Chronique du temps de la Covid-19 (57)

Pour célébrer dignement, quoique sans grande originalité, le premier anniversaire du premier confinement nos maîtres nous reconfinent ; de mon côté, plus modestement, j'ai exhumé cette fiche éditée en mai dernier par le ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse et qui m'avait échappé à l'époque : Coronavirus et risque de replis communautaristes. De quoi parle-t-elle ? En gros, que le personnel scolaire devait être vigilant à ce que les méchants, toujours à l’affût d'un mauvais coup, ne profitent de la crise sanitaire pour avancer leurs pions et saper les valeurs républicaines qui me semblent, à voir comme il est nécessaire de leur assurer une protection de chaque instant, un peu flageolantes sur leurs bases.

Tout y est

L’Européenne vieillissante qui fait du jeune Africain son légataire.

Un peu d'humour (15)

Musique (577)

Molly Nilsson

1995

The Irrepressibles

In this shirt

Chronique du temps de la Covid-19 (56)

Il y a comme une légère opposition entre la photo et le texte, mais on sait que le pouvoir des images est plus grand.

 

Chronique du temps de la Covid-19 (55)

Je fais quelques courses avant le couvre-feu au Carrefour City de mon quartier. Alors que je suis à la caisse entre un grand type d'une trentaine d'années, pas très épais, barbe de trois ou quatre jours, jeans et sweat noirs, le genre de gars que l'on imagine fumer un pétard en lisant Charlie avant de courir à la dernière manif gauchiste. Bref, le bonhomme s'approche de la caisse et demande s'il peut acheter un masque car il a oublié le sien. L'employé lui répond qu'il n'en vend plus à l'unité mais seulement par dix. L'échalas insiste, dit que c'est juste pour faire ses achats, qu'il a en plein chez lui et a droit à la même réponse. Il finit par lâcher : « Ah ouais, ça a viré gros capitaliste ici », avant d'acheter le lot qui, pour information, coûte la somme astronomique de 98 centimes.

 

Petit théâtre ambulant (10)

Sur le chemin qui me ramène chez moi le tram décélère brutalement et klaxonne à plusieurs reprises. Il finit par reprendre de la vitesse et je vois la cause de l’incident : une voiture de la Police municipale qui nous avait coupé la route. Le conducteur nous lâche au micro un petit : "Mince, loupé !" qui a bien amusé les passagers.