23/03/2006
L'Aurore aux doigts de rose

Peacefull dawn
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Sur le volcan
Mais le tout petit bourgeois sourd et aveugle reste bouffon sans le savoir. Encore miraculeusement à l'aise dans ses grasses prairies d'Occident, il crie en louchant sur son plus proche voisin : "Faites payer les riches !" Le sait-il seulement, mais enfin le sait-il ! que le riche c'est précisément lui, et que ce cri de justice, ce cri de toutes les révoltes, hurlé par des milliards de voix, c'est contre lui et contre lui seul que bientôt il s'élèvera ? C'est tout le thème du Camp des Saints. Alors, que faire ?
Je suis romancier. Je n'ai pas de théorie, pas de système ni d'idéologie à proposer ou à défendre. Il me semble seulement qu’une unique alternative se présente à nous : apprendre le courage résigné d’être pauvres ou retrouver l’inflexible courage d’être riches. Dans les deux cas, la charité dite chrétienne se révélera impuissante. Ces temps-là seront cruels.
Jean Raspail
Le Camp de Saints
Préface à la troisième édition
21:25 | Lien permanent | Commentaires (4)
Chiffres
Pour les matheux et aussi ceux qui le sont moins : Les maths magiques, un site passionnant sur... la magie des mathématiques.
21:10 | Lien permanent | Commentaires (2)
Leçon d'anatomie
- T'es sûr, ça la gêne pas à ta mère que je vienne ?
- Mais non, viens je te dis, ma mère, elle s'en bat les c... !
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Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : Rétrospective (4)
Grand (88)
Les Eyzies (24)
Paris (75)
Chartres (28)
La maison de Picassiette et ici
Marseille (13)
Chassenon (16)
Gourdon (06)
Le Château et ici
Roujan (34)
Gordes (84)
Avallon et ses environs (89)
L'Yonne (89)
France
Villeneuve-lès-Maguelone (34)
L'ancienne cathédrale (et ici et ici)
Amboise (37)
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21/03/2006
L'exploratrice

Robert Vonnoh
Jardin de paysanne
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Une autre jeunesse
Une alouette s'envola du champ de blé devant moi. Sans doute y avait-il de nombreux cadavres polonais de ces côtés, car pendant la journée, quand le soleil ardent de ce chaud moi de mai tombait sur la plaine, de lourdes émanations s'élevaient du sol. Aucun de nous ne s'était donné la peine d'y faire des recherches. Durant le jour nous étions couchés complètement nus dans le sable brûlant et nous nous laissions rôtir par le soleil. Un après-midi que l'on nous avait attaqués, nous n'avions pas eu le temps de nous rhabiller, et le spectacle avait dû être étrange de ces hommes nus, debout dans les tranchées, déchargeant leurs fusils et qui ensuite s'étaient élancés, le corps luisant, le fusil à la main, une jeunesse blanche et brillante, nue et guerrière, sous le soleil radieux. Même à travers bois, entre les troncs d'arbres, les corps minces avaient continué à briller, et cette attaque avait été la plus folle, la plus ailée que j'aie jamais vécue.
Ernst von Salomon
Les réprouvés
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