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25/03/2006

Chienlit (2)

- D'abord une dépêche AFP du 24 mars 2006 :
 
La police accusée de laxisme face aux casseurs, Sarkozy muscle les consignes
 
Nicolas Sarkozy a donné vendredi de nouvelles consignes aux forces de l'ordre afin d'arrêter les casseurs, alors que l'opposition et certains témoins accusent CRS et gendarmes mobiles de ne pas intervenir quand les manifestants anti-CPE sont attaqués par des groupes violents.
"Face à l'évolution de la situation, je vous demande de mettre en place des dispositifs particulièrement adaptés à l'interpellation des fauteurs de troubles", a-t-il dit, ajoutant que, si nécessaire, "il faut rentrer à l'intérieur" des cortèges "aller chercher ceux qu'on doit aller chercher".
Jeudi soir à Paris, à la fin de la manifestation de 23 000 à 50 000 lycéens et étudiants opposés au contrat première embauche (CPE), des centaines de jeunes, le visage souvent dissimulé et armés de barres de fer, ont agressé des manifestants ou des passants, et commis des vols et dégradations.
"Intervenez, intervenez", leur criaient, parfois en pleurs, des étudiants ou lycéens victimes d'agressions, de vols ou de véritables passage à tabac, ont constaté les journalistes de l'AFP.
"Mon copain était au sol et une bande lui portait des coups à la tête et au ventre", explique Julie, lycéenne de 16 ans, qui participait à la manifestation "de manière pacifique". "J'ai hurlé aux CRS de l'aider mais ils n'ont pas bougé. Ils ont regardé".
"On se demande si le gouvernement ne cherche pas à "punir" les jeunes qui osent manifester contre lui en ne les protégeant pas des groupes violents", dit Romain, victime d'un vol de portable et d'un passage à tabac devant "des flics restés de marbre".
Des accusations relayées par le Mouvement des jeunes socialistes, qui a affirmé que des étudiants parisiens "pris au piège" se sont fait "tabasser par des casseurs sous les yeux des CRS". Les ténors du parti ont embrayé, François Hollande estimant notamment que le pouvoir n'était "pas fâché qu'il y ait des incidents".
Vendredi, recevant une centaine de membres des forces de l'ordre place Beauvau, le ministre de l'Intérieur a répondu en musclant les consignes, demandant aux forces de l'ordre des "dispositifs" pour interpeller les casseurs à l'intérieur des cortèges "s'il le faut".
Depuis le 16 mars, quand les manifestations ont commencé à être infiltrées par des groupes violents, les policiers sont placés devant un "choix cornélien", explique Jean-Claude Delage, d'Alliance (second syndicat des gardiens de la paix): "Il nous faut protéger de très jeunes lycéens qui défilent sans réel service d'ordre et en même temps aller chercher des voyous. Il nous est difficile d'appliquer à la fois la consigne de fermeté à l'égard des casseurs et de sang-froid à l'égard des manifestants autorisés".
Dominique Achispon, du syndicat national des officiers (SNOP,majoritaire) souligne la difficulté de l'exercice. "Dans les manifestations de jeunes, il faut à tout prix éviter les mouvements de foule, de panique qui risquent de se produire si nous intervenons en force".
Les "JV" (jeunes violents) comme les appellent les RG, ne sont pas homogènes, ont noté les journalistes de l'AFP. La tendance anarchiste et autonome veut s'en prendre aux symboles de l'Etat, notamment la police. Certains groupes organisés viennent pour commettre des vols, et pour d'autres, proches des émeutiers de novembre, casser est un moyen d'expression.
Enfin, certains étudiants estiment que la violence est devenue légitime dans la mesure où le gouvernement n'a pas tenu compte du mouvement pacifique.
 
