Carte blanche (21)

Laissée à Kobus van Cleef :

Pour ne prendre que l'exemple d'Ulysse,son bildungSroman, peut être le plus archétypal de la littérature européenne, vous savez, ce truc que les dirigeants auto proclamés n'auraient jamais rencontré

Hé bien, Ulysse n'a pas fait de l'applaventrisme

Dans son roman de formation, il est rusé ( c'est lui qui démasque Achille, c'est lui qui s'introduit dans Troie, c'est lui qui y introduit le choale) dominateur et séducteur ( c'est lui qui nique circée) jouisseur ( c'est lui qui se fait enchaîner au mat pour profiter du chant des sirènes,concert gratuit,loge privée, sans débourser pour ça,les autres souquent comme des galériens, sans muzak) cruel ( il finit d'aveugler le cyclope) et jaloux, revanchard ( il liquide tous les prétendants de sa femme)

Tout ça culmine avec cette scène expiatoire où il les sagitte tous alors que les mecs sont désarmés

Ça correspond plus trop aux standards demokratik européens qui veulent qu'on ne séduise pas les magiciennes, qu'on ne flingue pas les amants de sa femme ( peut être même que ces standards exigent qu'on leur serve le p'tit dej ensuite, avec différents choix de confiture) qu'on ne s'acharne pas sur les borgnes ( sauf jean marie, là c'est permis) qu'on ne profite pas indûment des invitations gratuites aux concerts, surtout lorsque le personnel rame pour maintenir la baraque ( le bateau, l'entreprise, la boutique) à flot

J'aurais bien eu envie de dire merde pour les standards demokratiks européens, Ulysse est notre père à tous

Forcément, il a tant tellement navigué (20 ans, il paraît) qu'il a dû semer des battards dans toute l'ionie, l'Adriatique et la Méditerranée orientale

Mais nous devrions en prendre de la graine

La scène finale, lorsqu'il enjambe les cadavres convulsés de ses rivaux, le strechnine à la main, en engageant un nouveau chargeur, visant le rescapé, adossé à la porte, chiant de trouille
Un Jésus aurait pardonné, évidemment

Un achéen ne pardonne pas, dit il en pressant la détente

De naïf au début ( enfin, un peu) il deviendra dur et compact comme de l'olivier noueux

Soyons dignes d'Ulysse

 

L’anarcho-tyrannie

"L’anarcho-tyrannie consiste pour l’État à criminaliser des citoyens paisibles qui obéissent à la loi tout en se refusant à punir les délinquants. C'[est] aussi le refus d’appliquer des lois existantes tout en prenant de nouvelles qui criminalisent les innocents."

Jean-Yves Le Gallou

Pour ne savoir plus : L'article de Breizh-infos

Dieselpunk (25)

 

Lancia Lambda Airway Saloon (1927)

Hupmobile Custom Roadster (1932)

Cadillac 355D Convertible coupe (1934)

Chenard & Walcker T22 R Aigle 20 (1937)

Rosengart Supertraction LR539 cabriolet (1938)

Le petit train

L'AUTORAIL PANORAMIQUE DE LA SNCF - 1959

Musique (571)

Tersky Cossack Choir

Oysya, you oysya

Guzowianki

Smagły

Żywiołak

Studzianki

 

Saga Africa

African Kung-Fu Nazis est un film germano-ghanéen de Sebastian Stein et de "Ninja Man" Samuel K. Nkansah

Hitler et Tōjō sont dans un bateau (submersible), personne ne tombe à l'eau et ils accostent au Ghana...

 

Parce qu'il ne faudrait pas oublier l'essentiel (2)

Réagissant aux discours de haine qui envahissent les commentaires de mon blog (la haine ça finit toujours par envahir quelque chose) je reposte un billet fruit de plusieurs années de recherche devant la télévision.

Hitler bio expresse

Le petit Adolf après une enfance sans histoire reste très attaché à sa maman. Mais, monocouillu de naissance, il est un peu complexé et se réfugie dans la peinture (à prendre au sens figuré bien sûr) et veut devenir un grand artiste. Malheureusement ses gribouillis niais ne séduisent pas le jury de l'école des Beaux Arts locale. Persuadé que tout est la faute des Juifs il se met à abhorrer cette communauté et décide de se venger. Il quitte alors l'Autriche trop ruinée pour l'Allemagne qui l'est un peu moins et s'acoquine avec une bande d'antisémites qui pour diverses raisons ont les mêmes penchants que lui. Après quelques péripéties sans importances il devient le maître du pays en éliminant des concurrents pour une vague querelle à propos de la couleur des uniformes et de la longueur des couteaux. Il se met donc à persécuter les Juifs avec l'aide du peuple allemand qui aime obéir et qu'il a envoûté grâce à des gestes magiques et la lance de Longinus (on ne sait jamais). Mais on lui fait remarquer que des Juifs il n'y en a pas qu'en Allemagne, et ça notre Hitler il n'y avait pas pensé. Qu'à cela ne tienne, il décide d'envahir le monde entier. À l'époque c'était plus facile, il y avait moins de pays que maintenant. Encore un peu timide il commence par des petits morceaux en Europe, mais comme les démocraties sont gentilles et naïves elles le laissent faire. Enhardi par ces réussites faciles il décide de déclencher la Seconde guerre mondiale avec l'aide des forces occultes et des extraterrestres. Après les succès initiaux il s'enlise en Russie et c'est la fin de son rêve dément. Malgré les sortilèges, le peuple allemand finit par se réveiller (sûrement le fracas des bombes anglo-saxonnes) et à rechigner à aller se faire trouer la peau loin de chez lui. La propagande a beau répéter à juste titre que c'est de moins en moins vrai puisque le front se rapproche de l'Allemagne, rien ni fait, à part les SS qui n'ont plus d'âme les troupes sont lassées de tant d'horreur. Bientôt, les Soviétiques libèrent l'Europe de l'Est et les Anglo-américano-canado-franco-le-reste-du-monde l'Europe de l'Ouest. Hitler comprend que les rayons de la mort et les soucoupes volantes que préparent ses savants fous arriveront trop tard et décide d'occuper les quelques jours qu'il lui reste en fêtant son anniversaire (il adore les petits gâteaux, c'est historique), en se mariant et pour finir en se suicidant avec sa femme et sa chienne mais de manière à faire croire qu'il n'est peut-être pas mort et qu'il s'est enfui en Argentine ou au Pôle Sud.

18/02/2012