statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/02/2021

Musique (573)

Arros

Find Yourself

Max Richter

Path 5 (delta)

19/02/2021

Chronique du temps de la Covid-19 (48)

Il paraîtrait que les Français seraient les Européens les plus réticents à la vaccination anti-Covid. Serait-ce un reliquat de leur esprit gaulois qui trop altéré pour les faire descendre dans la rue aurait trouvé de cette façon un palliatif pour s'exprimer ; à défaut de se battre on boude ?

18/02/2021

Facho ! (3)

Au-delà de tout, dans le fascisme, il existe un sentiment du monde, un certain style de vie, une approche particulière de l’existence. Dans le fascisme, il y a, avant la politique, une dimension esthétique, symbolique et existentielle, il y a un certain savoir-faire aristocratique voué au peuple, qui fait décanter l’esprit en cultivant le corps, qui porte en triomphe la mort en vivant pleinement sa vie, qui expérimente la liberté au sein de la communauté.
Être fasciste, c’est une chose presque indéfinissable, un quid, un mélange d’activisme, de jeunesse, de combativité, de mysticisme. Être fasciste, c’est avoir une allure sobre et décontractée, tragique et solaire, c’est posséder une volonté de grandeur, de puissance, de beauté, d’éternité, d’universalité. C’est adhérer à une logique de fraternité, de camaraderie, de communauté. Être fasciste, c’est avoir conscience d’une destinée et avoir l’envie éhontée de l’affronter, avoir la capacité de vivre pleinement dans la bande, dans l’équipe, dans le clan et de savoir élever ce lien au niveau de la nation et de l’empire. Être fasciste, c’est avoir 17 ans pour toute la vie.
C’est se dépasser, c’est donner forme à soi-même et au monde. Être fasciste, c’est jouir en scandalisant les moralistes, les sépulcres blanchis, les vieux perruqués. C’est cultiver la radicalité dans le pragmatisme, ressentir le dégoût pour la décadence et la petitesse d’esprit, tout en sachant vivre dans son temps, goûter à la modernité, puiser dans l’enthousiasme faustien pour la modernité.
Être fasciste, c’est avoir pour compagnons, au-delà de toute complication cérébrale le feu, le marbre, le sang, la terre, la sueur et le fer. C’est parvenir à faire vibrer ses cordes intérieures sur la fréquence des plus humbles tout en refusant l’adulation, l’indulgence, la démagogie et la prostitution intellectuelle. N’avoir de la nostalgie que pour le futur !
Le fascisme, c’est fonder des villes, assainir des terres, porter un projet de civilisation. C’est concevoir l’existence comme une lutte et une conquête, sans ressentiments. C’est faire don de soi aux camarades, à sa nation, à son idéal, jusqu’au sacrifice extrême. Oui être fasciste c’est tout cela avec, en plus, un style, une idée de l’esthétique, un goût pour le décorum. C’est être élégant et souriant jusqu’à l’échafaud et au-delà.

Adriano Scianca

CasaPound, une terrible beauté est née (2012)

Source : Au milieu des ruines - Europa Aeterna

17/02/2021

Facho ! (2)

Comment donc les définir ces fascistes ?

Ils furent de droite et de gauche, sans être ni de droite, ni de gauche.

Ils étaient pragmatiques ; non pas dans ce sens ignoble que ce terme a pris aujourd’hui, parce qu’utilisé improprement pour atténuer le manque de points de repères et de cohérence des politiciens de tout bord, mais plus précisément, dans le sens d’une prédominance de la pratique sur la théorie. Il est certainement exact de les définir comme des réactionnaires, parce qu’ils réagirent : contre les indignités et contre les injustices. Mais ils ne réagirent pas comme le font habituellement les réactionnaires, c’est-à-dire par automatisme, par opposition ou par imitation : ils le firent en prenant l’initiative. Il est par conséquent exact de les définir comme des interventionnistes, parce que, fidèles à l’esprit qui anima le volontariat de la Grande Guerre, ils dictèrent et mirent en œuvre les lignes d’action, intervinrent et même, dans de nombreux cas, devancèrent les initiatives des fébriles socialo-communistes et ouvrirent eux-mêmes les voies qu’ils suivirent.

Et une fois au pouvoir, ils changèrent de fond en comble l’organisation sociale et économique de la Nation, ainsi que sa structure morale, en imposant l’éthique à un pays qui était alors saturé par l’hypocrisie des Savoie et de la papauté.

De tout leur être, donc, ils furent révolutionnaires.

Fascinés par l’impétuosité d’une modernité à façonner et à dominer, ils ne furent jamais rétrogrades, ne souffrirent pas de torticolis, tout au plus furent-ils tentés à maintes reprises par l’avant-gardisme, surtout par le futurisme.

Enthousiastes et triomphants, ils regardaient vers le futur, vers un futur proche, qui aurait vu le réveil de la patrie, le renversement des barrières sociales iniques et aurait été caractérisé par le progrès social et moral, au nom de la dignité et de la justice.

Une nouvelle Rome, réaliste, austère, guerrière, industrieuse et constructive. La charrue trace le sillon, l’épée le défend.

Gabriele Adinolfi

Pensées corsaires : Abécédaire de lutte et de victoire (2008)

Source : Au milieu des ruines - Europa Aeterna

 

16/02/2021

Vivement 2030 ! (2)

ida.jpg

"Bienvenue en 2030. Je ne possède rien, je n'ai pas de vie privée et la vie n'a jamais été meilleure."

La suite du délire d'Ida Auken est sur le World Economic Forum.

 

Embarquement immédiat (2)

tumblr_melk6jGG4l1rx771wo1_1280.png

Source : Bench & Compass

15/02/2021

Russie

Que valent les voitures soviétiques ? Pourquoi les nouilles instantanées ont eu un tel succès après la chute de l'URSS ? Qu'est-ce qui rend Staline encore populaire en Russie ? L’excellente chaîne YouTube Ça s'est passé en Russie – GouvHD nous raconte la petite histoire de la Russie contemporaine. Cela peut paraître anecdotique, mais éclaire sur biens des aspects de ce pays toujours un peu mystérieux pour l'Européen occidental.