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17/02/2014

Paris brûle-t-il ?

« La nuit du 24 au 25 août 1944. Le sort de Paris est entre les mains du Général Von Choltitz, Gouverneur du Grand Paris, qui se prépare, sur ordre d'Hitler, à faire sauter la capitale. Issu d'une longue lignée de militaires prussiens, le général n'a jamais eu d'hésitation quand il fallait obéir aux ordres. C'est tout cela qui préoccupe le consul suédois Nordling lorsqu'il gravit l'escalier secret qui le conduit à la suite du Général à l'hôtel Meurice. Les ponts sur la Seine et les principaux monuments de Paris Le Louvre, Notre-Dame, la Tour Eiffel ... - sont minés et prêts à exploser. Utilisant toutes les armes de la diplomatie, le consul va essayer de convaincre le général de ne pas exécuter l'ordre de destruction. »*

Diplomatie de Volker Schlöndorff est tiré d'une pièce de théâtre mais laisse penser qu'il s'agit d'une oeuvre historique rigoureuse. Pourquoi pas, le téléfilm plus qu'approximatif La controverse de Valladolide est bien étudié en classe ? Dans ses mémoires Von Choltitz est resté évasif sur sa carrière et a joué la seule carte permise après la défaite aux officiers de haut rang et aux anciens dignitaires du IIIe Reich, celle du bon soldat qui prend conscience qu'Hitler est fou. Je crois plutôt qu'il a senti le vent tourner à temps et qu'il a cherché à sauver sa peau. Compte tenu des circonstances, on peut difficilement l'en blâmer. À la vue de cette bande annonce, on aurait aimé qu'un Nordling soit intervenu auprès des dirigeants alliés ou de leurs responsables des bombardements stratégiques. À moins que la part d'humanité existante chez Von Choltitz n'ait été introuvable chez eux...

*Source : Allociné

16/02/2014

Vote blanc contre peste brune

Nos élus ont subitement décidé que le vote blanc allait être pris en compte pour les élections à venir. C'est curieux, cela faisait des années que c'était demandé en vain. Poussée de fièvre démocratique ? Pas vraiment, la gauche avoue ouvertement que cela pourra peut-être faire baisser le vote extrême, c'est-à-dire, après traduction, le vote de contestation en faveur de l'extrême droite. Alors, nous verrons bien. Le sentiment de rejet de l'UMPS semble bien implanté mais la peur de l'extrême droite l'est encore plus et depuis plus longtemps. De toute façon, peu importe, le vote ne sert plus à rien, et cette nouvelle disposition n'est qu'un hochet de plus offert sans risque au peuple.

15/02/2014

Musique (339)


Ficci

While the city dreams


The Chemical Brothers

Container Park


Sea Oleena

Milk

14/02/2014

Sont forts ces nazis ! (54)

Sur Youtube, je visionne une vidéo intitulée Top 10 des trouvailles Google Earth. C'est une des nombreuses compilations de choses plus ou moins étonnantes aperçues grâce aux vues aériennes de Google Earth. La première "trouvaille" est le bâtiment en forme de croix gammée de la base navale de San Diego légendée de la façon suivante : « Svastika (Base Navale USA) – Malencontreuse erreur d'architecture de la Navy »

 

sandiego.jpg

Ah bon ? L'auteur peut-il m'expliquer où se trouve l'erreur ? À la limite, vu le tabou du nazisme, peut-on parler de choix architectural malencontreux mais en quoi cette forme serait-elle une faute ? Il s'agit sans doute simplement du résultat d'une recherche fonctionnelle pour un immeuble administratif. Mais peu importe puisque tout va s'arranger car :

La Marine américaine va modifier une caserne ressemblant à une croix gammée

(AFP) – 27 sept. 2007

LOS ANGELES (AFP) — La Marine américaine a annoncé qu'elle allait investir 600.000 dollars pour modifier l'une de ses casernes en Californie afin de camoufler la forme de croix gammée qu'elle présente vue du ciel.

Si du sol, dans la base de la Marine de San Diego (sud de la Californie), les quatre immeubles en forme de "L" et reliés à une cage d'escalier centrale paraissent inoffensifs, il en est tout autrement vu par satellite.

Des usagers des programmes d'imagerie comme "Google Earth" ont ainsi remarqué que ces bâtiments avaient la forme d'une croix gammée, symbole millénaire en Orient mais associé en Occident depuis les années 1920 au nazisme et à ses atrocités.

L'influent groupe de lutte contre l'antisémitisme "Anti-defamation league" s'était notamment ému de cette particularité et avait demandé sa modification, finalement acceptée cette semaine par l'US Navy, qui a toujours affirmé que la forme constituait une coïncidence malheureuse.

"La Navy a prévu une ligne budgétaire de 600.000 dollars pour des travaux qui vont camoufler l'apparence de la caserne vue du ciel", a indiqué jeudi l'une de ses porte-parole, Angelic Dolan. "Nous ne voulions choquer personne, ni être associés à un tel symbole".

