Le tour de France des monuments (choix totalement arbitraire) : Fontevraud l'Abbaye (49)

L'Abbaye

Dernier voyage

Arnold Böcklin

L'île des morts (1883)

Homo sapiens

Personnellement, les sévices de la prison Abu Ghraib ou le meurtre barbare d'Ilan Halimi ne m'ont pas spécialement surpris. Je crois que nous sommes toujours semblables au premier homme qui a fracassé le crâne de son voisin pour lui voler sa femme, sa part de mammouth ou tout simplement parce que son faciès de lui revenait pas. Des millénaires d'"évolution" n'y ont rien changé, seules les lois et la peur du gendarme associées à une certaine opulence matérielle nous ont partiellement apprivoisé. Qu'il arrive une crise majeure ou un affaiblissement de l'état et toutes les belles théories humanistes seront désespérément obsolètes pour un bon moment.

Chienlit

Lors des manifestations contre le CPE les étudiants qui ont occupés certaines universités y ont commis de nombreux actes de vandalismes dont, à la Sorbonne, le sabotage des canalisations électriques et de gaz, la destructions par le feu de mobiliers et de livres de valeurs et le saccage de divers matériel pédagogique... En bref, ils se sont rendus coupables d'actes que nos bien-pensants qualifieraient allégrement de fascistes si ces gentils "apprenants" en colère n'eussent pas été de gauche.

Définitions

 Le sens du progrès. Une approche historique et philosophique.
 
Futurocentrisme : Lorsque naît l'idée de progrès au XVIe siècle, se développe un état d'esprit essentiellement tourné vers le futur. Ce futur est idéalisé et apparaît désirable : l'humanité est en route vers l'âge d'or. Le culte de l'avenir est solidaire de la foi dans le progrès.
Darwinisme social : Pour les tenants de la théorie de Spencer, le moteur de l'histoire est constitué par le couple sélection naturelle/lutte pour l'existence. La survie des « plus aptes », qui lèguent leurs qualités héréditaires, engendre le progrès. Cette théorie implique une quasi-identité entre le monde de la nature et le monde social.
Nostalgie du progrès :  Privé du progrès, on est privé du confort que procurait l'idée d'un progrès inéluctable et global, tel qu'il a été théorisé depuis les Lumières jusqu'au marxisme. L'apparition récente de nostalgiques du progrès est un signe fort que le progrès n'est plus une évidence au début du XXI ^ème siècle.
Bougisme :  Ultime avatar du progrès, surgi de sa décomposition, le bougisme est l'attitude contemporaine par excellence. Alors que l'idée de progrès mettait les gens en mouvement en vue d'une fin, il s'agit là d'un mouvement sans but final : c'est le culte du mouvement pour le mouvement, l'impératif de « bouger avec ce qui bouge ».
Méliorisme : Face à la lente agonie de l'idée de progrès, il faut tenter d'en conserver le principe actif. Le méliorisme est une volonté de progrès en réaction contre le nihilisme ambiant, mais qui a renoncé à l'utopie de réaliser la perfection ici-bas.
 
In L'Expension.com

Le tour de France des monuments (choix totalement arbitraire) : Grand (88)

Le site gallo-romain

 

Le combat

Paolo Uccello

Saint Georges et le dragon