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23/07/2017

Conférence (3)

Deuxième conférence "Révolte contre le monde moderne" et elle se déroule une fois encore pas trop loin de chez moi. J'irai sans doute à nouveau.

Sur la première édition voir ici et .

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20/07/2017

Avertissement

Priscille des Minières, volontaire à SOS Chrétiens d’Orient, revient d'Irak et nous livre son témoignage, simple et poignant :

Priscille des Minières On va tous vous exterminer

 

Réceptacles

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Source : Amour, Absinthe, Révolution

 

19/07/2017

PhotoMacron

Même si tout a été dit sur le portrait officiel du nouveau président de la République je m'en vais donner mon avis express comme je l'ai fait pour tous les présidents de la Ve, ici et .

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Passons sur tous les petits symboles disposés sur la table (ah, ces deux Smartphones !) et contentons-nous de l'impression globale. Il n'est ni debout (trop figé) ni assis (normal pour le candidat "En Marche !"), mais appuyé sur son bureau prêt à agir ; sans les drapeaux on se croirait devant la photo du dirigeant d'une entreprise, ce que la France est d'ailleurs devenue ayant cessé d'être depuis quelques années une incarnation de l'état-nation. Et surtout il y a cette fenêtre ouverte afin de faire entrer la douceur du printemps et d'aérer les vieux locaux qui doivent avoir la même odeur que le pays, celle du moisi. Serions-nous à Prague je lui dirais tout de même de prendre garde et de s'éloigner de la baie, une chute est si vite arrivée.

18/07/2017

Fiche pratique

Le réchauffement climatique n'étant pas une vue d'esprit il convient de prendre quelques précautions face aux potentiels dangers inhérents aussi je tenais à apporter ma pierre à l'édifice de la sécurité de chacun :

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Source : quelque part sur le net

PS : les conseils sont aussi valables pour n'importe lequel des grands crocodiliens incluant alligators et caïmans

C'est vu (28)

À la sortie de La cité perdue de Z de James Gray je me suis dit « Chouette, un film d'aventure à l'ancienne et sur la vie de Percy Fawcett en plus ! » En fait, j'ai été globalement déçu. Dès la première scène, Fawcett lors d'une chasse à courre quitte les autres cavaliers et emprunte un chemin censé être infranchissable mais qui lui permet évidemment d'abattre le cerf le premier, je me suis dit que la légèreté n'allait pas être le point fort du film. Entre clichés (la femme du héros forcément féministe, les Indiens sympas et l'homme Blanc beaucoup moins, les piranhas dévorant un homme tombé à l'eau...) et invraisemblances (ces mêmes piranhas épargnant l'homme juste à côté, des radeaux remontant le courant sans propulsion...) on suit les péripéties de l’aventurier pendant plus de deux heures joliment mais platement illustrées et surtout sans finesse ni magie. Malgré l'engouement de la critique ce n'est qu'une énième grosse machine hollywoodienne coûteuse, formatée pour satisfaire le public, mais sans aucune âme.

La cité perdue de Z de James Gray

17/07/2017

Journalistes (3)

Suite à la vidéo du précédent billet, Blumroch qui a exercé la profession de journaliste nous donne son avis dans un commentaire que je reproduis :

« Ainsi, cette dame enseignerait à la *vraie* Sorbonne, à Paris *IV* ! Las, où est passé le temps des René Pommier et autres *grands* professeurs ? En tout cas, elle n'aime pas seulement les banalités mais aussi les paradoxes et même les incohérences (c'est vrai que cette fausse naïve semble croire, dans les nombreux entretiens subversifs qu'elle a donnés, à l'existence du "vrai journalisme", comme un vulgaire Edwy Plenel).

D'une part, ses étudiants futurs journalistes étaient si brillants qu'ils ne comprenaient *pas* ses références littéraires, au point de l'obliger à chercher, pour illustrer ses cours, des exemples dans... la presse ! Et pourquoi pas dans les notices techniques de téléviseurs ?

D'autre part, ses étudiants de licence sont "intelligents" et même "cultivés" (elle ose l'affirmer, sans au reste préciser ce qu'est leur "culture", laquelle doit être à l'image de l'époque), mais c'est *après* leur passage par une école de journalisme et une étape de "formatage" (dont elle avoue d'ailleurs tout ignorer) qu'ils deviennent... des journalistes, c'est-à-dire des auxiliaires de police incultes, incapables d'écrire en français correct, mais -- et c'est quand même ce qui importe -- entièrement dévoués aux intérêts de leurs maîtres. Leur donner des ordres sera inutile : ils les sauront, d'eux-mêmes, devancer (voir, sur ce point, *Le dernier pape*).

