C'est vu (40)

Netflix diffuse Les Mondes extraterrestres une mini-série en quatre épisodes. Le principe est d'imaginer différentes formes de vie sur quatre hypothétiques exoplanètes aux conditions très différentes en extrapolant sur ce qui existe sur Terre. L'idée et la bande-annonce sont plutôt alléchantes, mais le visionnage est malheureusement très décevant. Les séquences réelles n'apprennent pas grand chose, celles des mondes créés en images de synthèse ne sont peuplés que de quelques bestioles et des scènes sont diffusées plusieurs fois. Enfin, on a droit à des aberrations comme sur la planète Eden où des herbivores paralysés après avoir respiré les spores d'un champignon vénéneux sont dévorés par des carnivores qui s’empoisonnent à leur tour ; leur cadavre permettant ainsi à de nouveaux champignons de pousser. Pourquoi pas ? Seulement la narratrice explique sans sourciller que c'est un exemple de symbiose. Bref, tout ceci sent l'opportunisme, le manque de moyen et le bâclage.

Le jeu des deux images (338)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette énigme nous est aimablement proposée par Nathanaël.

Peut-on mieux le dire ? (16)

"Le jour où..."

Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours entendu cette expression : "le jour où....". Même quand j'étais tout minot, sans vraiment parfaitement comprendre, j'avais saisi que ce fameux "jour où..", il allait se passer des choses, plein de choses même... Du sérieux... On allait voir ce qu'on allait voir...

Le "jour où" me fascinait donc, perspective exaltante, aussi excitante qu'inquiétante, parce que, en attendant, il ne se passait pas grand chose... Je ne savais pas alors que le principe du « jour où.. » est d'être indéfiniment reporté, passant d'une échéance à l'autre, « du jour où les blancs seront minoritaires dans les classes », au « jour où on interdira le porc dans les cantines », au « jour où ça pétera vraiment dans la rue... », au « jour où les pédés pourront adopter », au « jour où on touchera à un cheveu de ma famille », au « jour où on ne n'aura plus le droit de sortir de chez soi sans autorisation... », au « jour où on nous interdira la messe », au « jour où des drapeaux étrangers flotteront dans les rues... »...

Je pensais que « le jour où... » était un cri d'éveil, c'était en réalité une berceuse.

Source : A moy que chault!

Ukrainian Lives Matter

Deux films récents sur l'Holodomor :

Récolte amère (Bitter Harvest) de George Mendeluk

L'Ombre de Staline (Mr Jones) de Agnieszka Holland

Cela fait bientôt un siècle et les historiens discutent toujours pour savoir si cette famine était planifiée par Moscou ou la conséquence de l'incurie générale du régime. C'est étrange puisque la disparition de l'URSS devraient permettre la déclassification des documents de l'époque et ainsi de savoir ce qu'il en est exactement.

Un peu d'humour (10)

Frauen

Frauen helfen siegen, Bilddokumente vom Kriegseinsatz unserer Frauen und Mütter (Les femmes contribuent à la victoire – Photographies de femmes et de mères dans l'effort de guerre) est un livre de propagande préfacé par Gertrud Scholtz-Klink, chef de la branche féminine du parti national-socialiste. Les créateurs de l'ouvrage ont, en tout cas, choisi une bien jolie auxiliaire de Luftwaffe chargée de l'alerte aérienne (Flugmeldepersonal) pour illustrer la couverture.

Quelques photos du contenu ici et là.

 

Chronique du temps de la Covid-19 (40)

À Bordeaux on peut admirer ici et là ces jolis panneaux destinés à édifier la foule insouciante. Soit, mais que signifie le grand pictogramme ? Qu'il faut circuler à droite du trottoir ? Que chacun doit emprunter un trottoir différent ? Qu'il ne faut pas se heurter en se croisant ? Qu'il faut marcher sur la tête ? Mystère. Mais rien ne vaut le poétique : "La circulation doit s'effectuer dans le respect des gestes barrières". Il fallait attendre le XXIe siècle pour pouvoir lire une phrase aussi belle que pleine de sens.