- Ensuite, des événements dont j'ai été personnellement témoin ou qui m'ont été relatés dans les minutes qui suivirent leur déroulement :
 
Vendredi vers 11h30, deux ou trois cents "manifestants" arrivent devant un lycée suivit par deux policiers en scooter, trouvant le portail fermé, ils le poussent jusqu'à ce que la serrure cède. Ils envahissent la cour puis pénètrent dans un bâtiment. Sur leur passage, ils arrachent les affiches, brisent des vitres et les pots de plantes vertes, enclenchent les système d'alarme incendie, décrochent les poubelles et les extincteurs pour s'en servir comme projectile. Ils pénètrent dans une classe où a lieu un cours et s'en prennent au professeur qui est dégagée par ses élèves. Ils ressortent enfin du lycée de l'autre côté. Entre temps, une élève, poussée contre une porte, à l'arcade sourcilière ouverte et le sac à main d'un professeur est volé, en essayant de la reprendre, une autre élève reçoit un coup au visage, heureusement sans gravité. Ils restent une cinquantaine de manifestants qui essaient d'entrer à nouveau dans l'établissement, ils ont des tournevis et des clés anglaises afin de démonter le portail. Le directeur, quelques élèves et des professeurs leur font face. Ils sont hués, menacés, insultés, bousculés, mais après quelques échanges de coups, les jeunes finissent par partir en promettant de revenir dans l'après-midi. Arrive un motard de la police, pris à partie par le directeur, il ne répond rien et regarde ailleurs l'air agacé puis finit par répondre "moi aussi j'ai été caillassé". Le chef de l'établissement rentre dans son bureau pour appeler la police et lui demander une protection pour l'après-midi. Devant le refus des fonctionnaires, il décide de fermer le lycée jusqu'à nouvel ordre afin d'assurer la sécurité des élèves et du personnel. Le bilan des dégâts matériels et corporels ne sont pas trop important, mais c'est grâce au calme et à la détermination du personnel et aussi à une part de chance, les projectiles n'ayant atteint personne. De nombreux adolescents et la professeur bousculée ont été choqués devant tant de violence, le directeur adjoint me dira que ce qui l'a le plus impressionné c'est la haine que l'on pouvait lire dans les yeux de certains jeunes.


Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Le Lot-et-Garonne

Les moulins

 

23/03/2006

L'Aurore aux doigts de rose

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Andrew Graig

Peacefull dawn

Sur le volcan

Mais le tout petit bourgeois sourd et aveugle reste bouffon sans le savoir. Encore miraculeusement à l'aise dans ses grasses prairies d'Occident, il crie en louchant sur son plus proche voisin : "Faites payer les riches !" Le sait-il seulement, mais enfin le sait-il ! que le riche c'est précisément lui, et que ce cri de justice, ce cri de toutes les révoltes, hurlé par des milliards de voix, c'est contre lui et contre lui seul que bientôt il s'élèvera ? C'est tout le thème du Camp des Saints. Alors, que faire ?

Je suis romancier. Je n'ai pas de théorie, pas de système ni d'idéologie à proposer ou à défendre. Il me semble seulement qu’une unique alternative se présente à nous : apprendre le courage résigné d’être pauvres ou retrouver l’inflexible courage d’être riches. Dans les deux cas, la charité dite chrétienne se révélera impuissante. Ces temps-là seront cruels.

Jean Raspail

Le Camp de Saints

Préface à la troisième édition

Chiffres

Pour les matheux et aussi ceux qui le sont moins : Les maths magiques, un site passionnant sur... la magie des mathématiques.

Leçon d'anatomie

Avant-hier, deux adolescents dans le tram :

- T'es sûr, ça la gêne pas à ta mère que je vienne ?

- Mais non, viens je te dis, ma mère, elle s'en bat les c... !

Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Rétrospective (4)

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L'Abbaye

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La maison de Picassiette et ici

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La Cité radieuse et ici

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Gourdon (06)

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Gordes (84)

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Avallon et ses environs (89)

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L'Yonne (89)

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Villeneuve-lès-Maguelone (34)

L'ancienne cathédrale (et ici et ici)

Amboise (37)

La pagode de Chanteloup