Au passage, la métamorphose de ces cloportes serait analogue à celle qui se produit dans l'éducation dite nationale, quand des étudiants d'élite deviennent autant de professeurs médiocres parce qu'ils sont passés par les ESPE ex-IUFM, alors qu'ils étaient, *avant*, exceptionnellement doués (ce n'est apparemment pas *toujours* l'avis des jurys de concours, à considérer les rapports rédigés pour diverses disciplines).

Ignorance, mimétisme, servilité, militantisme plus ou moins avoué : ces qualités *latentes* seraient donc *révélées* par ces professeurs de journalisme qu'elle dit en majorité "très bons" (mieux vaut ne froisser aucune susceptibilité !). Incidemment, comme aimait à le rappeler Mencken, grand journaliste : ce qu'on sait faire, on le fait ; ce qu'on ignore, on l'enseigne. Ainsi, enseigner la rhétorique, même avec talent, ce n'est pas être écrivain, encore moins penseur.

La fabrique du crétin, pour le journaliste comme pour le professeur, restera donc un mystère, comme celle du consentement de Chomsky.

Je ne sais pas ce que vaut son livre (qui serait, à l'en croire, ironique "et en même temps" pas *totalement* ironique, propos d'une originalité décapante), mais je ne suis pas certain qu'il apporte intellectuellement beaucoup plus que ce pamphlet, pourtant mineur, du sieur Dutourd : *ça bouge dans le prêt-à-porter*. J'irai même formuler cette hypothèse, que *La langue des médias"* ne vaut pas *Le Monde tel qu'il est* de Michel Legris -- un livre dont Riocreu[x|se] disait, avec franchise, dans un article finement intitulé "Censure aux quotidiens", que si elle l'avait lu, elle nous aurait épargné le sien (ne pouvait-elle faire des recherches *avant* ?) : "Si j’avais lu ce livre plus tôt, je n’aurais probablement pas écrit *La langue des médias*. Comme disait mon copain La Bruyère, ''tout est dit et l’on vient trop tard''" (au passage, "mon copain La Bruyère", faut oser : même familier de leur œuvre, iriez-vous dire "mon pote Rivarol" ou "mon ami Chamfort" ?).

Par équité, par goût de la symétrie ou plus probablement par prudence carriériste, la dame croit nécessaire de taper sur les sites dits de "réinformation". Elle qui croit au "vrai journalisme", elle ignore donc que *tous* les journalistes mentent, par invention ou par omission (pour les plus habiles) mais *pas sur les mêmes sujets* : à notre époque, ceux de notre camp sont d'ailleurs, *presque toujours*, comme ceux d'en face, même s'ils sont ordinairement moins ignares et mieux formés ; ils peuvent néanmoins *tous* se regarder comme en un miroir -- les autres, ceux qui aiment la vérité, ceux qui refusent les ordres directs ou indirects, en ont payé le prix et ont déjà changé de métier.

Quant à évoquer *sans rire* la grande charte des journalistes... Ce qui importe au lecteur (s'il ne comprend pas trop ce qu'il lit), c'est de *connaître* les intérêts que sert le journaliste, cet intermédiaire propagandiste par essence qui peut toujours se justifier en disant qu'il doit bien vivre. Que l'animal travaille pour les Serpents ou les Araignées, ce n'est qu'un point de détail, puisqu'il peut se produire à *BFMicron* comme "écrire" dans *Valeurs actuelles*.

La question n'est donc pas de savoir comment on peut être "bon" ou "vrai" journaliste (et pourquoi pas "digne de ce nom" pendant qu'on y est ?), mais comment on peut ne pas mépriser cette engeance qui prétend être un médiateur indispensable entre le lecteur et la réalité, alors que *rien* (ou presque) ne l'y autorise. Revel se demandait "Pourquoi des philosophes ?" ; une meilleure question serait "Pourquoi des journalistes ?". Qu'on aille, sur ces sujets, lire Debord et Censor.

Pardonnez-moi ces quelques propos, cher Pharamond, mais la dame de cette vidéo me semble aussi inoffensive, inessentielle et surestimée que l'épouse de Perico Légasse. »