02/11/2014
Hezbollah
Nassan Nasrallah est le secrétaire général du Hezbollah, un quasi monstre pour les médias mainstream, pourtant son discours me paraît plus nuancé et tolérant que celui d'un BHL ou de bien d'autres.
Pour ceux qui se poseraient la question ; je ne me suis pas converti mais il est intéressant, je crois, d'écouter tout le monde. On est parfois surpris.
Nasrallah : "n'attribuez pas au christianisme les crimes des USA ni à l'Islam ceux d'Al-Qaïda"
Hassan Nasrallah sur l'Etat Islamique : «L’Amérique est la mère du terrorisme»
Sur Youtube on peut trouver d'autres discours de Nasrallah, ils se sont pas tous aussi pacifiques mais il en ressort l'impression d'avoir affaire à un homme fin et intelligent éloigné des clichés habituels.
13:42 | Lien permanent | Commentaires (13)
01/11/2014
Non merci
Est fasciste le système politique qui fait référence à l'Italie mussolinienne et par extension à tout régime ou idéologie qui s'en réclame. Or, par un tour de passe-passe sémantique le système a fait de cet adjectif un synonyme de violent, cruel, arbitraire, autoritaire, raciste etc. bref un synonyme supplémentaire de tout ce qui peut être mauvais. Aujourd'hui presque tout le monde, quelque soit son bord, l'utilise dans cette acception pour disqualifier ses adversaires, avec plus de réussite à gauche qu'à droite qui pourtant persévère dans le procédé. Cet usage empêche toute analyse sereine du fascisme ; la moindre allusion doit être à charge. Comment serait-t-il d'ailleurs possible de trouver sans faire un contresens un seul aspect positif à ce qui est devenu une autre manière de désigner ce qui ne l'est pas ? On trouve ainsi dans les médias des islamistes modérés mais pas l'ombre de fascistes humains. Si des musulmans extrémistes veulent bien se calmer un peu on se doit de le souligner mais les fascistes étant par essence irrécupérables ce n'est pas négociable. Aussi, toute tentative de discréditer nos adversaires politiques en les comparant à des fascistes ou des nazis est inefficace puisque les fachos c'est nous pour le plus grand nombre et le système, et contre-productif puisqu'en qu'utilisant le vocabulaire biaisé de nos maîtres nous ne faisons qu'entretenir et pérenniser gratuitement l'arsenal qu'ils déploient contre nous.
18:55 | Lien permanent | Commentaires (6)
30/10/2014
Choc des cultures
Wikipédia nous explique : "Le surströmming est une spécialité culinaire suédoise à base de hareng de la Baltique qui a fermenté pendant plusieurs mois. Celui-ci se conserve et se vend en conserve. Une fois la conserve ouverte, le hareng dégage une très forte odeur musquée. Le hareng doit être consommé très rapidement, généralement avec des pommes de terre ou un œuf à la coque. Le lait caillé ou la bière accompagnent ce plat."
On peut ainsi voir les Suédois fêter le retour du printemps en s'en délectant en famille... et à l'extérieur, odeur oblige.
Par contre pour l’estomac non habitué les effets peuvent être dévastateurs comme chez cet Américain pourtant amateur de saveurs extrêmes.
Avertissement : la vidéo est hilarante mais franchement dégoûtante.
SURSTRÖMMING CHALLENGE SUPER PUKE EDITION
20:14 | Lien permanent | Commentaires (12)
27/10/2014
Les bêtes (2)
Même si la cause animale nous touche il n'est pas toujours aisé de s'engager aussi des associations nous proposent de les aider en cliquant, tout simplement.
18:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Baigneuse
Cette photo a été prise sur une plage dans les années 20, pourtant l'allure de cette jeune femme semble étrangement moderne et on pourrait presque croire la scène beaucoup plus récente sinon contemporaine.
18:34 | Lien permanent | Commentaires (9)
26/10/2014
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : France
16:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/10/2014
Histoire... (113)
Cinéma Amis lecteurs, Pierre Grumberg, rédacteur en chef-adjoint de Guerres et histoire, est allé voir Fury.... Il est revenu.... et il n'est pas content... voilà ce qu'il en pense Fury nous met en pétard Attention, spoiler ! Certains éléments du scénario sont dévoilés dans cette critique. Si vous voulez préserver le suspens (?), lisez ce texte après avoir vu le film. Pas qu'on vous encourage à y aller… Fury, le film de David Ayer, décrit 24 heures de la vie d'un équipage de Sherman (modèle A4A3E8, avec canon de 76 mm long, pour les puristes) de la 2e division blindée américaine (Hell on Wheels), commandé par le sergent Don « Wardaddy » Collier (Brad Pitt). L'action se déroule apparemment en avril 1945, la date n'étant guère plus précisée. Voilà pour le résumé de ce mauvais film. Pourquoi mauvais ? D'abord parce que fallacieux du point de vue historique. Contrairement à ce qu'explique le texte d'introduction, la 2e division blindée n'a pas terriblement souffert en Allemagne. L'affaire n'a rien eu d'une partie de plaisir, certes, et les Américains ont bien parfois, c'est vrai, rencontré une résistance acharnée et même quelques contre-attaques vicieuses (la 2e DBUS, aventurée du mauvais côté de l'Elbe le 14 avril, se fait ainsi écharper. Ses pertes s'élèvent alors à 6 tués, 23 blessés et 147 disparus, prisonniers pour la plupart). Rien cependant qui évoque l'enfer exposé dans le film, par un phénomène d'inversion assez courant dans le cinéma d'action américain : faire passer une armée victorieuse, à la supériorité écrasante, pour une victime. Pauvres Américains, en effet, dépourvus d'artillerie (à la différence des Allemands) et d'aviation de soutien, privés de personnel compétent, dirigés par des officiers à la limite du burn out ou des bleus incompétents… A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, mais tout de même, se retrouver coincé dans Fort Alamo au milieu du Reich en ruine d'avril 1945, c'est vraiment manquer de chance. Les vétérans contactés pour crédibiliser le film ont d'ailleurs pris soin de prendre leurs distances. |
Source : La page Facebook du magazine Guerres et Histoire
Fury de David Ayer
00:08 | Lien permanent | Commentaires (6)