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30/03/2020

Chronique du temps de la Covid-19 (10)

Depuis le début du confinement je sors sans attestation de déplacement dérogatoire. Je n'ai pas d'imprimante et je n'ai qu'un petit kilomètre aller-retour pour faire mes courses, un matin sur deux. Cependant, payer 135 € au gouvernement n'étant pas une riante perspective et le risque zéro n'existant pas je vais peut-être me résoudre à recopier la version allégée de l'attestation sur papier libre.

29/03/2020

Carte blanche (13)

Laissée à EQUALIZER (deuxième partie) :

 

Les rêves cauchemardeux ont ceci de pénibles qu'ils collent aux semelles comme bubblegum... le vieux gars s'était retrouvé dans le potage après le barouf fumant, à tousser bicoze la black-powder bien dosée charge de guerre c'est vite brouillard au Pont de Tolbiac... c'est comme ça que le récit à repris son cours comme il le raconte :

"...La baraque était à l'écart mais quand même, fallait esgourder que la pétarade n'ait pas attirée les mouches à merde. J'ai tout inspecté, jeté un œil dehors... rien. Il faisait pas nuit noire. Le deux rascals étaient bien refroidis... good new ! mais fallait pas traîner et évacuer ce merdier... dans l' ancienne grange qui servait de garage j' avais - parce qu'on ne sait jamais - des sacs poubelles grand format et un tas de trucs qui peuvent toujours servir, dont de la ficelle costaude.

J'ai mis les bottes de caoutchouc, la combi de mécano et des gants de chantier. Manipuler le grand con s'est avéré pénible, le replier en position fœtale, le ficeler Pfff... pis le rentrer dans le sac... c'est pas aussi simple. Au suivant ! même traitement ! faudra nettoyer le raisinet, et le yaourt qui leur servait de cervelle. Heureusement ils s'étaient pas trop épanchés...

J'avais envisagé la situation et préparé le nécessaire, en cas... parce que c'est pas tout de se dire: "s'il arrive ci ou ça je ferai ci ou ça". non, faut être prêt matériellement, et espérer gérer sans tourner comme une poule sans tête. De la mé-tho-de ! keep coll man ! j'ai commencé à rigoler, les nerfs... j'allais pas non plus leur faire une bénédiction à ces deux enculés, s'ils avaient pu j'étais en rondelles sur le carrelage ! alors no remorse !

J'avais gardé le vieux fourgon de récup d'un pépère décédé de longue date et jamais fait les démarches... merci la paplarophobie ! ...et merci au diable pour charger les deux crevures... une planche pour faire monter la mob... le réservoir à moitié plein ou vide ferait l'affaire... le jerricane de vingt aussi.. en route."

 

Histoire... (160)

En juillet 1953 des civils Sud-coréens pris dans la débâcle des premiers mois de la Guerre de Corée sont bombardés et mitraillés par l'armée américaines alors qu'ils fuient l'avance des troupes communistes.

La bande-annonce (en allemand) du film A little pond de Lee Saang-woo sorti en 2009 :

À lire :

L'article Wikipédia Massacre de No Gun Ri

L'article de Libération L'Amérique hantée par les fantômes du pont de No Gun Ri de Patrick Sabatier

 

Robe

Je crois que le confinement commence à agir sur ma raison ; cette nuit j'ai fait un rêve plutôt insolite. Après quelques hésitations et même si je vais peut-être perdre en conséquence des habitués du blog je raconte :

