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23/04/2014

Cloaca Maxima

La classe politique ne s'est jamais rendue aussi détestable que de nos jours et pourtant les humoristes semblent curieusement les épargner. Dieudonné excommunié après son procès en sorcellerie, on chercherait vainement un provocateur de la trempe de Coluche ou même de Le Luron. Mais peut-être est-ce simplement parce que la classe dirigeante n'existe plus en tant que telle, elle s'est allégrement mélangée au show-bizz ainsi qu'au monde médiatique et à celui des affaires. Tous les habitants de ce microcosme intrigant, convolant ou couchaillant les uns avec les autres, comment pourraient-ils passer outre l'omerta qui protègent chacun en lui procurant un aspect lissé difficilement attaquable ? Il s'est formé ainsi une oligarchie mondialiste omnipotente et sans contre-pouvoir où les barrières séparatrices jadis franchies en catimini ont été joyeusement abattues, une sorte de soupe primordiale d'où est sorti le hiérarque nouveau, mi-histrion mi-businessman.

Interchangeable, il est capable de gérer n'importe quelle collectivité territoriale de Gibraltar à Reykjavik à la manière d'un directeur muté selon les bénéfices qu'il a réussi à engranger pour l'entreprise en évitant trop de mouvements sociaux. Un rapide briefing après son arrivée en poste lui permet de connaître les quelques particularités locales, qu'on s'applique d'ailleurs à faire disparaître, afin de ne pas commettre trop d'impairs et le tour est joué. Il lui est aussi utile de bien passer à la télé, nouvel évangile qui dit le bien et le mal, ou, à défaut, d'y avoir beaucoup amis. Sa carrière politique finie - eh oui, ça pousse fort derrière - il se reconvertira dans les affaires où il a tâché de garder un pied. Le peuple ? Il ne dit plus rien, un peu parce qu'il ne sait plus quoi dire par peur, lassitude ou ignorance et beaucoup parce qu'il ne voit pas la raison de critiquer une classe privilégiée qu'il rêve d'intégrer. Cela lui semble d'autant plus facile qu'elle s'est avilie et ne se distingue plus que par l'argent et la notoriété, quartiers de noblesse apparemment à la porté de chacun.

22/04/2014

Musique (346)


Masquer

There was the smell of grease


AZEDIA

Thunder & Lightning


French for Rabbits

A ghosts broken heart

21/04/2014

Une femme avec une tirelire

J'ai appris qu'Ana Torroja l'ex chanteuse du groupe espagnol Mecano et icône de la Movida a été condamné pour une fraude fiscale de près de 800 000 €. Ce qui prouve qu'il est tout à fait possible de chanter en faveur des amours lesbiennes et du Dalaï Lama tout en étant capable de remplir égoïstement son bas de laine au détriment de la collectivité.

Si

"Si Alexandre avait trouvé la mort sur le Granique lors de son entrée en Asie (un cavalier ennemi faillit lui couper la tête en deux) et si les Panzers de Hitler ne s'étaient pas embourbés à quelques kilomètres de Moscou en décembre 1941, quelques historiens pourraient considérer le Macédonien comme un simple mégalomane déséquilibré dont les folles ambitions finirent dans un cours d'eau boueux près de l'Hellespont, et le second comme un conquérant sauvage mais tout puissant, qui, par des batailles brillantes et décisives, triompha du brutal empire communiste de Staline."

Victor Davis Hanson

Carnage & culture

17/04/2014

Et Blondi dans tout ça ?

J'avais tout faux en me moquant des théories selon lesquelles Hitler avait échappé à son juste châtiment dans les ruines de Berlin pour aller finir tranquillement ses jours sous le soleil sud-américain. Là, je suis obligé d'y croire car ce sont des documents déclassifiés du FBI qui relatent son évasion (accompagnée de sa moitié) somme toute classique à base de sous-marin, de complicités des services spéciaux américains et d'hospitalité latine. On peut même voir les fac-similés en ligne, c'est vous dire. Dommage qu'ils soient plus caviardés qu'un écrit du Marquis de Sade passé entre les mains d'une dame patronnesse et que l'homme à l'origine de cette histoire soit un informateur non-identifié.

15/04/2014

On ne sait jamais

Une vidéo réalisée par la ville de Houston au Texas afin de réagir au mieux face à l'attaque d'un "tireur fou" :

Run, hide, fight – Surviving an active shooter event

(Version française par LE FIGARO.fr)

Démolition

Quelqu'un a dit un jour : "une nation c'est un dessein commun". Je crois que la pathologie actuelle de la France vient de ce qu'il n'y ait plus de construction nationale, plus de fierté nationale, plus d'égoïsme nationale ; nous les avons remplacés par une construction européenne purement commerciale, une auto-culpabilisation de chaque instant et un individualiste forcené. Rongée par l'immigration massive, débordée par le mondialisme financier, dénigrée ou oubliée par la majorité, la nation s'effondre en silence par pans entiers. Habituée à ne plus en faire cas, on finit par se dire qu'en fait elle ne laisse aucun vide, qu'elle était réellement plus un carcan qu'une protection, qu'elle n'avait plus sa place dans notre monde et qu'elle sera remplacée par autre chose. Je suis pourtant convaincu que la crise sociétale que nous vivons en ce moment est due à son effacement qui se déroule certes dans l'indifférence générale mais non sans laisser un manque. Bien évidemment, la nation avait ses défauts et ses cruautés, mais je ne vois guère mieux dans les funestes perspectives que l'on nous propose. Pour l'instant, la relative prospérité camoufle les dysfonctionnements du système mis en place et bon gré mal gré donne l'impression d'être sur la bonne voie, mais quand viendra la crise économique majeure et elle viendra, ce sera le moment des douloureuses interrogations. Certains diront enfin que l'effacement historique de la nation était de toute manière inéluctable et que toute forme de communauté est faite pour être dépassée, je reste pourtant persuadé que ce n'était pas son heure et que sa destruction purement artificielle est le dessein d'une minorité.