L'Apocalypse selon Sainte Mite

Humour caustique. CORONA : Panique générale

(Merci à Blumroch)

Chronique du temps de la Covid-19 (5)

Par son calme cette journée m'a paru être un long dimanche matin en ville. Heureusement j'ai des voisins slaves, peut-être russes, qui braillent la fenêtre ouverte et brisent le silence presque sépulcrale de ma rue. J'ai répondu positivement à une demande de ma Direction qui recherche des volontaires en cas de nécessité ; cela me permettra de bouger.

Histoire... (158)

L'auteur, un tankiste allemand, lors de son séjour en Bretagne en 1943 dans un château décrépit :

Plus tard, lors de son rappel sur le Front russe :

Otto Carius

Des Tigres dans la boue

Les mémoires d'Otto Carius, l'As au 150 victoires

 

Chronique du temps de la Covid-19 (4)

Suite à une demande de ma Direction je suis allé travailler pendant trois heures cet après-midi. Sur le chemin du retour dans des rues plus désertes qu'au mois d’août je me suis arrêté à la supérette près de chez moi ; il y manque beaucoup d'articles, mais il en reste suffisamment pour avoir de quoi se sustenter et j'ai enfin trouvé du papier hygiénique. Un ami m'a envoyé des photos prises dans un LIDL de la périphérie "populaire" avec ses rayons entièrement vides.

Chronique du temps de la Covid-19 (3)

Ce matin trois heures après mon arrivée sur mon lieu de travail ma responsable m'a annoncé que je pouvais rentrer chez moi et y rester jusqu'à nouvelle ordre. J'ai suivi les consignes à la lettre.

C'est vu (36)

Quittant une Terre à l'agonie des colons montent dans un gigantesque vaisseau qui doit les emmener sur Mars, malheureusement un boulon (?) dérivant dans l'espace provoque une avarie qui les fera errer dans le cosmos pour toujours. L'héroïne est bisexuelle, les femmes sont plutôt sympas, les hommes autoritaires, violents et sexistes. Comme c'est co-réalisé par une femme et que c'est scandinave il y a des scènes de sexe assez crues. Aniara de Pella Kågerman et Hugo Lilja est un film laid, sinistre, pas toujours cohérent et interminable (il ne dure pourtant que 106 minutes).

Chronique du temps de la Covid-19 (2)

Hier ma nièce a chuté en trébuchant dans la boutique où elle travaille, le client à côté d'elle n'a même pas esquissé un geste pour la retenir ou la relever. Il a expliqué ensuite benoîtement que ce n'était pas par peur de la Covid-19, mais plutôt de se faire réprimander en touchant quelqu'un sans son autorisation. Quelques jours auparavant il s'était fait reprendre vertement dans un supermarché pour avoir ramasser des articles tombés d'un rayon.

Ce matin la supérette à deux rues de chez moi ouverte tous les dimanches matin était fermée sans un mot d'explication.