13/01/2009
Une grande dame toute simple
Légion d'honneur - Bachelot fait nommer Simone Veil Roselyne Bachelot est très fière de son exploit : elle a réussi, lors du conseil des ministres du 17 décembre, à faire décorer Simone Veil grand officier de la Légion d’honneur, à l’occasion de la promotion du premier de l’an. Cela n’a pas été une mince affaire. Il a fallu changer les statuts de la chancellerie de la Légion d’honneur ! Ceux-ci disposaient en effet qu’un Français (contrairement à un étranger) devait parcourir tout le cursus (chevalier, officier...) avant d’arriver aux grades les plus élevés de la décoration créée en 1804. Or, si incroyable que cela puisse paraître, Simone Veil n’était même pas chevalier. Apprenant cela, le sang de la ministre de la Santé n’a fait qu’un tour. Elle a proposé de réparer cette erreur au plus vite. Simone Veil a accepté, mais en refusant de devenir simple chevalier. Elle souhaitait être directement nommée à un grade plus honorifique. Nicolas Sarkozy a donné son accord, mais s’est aperçu qu’il fallait changer les règles, ce qu’il a fait, éperonné par la bouillante Roselyne, enchantée d’avoir aujourd’hui atteint son but.
Sylvie Pierre-Brossolette Publié dans Le Point N°1894 le 01/01/2009 |
Pour avoir une idée de la hiérarchie des grades de la Légion d'honneur voir l'article de Wikipédia.
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À propos de l'Opération ''Plomb durci'' (6)
Qui sème le vent...

...récolte la tempête.

C'est dans la Bible. Osée 8,7.
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Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Montrouge (92)
19:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/01/2009
Quadriges

Paul Caranicas
Ozone 3 (Madrid)
20:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Zioniste
La morale de Matrix : si vous ne voulez pas être un pion il faut participer à la Love Parade. Personnellement j'hésite encore un peu... ou alors j'ai loupé quelque chose ?
20:04 | Lien permanent | Commentaires (3)
11/01/2009
Aéronefs (6)
Dès que nous avons viré au Point initial, le bombardier s'est mis à la recherche de sa cible, alors que l'avion est déjà pris en charge par le calculateur. A nouveau, des chasseurs qui viennent dans toutes les directions, mais cette fois, c'est pour l'escadron qui est devant nous. Bientôt le ciel est rempli des éclats de la Flak, qui tracent une route recouverte d'acier noir à la façon de l'asphalte, jusqu'à Schweinfurt. Lorsqu'elles sont à proximité, les explosions tonnent comme si l'on nous jetait des blocs de roche. En bas, les servants de DCA sont des bons. Normalement, les chasseurs nous abandonnent lorsque l'on rentre dans la Flak qui protège la cible, mais cette fois, ils volent à travers leur propre Flak. Apparemment, on leur a donné l'ordre de défendre la cible coûte que coûte. Ces chasseurs sont peut-être des ennemis, mais je n'ai jamais vu d'hommes plus courageux. Tous les efforts des Allemands pour nous écarter de la cible ont été vains jusqu'à présent, mais nous avons payé un prix exorbitant en hommes et en avions. Les risques étaient grands, mais c'est le "Diable" qui a gagné. En bas, la cible se transforme rapidement en fumée et en débris, alors que nos chapelets de bombes tombent sur la ville. Les morts vont largement excéder nos pertes . Enfin, nous sentons l'avion s'alléger par à-coups, à mesure que les bombes franchissent les portes de la soute, en route vers l'Allemagne. Nous sommes maintenant à mi-chemin de la mission, alors que nous entamons un large virage à droite. Pas vraiment besoin de se mettre en formation, car nous sommes tous rapprochés. En virant, nous voyons les autres formations derrière nous. Elles semblent dépenaillées, et sont encore sous l'attaque des chasseurs. Les chasseurs laissent tranquilles les éclopés, et se portent vers ceux qui portent encore des bombes . En tournant, on voit la cible en-dessous et les bombes qui font leur descente de 8 kilomètres vers la terre. La cible est couverte de fumée et l'impact des bombes soulève une poussière grise.
Wally HOFFMAN
Schweinfurt : à la découverte du réel
Traduction et notes de Philippe ROUYER
Sur Net4war
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À propos de l'Opération ''Plomb durci'' (5)
Très nombreux sont ceux qui trouvent l'attaque d'Israël sur Gaza excessive par rapport aux agressions du Hamas. Comment fonctionne le principe de proportionnalité réclamée ? Faisons simple :
- Tu m'insultes, je t'insulte. Tu me menaces, je te menace. Tu me gifles, je te gifle. Tu brandis un couteau, je brandis un couteau. Tu me poignardes, je te... zut ! là ça ne fonctionne plus.
Peut-être bien que les dirigeants de l'État hébreux y ont penser.
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