09/11/2015
Champ d'étoiles (46)
Trois petites choses pour en finir avec Saint-Jacques :
Je remercie mon frère qui a pris le temps de numériser les photos prises lors de mon pèlerinage. La qualité des images est celle d'un jetable d'il y a plus de dix ans que j'ai légèrement améliorée afin de raviver les couleurs. J'ai même ajouté quelques photos pour illustrer les premiers billets de mon périple.
Une anecdote que je n'ai curieusement pas noter dans mon journal mais dont je me souviens. Le lendemain (ou peut-être le surlendemain) de mon anniversaire j'ai vu, bombé sur un muret, alors que je marchais sur le Chemin en Galice : « Bon anniversaire » en français suivit de mon prénom. Étrange coïncidence.
Bizarrement, l'arrivée à Santiago, pourtant but ultime, ne m'a procuré aucune émotion particulière comme si la joie d'y être enfin parvenu était parfaitement contrebalancée par le constat que ma petite aventure qui durait depuis quatre ans s'achevait là.
18:00 | Lien permanent | Commentaires (8)
05/11/2015
Hi ! Hi !
21:20 | Lien permanent | Commentaires (6)
Fans
Le dossier du numéro de ce mois du magazine Historia est consacré à "Ces enfants qu'on fanatise – Spartiates – Jeunesses hitlériennes – Djihadistes". Et c'est tout ? Vous n'oubliez pas les lycéens des manifs de 2002 contre Le Pen au deuxième tour des présidentielles ou ceux de cette année qui sont "Je suis Charlie" sans trop savoir pourquoi, par hasard ? Ces braves petits démocrates qui marchent au sifflet, élevés à la morale républicaine de l’Éducation nationales et à la mièvrerie multicolore de la télévision. On goûtera tout le cynisme de ce genre de publication en notant que le sous-titre de la revue est "Le passé éclaire le présent".
18:42 | Lien permanent | Commentaires (13)
04/11/2015
Musique (394)
Max Richter
Dona Novis Pacem 2
Tanko
The trip
MIIA
Dynasty
20:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Angles
Prenez un individu ordinaire, suivez-le pendant un mois avec une caméra pour filmer son quotidien et avec cet enregistrement faites deux documentaires. Pour le premier montage enlevez tout ce qui peut nuire à l'image négative qu'il peut renvoyer et laisser par exemple ses démonstrations d'affection avec ses enfants, sa compagne, l'aide qu'il peut apporter à ses amis et ses collègues, les bons moments qu'il passe avec les uns et les autres etc. Pour le second ne laissez au contraire que les petites lâchetés ou mesquineries dont chacun est capable, les moments de colère ou de paresse etc. Dans le premier cas vous aurez un individu tout ce qu'il y a de sympathique et dans le second quelqu'un de moralement repoussant. Imaginez maintenant que ce ne soit pas un mais dix, cent ou mille documentaires que l'on présente pendant des années de l'une ou l'autre face de cet homme, toujours la même, pour servir un quelconque intérêt. Comment le spectateur peut-il douter de la justesse de l'opinion qu'il s'est faite de cet individu ? Par une sorte de formatage, son esprit devient incapable de s’ouvrir à une vision autre. Il repoussera la perspective d'une réalité différente par peur d'être déstabilisé, de renier tout ce qui lui a procuré un certain confort intellectuel pendant une très longue période, de ne plus penser comme ses proches, d'avoir à revisiter ses notions sur le bien et le mal...
18:07 | Lien permanent | Commentaires (2)
03/11/2015
Retraite
Hoplite a remisé sa panoplie guerrière, déposé sa cuirasse et son lourd bouclier. Pour combien de temps ?
21:30 | Lien permanent | Commentaires (5)
Quelques barricades
La crise des migrants peut-elle disloquer l'UE comme certains se mettent à espérer et permettre un retour des nations ? Je n'y crois pas, les intérêts en jeu sont trop grands et les lobbies trop puissants pour que les réactions de certains états et de certaines personnalités puissent être autre chose que des combats d'arrière-gardes voués à l'échec à courts termes. L'Européen ou ce qu'il en reste est trop frileux, il préfère conserver ses acquis même s'ils s’étiolent et continuer à croire au Système qui lui permettra peut-être un jour de sortir du lot plutôt que de tenter une aventure qu'on lui décrit comme hautement risquée sinon mortifère. Pourvu qu'il surnage, lui et ses proches, c'est tout ce qui l'importe : sans identité il n'y a pas de solidarité collective et nous ne sommes plus un peuple. Pour que l'affaire ait une chance de réussir il eut fallu que l'arrivée des migrants se superpose à une crise économique aux effets visibles plus dévastateurs que ceux que nous vivons actuellement mais banques, politiques et médias font tout ce qui est en leur pouvoir, qui est immense, pour masquer l'ampleur des dégâts. Alors l'UE est encore là pour longtemps à moins que tout ne s'effondre, ce qui n'est évidemment pas souhaitable.
19:43 | Lien permanent | Commentaires (0)