27/08/2020
Musique (552)
Rival Consoles
Untravel
Monica Heldal
In Flight
Georgia's Horse
As It Stops Raining (Various Production Mix)
Wolf Larsen
If I be wrong
18:33 | Lien permanent | Commentaires (70)
26/08/2020
Tss-tss, c'est vilain !
Dans l'article de franceinfo il est question de profanation, il s'agit donc bien d'une affaire religieuse, ce qui nous ramène à un ancien billet sur Macron en Saint Georges laïc. Pourtant, installé dans son palais parisien l'homme est devenu paresseux et ingrat, élu pour porter les couleurs du Bien sinon pour mille ans au moins pour un quinquennat, il n’enfourche pas son blanc destrier toute affaire cessante pour foncer à bride abattue sus au dragon, mais se contente d'une imprécation de principe et ne délègue qu'un écuyer. L'anathème lui pend au nez.
18:03 | Lien permanent | Commentaires (11)
25/08/2020
Je plussoie (35)
"Le beau est ce qui traverse impunément la sottise des âges."
Jean Rostand
"Tout individu est réactionnaire sur les sujets dont il est informé. Pour avoir des vues progressistes sur quoi que ce soit, il faut n'en rien savoir."
Robert Conquest
"Lorsque le tyran n'est autre que la loi anonyme, le moderne se croit libre".
Nicolas Gomez Davila
"Le sage remarque que les progrès matériels ont pour effet d'accroître les besoins artificiels des uns, et le travail des autres."
Han Ryner
"À mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s'accroître en compensation."
Aldous Huxley
"Et si tu laisses se multiplier les cafards, me dit mon père, alors naissent les droits des cafards. Lesquels sont évidents. Et il naîtra des chantres pour te les célébrer. Et ils te chanteront combien grand est le pathétique des cafards menacés de disparition."
Antoine de Saint-Exupéry
"Pour certains citadins, la campagne est intolérable parce que son silence rejoint leur vide intérieur."
Ferdinand-Sigismond Bach dit Ferdinand Bac
19:57 | Lien permanent | Commentaires (4)
Saisons
Parce que c'est beau, parce que ça fait du bien, parce que ça nous remet à notre place...
JUTLAND II | Breath of the Seasons de Jonas Høholt
17:03 | Lien permanent | Commentaires (4)
23/08/2020
Makhno
Nestor Makhno, Paysan d'Ukraine d'Hélène Chatelain
17:18 | Lien permanent | Commentaires (5)
20/08/2020
Lectures (8)
Vous lisez quoi en ce moment ?
Je viens finir Au nom du Japon d'Hirō Honoda, le récit autobiographique incroyable du soldat qui refusa de croire à la défaite du Japon et continua pendant 30 ans une guérilla sur une île philippine. Sans pour autant perdre la raison il s'était construit un univers absurde qui lui permettait de rendre cohérent les bribes d'informations qu'il percevait du monde.
Et je commence juste Comment sommes-nous devenus si cons ? d'Alain Bentolila.
16:55 | Lien permanent | Commentaires (20)
La guerre-civile
La présentation de l'essai d'Éric Werner L'avant guerre civile paru en 1998 :
"L'ordre se défait donc, mais par là même aussi se fait, se fait dans la mesure même où il s'effiloche, se lézarde, part en poussière. On rejoint ici la théorie de la " main invisible ", chère au libéralisme historique, sauf que la main n'a rien ici d'invisible, elle est au contraire on ne peut plus visible. Mieux encore, elle ne fait rien pour se cacher. Le pouvoir encourage donc le désordre, le subventionne même, mais ne le subventionne pas pour lui-même, ne le subventionne que pour l'ordre dont il est le fondement, au maintien duquel il concourt. L'ordre par le désordre, voilà la formule. Désordre politique, mais aussi moral, social, culturel (car tout se tient en la matière). Autant que possible, le pouvoir s'emploie à brouiller les cartes, à priver les individus de leurs repères coutumiers. L'objectif est de les déstabiliser, de les rendre étrangers à leur propre environnement. La réalité les fuit, leurs sens sont anesthésiés. Ils ignorent d'où ils viennent et où ils vont, ne savent même pas bien souvent de quoi l'on parle. Parfois aussi c'est l'émeute, les casseurs entrent en scène. Mais, là encore, qu'y faire ? Sus à l'obsession sécuritaire. Un même mouvement entraîne ainsi toute chose, seul le pouvoir échappe à l'universelle dissolution. L'individu se raccroche donc à lui comme à une bouée miraculeuse. C'est son seul recours, l'unique point fixe émergeant encore dans la tourmente."
Dans sa postface à la réédition de 2015 l'éditeur Slobodan Despot ajoute :
"Le seuil de sensibilité s'est élevé. La transition entre avant-guerre et guerre civile est progressive et insensible. Nous tolérons de violences qui, une génération plus tôt, eussent été inadmissibles. Aussi bien du côté du chaos (incivilités, viols, violences communautaires) que du côté du pouvoir (bavures et abus)."
11:52 | Lien permanent | Commentaires (25)