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02/12/2008

Histoire... (6)

Et encore un commandant de camp qui avait trouvé refuge dans un pays qui refusait de le livrer à la justice ! Mais celui était un peu spécial : il s'appelait Salomon Morel, le camp Zgoda et c'est Israël qui ne voulait l'extrader vers la Pologne. En cherchant un peu, je découvre qu'il n'était pas le seul. Mais que font donc les instances judiciaires de La Haye ?

01/12/2008

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Castelnau-de-Lévis (81)

La Tour

 

30/11/2008

Famille

(Stanislav Plutenko) Prudnikkof Days of happiness.jpg

Djordge Prudnikoff

Days of happiness

 

Citoyen jetable

 

L'homme pollue la planète

L'homme détruit la nature

L'homme massacre les animaux

L'homme provoque le réchauffement climatique

L'homme aime la guerre

L'homme est cupide

L'homme est cruel

L'homme est nuisible

 

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Police

 

     En mai 68, j'étais prof de philo dans un lycée. J'ai participé au mouvement, avec les autres profs. Nous parlions pédagogie, critiquant notre propension à négliger la créativité des élèves. Une de nos discussions a tourné sur les surveillants : on pouvait se passer de ce corps de métier, il suffisait de faire appel à l'autodiscipline des élèves... J'ai souvent repensé à cette discussion, plusieurs années après, alors que j'étais entrée dans la police et que je me trouvais confrontée, par mon nouveau métier, à une masse de faits malveillants, violents, cruels, tous significatifs de l'aversion ou du mépris que les hommes sont capables d'éprouver les uns pour les autres. J'ai alors vraiment pris la mesure de notre naïveté. Notre foi tranquille dans la capacité d'autodiscipline reposait, en fait, sur le postulat que les lycéens étaient raisonnables par nature. Nous ne nous rendions pas compte que si nos élèves étaient effectivement adorables, dans ce lycée de Redon, c'est d'abord parce qu'ils étaient bien élevés.

     Or, le mouvement de mai allait saper les bases de cette éducation, avec son paradoxal slogan « Il est interdit d'interdire » : la génération 68 allait se sentir délégitimée à imposer un ordre, des codes, des règles. Ne voulant pas se renier en adoptant des attitudes normatives, elle allait se refuser à gronder, élever la voix, faire les gros yeux ou donner des punitions. Elle n'allait plus éduquer qu'en implorant d'être écoutée, en donnant des explications à n'en plus finir, en se livrant au chantage aux sentiments. Les enfants conditionnés à se trouver sur un pied d'égalité avec les adultes allaient donc se trouver face à des maîtres estimant qu'« ils n'étaient pas payés pour faire le gendarme dans leur classe », ce qui allait ouvrir la porte aux rapports de forces. Dans le même temps, un hiatus allait se creuser entre la mentalité de mai et celle de populations étrangères usant, au sein de la famille, d'une autorité basée sur la violence : si la plupart des enfants de ces cultures s'adaptent au climat de liberté, les plus turbulents posent des problèmes graves lorsqu'ils ne trouvent pas, face à eux, d'adultes solides, capables de les maîtriser. Ce qui me frappe aujourd'hui, c'est l'extraordinaire optimisme qui prévalait concernant la nature humaine. On croyait définitivement acquis le respect absolu des personnes et l'amour de la loi, alors que ces valeurs étaient le fruit laborieux de l'éducation démocratique, enracinée dans le message évangélique. Depuis peu, on tombe de haut. Le vernis de civilité se craquelle, on voit resurgir la violence dans la société. Dans certaines cités, les pulsions les plus cruelles se déchaînent au sein de bandes se livrant au martyre des animaux, à l'intimidation des faibles, aux séquestrations dans les caves et actes de barbarie sadiques commis en groupe, dans le cadre de règlements de comptes... Si la violence est toujours prête à renaître, c'est parce qu'elle constitue un potentiel naturel. Ses racines sont en nous. Il faut prendre au sérieux cette dimension de notre existence, sortir de l'angélisme qui justifie la violence quand elle est lointaine ou la recouvre d'un voile pudique quand elle devient dérangeante (auquel cas on reproche à la presse d'oser la montrer). C'est pourquoi j'ai voulu, en tant que policier des Renseignements généraux, réveiller les gouvernants, mais aussi, en tant que pédagogue, appeler les enseignants à davantage de réalisme, tout en sachant, bien sûr, que l'essentiel se joue en amont, dès le berceau. Dans l'école, il faut que les règles soient incarnées dans une autorité, qui doit avoir le dernier mot, savoir imposer le silence, quitte à donner la parole au moment où cela est convenable. Il nous faut donc assurer notre condition humaine : nous ne sommes pas pur intellect, nous avons aussi un corps qui nous sert à nous exprimer. Le maître et l'élève ne sont pas deux individus abstraits, avec les mêmes droits. Ils sont membres d'une même institution qui les englobe, qui génère des codes et qui, par sa transcendance et la noblesse de ses objectifs, légitime à la fois l'autorité de l'un et l'obéissance de l'autre.

     Dans la société globale, il importe que les policiers, qui incarnent la loi, soient reconnus et soutenus, car ils sont les derniers remparts contre la violence, quand tout le reste a échoué.

 

Lucienne Bui Trong

Violence : les racines du mal

 

28/11/2008

Rébus facile

 

Rebus 4.jpg

27/11/2008

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Coupiac (12)

Le Château