Les oiseaux s'en porteront mieux.

13/02/2014

Ne les remerciez pas, c'est tout naturel

Il n'y a pas si longtemps quand la gauche arrivait au pouvoir elle faisait un petit geste pour les moins riches : baisse du temps de travail, petite hausse des salaires, etc. Avec Hollande : rien ! Il a supprimé le jour de carence des fonctionnaires, histoire de garder une base électorale, et fait rétablir certains avantages fiscaux pour les journalistes, vaut mieux les garder de son côté ceux-là. Pas vraiment social tout ça. À part ça ? On s'affaire à donner des papiers à ceux qui n'en n'ont pas, à marier les homos et à faire sortir de prison la racaille. Parce que le gauchiste post-moderne voit plus loin que le pays qui n'existe plus, il voit européen, mondial, que dis-je, universel, et à ce niveau-là le smicard c'est ringard, c'est un nanti, un privilégié, et un traître qui ne vote pas toujours à gauche et reste un peu attaché à son pays. Non, il faut faire dans l'humilié premium, le mal-aimé éternel, le traîne-misère exotique, le bizarre sans frontière. En plus, mais ce n'était pas voulu, la Grand mélange ainsi créé va dans le sens du libéralisme triomphant et subséquemment du compte en banque de Monsieur Bobo. Le hasard fait parfois bien les choses.

12/02/2014

Ça vous tente ?

La voleuse de livres de Brian Percival sort sur nos écrans. Voici le résumé d'Allociné : « L’histoire de Liesel, une jeune fille envoyée dans sa famille d’adoption allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle apprend à lire avec le soutien de sa nouvelle famille, et de Max, un réfugié Juif qu’ils cachent sous leurs escaliers. Pour Liesel et Max, le pouvoir des mots ainsi que leur propre imagination vont devenir leur seule échappatoire face à la guerre. » En gros, la culture contre la barbarie et je vous laisse deviner qui est du côté de la culture. Le scénario est tiré d'un roman pour jeunes adultes (?) ; c'est que les nazis c'est très pratique pour les histoires manichéennes façon conte de fée avec des méchants et des bons très typés. Et c'est instructif, presque autant que les récentes manifestations qui m'ont permis d'appréhender avec justesse la profonde réflexion qui émanait des groupes antifachos.


PS : En voyant les images de cette bande annonce je crois que j'ai découvert une raison inconnue de la défaite hitlérienne, les dépenses inconsidérées faites pour confectionner des drapeaux. Regardez n'importe quel film où l'on trouve des nazis et vous verrez leurs couleurs arborés sur chaque mur disponible. Du bunker du Führer, au cas il oublierait à quel parti il appartient, au moindre bivouac en passant par l'expédition destinée à déterrer en toute discrétion je ne sais quelle relique magique et les ruelles du plus modeste hameau ukrainien occupé, les couleurs du IIIe Reich flottent ou plus souvent dégoulinent en kakémonos sanglants.

11/02/2014

Parce que (2)

Il y a quelques jours, j'écrivais que tout débat sur l'immigration était interdit. L'article du journal Metro d'aujourd'hui consacré au récent vote des Suisses sur le sujet me le prouve une fois encore. Les électeurs helvétiques ont eu l'outrecuidance de refuser "l'immigration de masse" par référendum ; ça surprend et horrifie le petit monde politico-médiatique. Je lis dans le chapeau de la première page : « À trois mois des élections européennes, c'est le spectre d'un repli nationaliste qui refait surface ». Notez le vocabulaire totalement neutre. Un spectre ça fait peur, c'est quelque chose que l'on croyait mort mais qui ne l'est pas vraiment, associé à "nationaliste", il n'y a qu'un pas à franchir et on se retrouve aux portes des crématoires de Birkenau. Je tourne la page et le titre de l'article apparaît dans toute sa splendeur : « Immigration – La Suisse rallume la mèche » Et on allume la mèche de quoi ? D'un truc qui explose, avec beaucoup de morts, de blessés, de ruines, etc. Personnellement, j'en déduis que l'immigration-invasion est une évidence pour ceux-qui-décident-pour-nous et que la refuser c'est faire éclater le monde tel qu'ils l'ont planifié. La suite de l'article nous apprend qu'en France une telle ignominie ne pourrait pas se produire car elle fait heureusement partie de l'Union Européenne.

Tout ceci est bel et bon, mais si l'on n'a plus guère le droit de débattre de sujet gravissime pour notre avenir qui sont donc affaires entendues, de quoi peut-on discuter ? Et pourquoi faire ?

Entre parenthèses, le cahier des charges de nos dirigeants établi par Bruxelles est si contraignant que ces derniers apparaissent comme clonés, et que la manière dont se prennent les électeurs pour choisir l'un plutôt que l'autre reste un grand mystère pour moi.