"Je suis chez un tailleur pour essayer une robe sur mesure (oui, vous avez bien lu !) que j'ai commandée. Il me confie à sa vendeuse-couturière pour faire les dernières retouches et nous allons dans la pièce du fond puisque la boutique n'en comprend que deux et qu'elle ressemble, en fait, à un simple appartement avec des piles de tissus et de vêtement en désordre. J'enlève mon pull et mon pantalon que je pose sur une chaise libre et j'enfile la robe. Elle est rose, évasée et s'arrête à la hauteur des genoux (heureusement il n'y a pas de miroir) et je constate que les manches sont très serrés aux poignets. Je fais remarquer que si je ferme les poings cela risque de les déchirer. La couturière me répond mi-figue mi-raisin que je n'ai qu'à pas le faire. Tout à coup je me rends compte que je ne lui ai pas demandé le prix. Elle me répond : « 2 000 € ». Je répète : « 2 000 € ! » (je suis sûr que j'ai dû crier en dormant). Je rajoute que c'est très cher et elle hausse les épaules. Comprenant que je ne peux plus refuser puisque c'est du sur-mesure je commence à paniquer et j’essaie de trouver un moyen de ne pas la payer tout en cherchant mes vêtement pour me rhabiller. J'ergote qu'elle ne m'avait pas donner le prix lors de la commande, que je n'ai rien signé... Elle part me faire un paquet en disant agacée et un peu dédaigneuse « Tout de suite... » Je propose même de régler en quatre fois, ce à quoi elle répond négativement. Résolu à ne pas payer cette robe hors de prix dont j'ignore toujours la raison de l'achat je cherche une solution et j'en viens à envisager de la laisser et de partir que la couturière soit d'accord ou non."

C'est à ce moment que je me suis réveillé. Je n'ai aucune explication pour un tel rêve sinon que j'ai regardé hier soir des sites sur la mode dans les années 50 avant de me coucher.

28/03/2020

Carcasses

En faisant du tri dans les photos stockées dans mon mobile, j'ai retrouvé cette photo prise mi-février à trois rues de chez moi, à peine à quelques centaines de mètres de l'hyper-centre de Bordeaux. Cela faisait plusieurs semaines que ces deux carcasses calcinées encombraient les trottoirs sans perturber ni la municipalité ni la police, semble-t-il. Celle de gauche a fini par disparaître peu après ; pour une raison mystérieuse la seconde était toujours là il y a dizaine de jours.

carcasses.jpg

C'est vu (37)

Confinement oblige je regarde plus de films que d'habitude. Et grâce au streaming c'est possible non seulement d'avoir un choix certain mais aussi de découvrir des films étrangers mal ou non distribués en France. J'ai ainsi visionné récemment :

Prince of Texas de David Gordon Green

La première demi-heure passée le film se perd en remplissages et scènes convenues. C'est dommage, les personnages et le décor étaient prometteurs.

Acusada de Gonzalo Tobal

Un film au thème classique dont l’intérêt principal réside dans l'ambiance argentine et l'interprétation de l'actrice principale.

Guns Akimbo de Jason Lei Howden

C'est stupide, racoleur, incohérent et malhonnête – notamment pour son message « vous êtes tous de vilains voyeurs amateurs de violence gratuite » alors que le film est destiné à ce genre de public. On sourit au début en voyant le héros déambuler en peignoir, chaussons pattes d'ours et pistolet dans chaque main mais pas longtemps.

Blown the man down de Bridget Savage Cole et Danielle Krudy

Un petit thriller original qui a le mérite de montrer des personnages ni tout noirs ni tout blancs sans tomber dans le relativisme et le cynisme à la mode.

27/03/2020

Bribes d'Occident (61)

Pendant son règne Louis Ier de Bavière constitue la Galerie des Beautés (Schönheitengalerie) demandant au peintre de cour Joseph Karl Stieler de portraiturer les plus jolies de ses contemporaines présentes ou de passage à Munich, sans distinction de classe sociale ou de rang : les portraits de sa sœur l'archiduchesse Sophie, mère de l'empereur François-Joseph Ier et de sa fille la duchesse Alexandra de Bavière côtoient ceux de Charlotte von Hagn, comédienne, d'Hélène Sedlmayer, fille de cordonnier et de Lola Montez, danseuse et aventurière. Ces œuvres peintes entre 1827 et 1850 sont visibles au château de Nymphembourg.

D’après les articles Wikipédia : Galerie des Beautés et Louis Ier (roi de Bavière)