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12/11/2015

Lâches

« C'est un lâche ! » disons-nous parfois en guise de conclusion. Mais à partir de quand sommes-nous lâches ? Ne l'avons-nous pas tous été dans notre vie ? De petites lâchetés, peut-être justifiées, mais que nous préférons tout de même enfouir dans notre mémoire.

Et il y a celui chez qui ce trait de caractère semble occulté les autres, paraît guider sa manière de vivre. Encore qu'ici on puisse distinguer, il me semble, deux grandes figures ; celle de celui qui cède par habitude, par facilité, par intérêt, par manque de moralité et de dignité, et qui n'en garde aucun trouble et l'autre, celle du maudit, du tourmenté qui s'en veut d'agir ainsi mais chez qui quelque chose un jour s'est brisé et n'a jamais pu être réparé.

 

Sont fort ces nazis ! (63)

« Découvrez l’histoire secrète de la Seconde Guerre mondiale. Découvrez comment un petit groupe d’hommes et de femmes héroïques affrontent les incroyables machines de l’ingénierie nazie, s’opposent à l’alliance contre nature de l’acier et de l’occulte et dévoilent des conspirations venues de la nuit des temps. La Guerre Secrète a commencé !

Achtung ! Cthulhu est un univers de jeu de rôle basé sur une version horrifique de la Seconde Guerre mondiale [...] »

Entre monstres il fallait bien qu'ils finissent par se rencontrer. Si vous voulez jeter un œil : Achtung ! Cthulhu. Les figurines valent leur pesant de bretzels. Remarquez que les personnages alliés s'en sortent plutôt mieux esthétiquement.

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Mon préféré ou comment passer inaperçu en enfilant un manteau.

 

11/11/2015

C'est vu (20)

Dans Insurrection (Miasto 44) de Jan Komasa, nous sommes en 44 à Varsovie où Alicja et Stefan se rencontrent chez les insurgés et tombent amoureux. Sur le thème classique des jeunes idéalistes qui découvrent les horreurs de la guerre nous avons droit à un film très hollywoodien avec beaucoup de moyens et des scènes d'actions spectaculaires. Même si l'ensemble ne présente aucune surprise on suit les péripéties sans s'ennuyer et les faits historiques sont assez bien reconstitués. Bien évidemment, les Allemands sont représentés comme des monstres cruels et nous avons aussi droit à quelques séquences curieuses. En effet, quelle est la première action de guerre que va réaliser le groupe dont font partie nos héros ? Attaquer un arsenal pour voler des armes ou tendre une embuscade à une patrouille ? Non, ils vont libérer des Juifs enfermés dans une pièce sombre et gardés par trois SS. On ignore ce qu'ils font là et pourquoi certains portent déjà la tenue rayée des prisonniers. Plus tard quand un immeuble vole en éclats, peut-être détruit par un mortier géant Karl, les survivants se retrouvent sous une pluie non pas de matériaux divers mais de sang et de bouts de chair comme si on avait dynamité la carcasse d'une baleine. Dommage qu'en ayant acquis aujourd’hui les moyens de faire revivre certaines périodes de leur passé les ex-pays de l'est se fassent dévorer par le made in US et ses complaisances.

Insurrection (Miasto 44) de Jan Komasa

 

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Tout ça...

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...pour ça !

10/11/2015

La guerre...

Insurrection du Polonais Jan Komasa relate l'insurrection de Varsovie en 44. Spectaculaire et avec des Allemands méchants à souhait.

Bataille pour Sébastopol le film russo-ukrainien de Sergeiy Mokritskiy narre les prouesses romancées du sniper Lioudmila Pavlitchenko. Beaucoup de moyens et sans doute peu de nuances, l'envahisseur allemand c'est toujours le croquemitaine pour les Slaves.

Le sujet de Frères ennemis d'Elmo Nüganen, les soldats estoniens engagés aussi bien du côté soviétique qu’allemand, permet plus d’ambiguïté à l'image du sentiment national sur cette période historique.

En France, on a droit à En mai fais ce qu'il te plaît de Christian Carion sur l'exode de 1940 vu à travers les péripéties d'un Allemand anti-nazi qui recherche son fils. Défaite et anti-fascisme...

Plus surprenant, My honor was loyalty, Leibstandarte de l'Italien Alessandro Pepe met en scène un Waffen SS. La bande-annonce ne donne pas l'impression d'un film trop caricatural.

Soumission

"Je me trouvais avec mon frère dans la même colonie de vacances, au centre des Pays-Bas, où nous allions tous les ans. Contrairement à la plupart de nos camarades, qui n’y passaient que trois semaines, mon frère et moi-même y restions tout l’été. Ainsi, au bout d’une première période de trois semaines, il y avait une sorte de transition pendant laquelle les nouveau enfants succédaient à ceux qui partaient. Or mon frère et moi-même étions à ce stade des « anciens » qui connaissaient toutes les ficelles de la colonie. Cette année-là, donc, je décidai de mettre un peu de piment dans ce passage d’une période à l’autre. J’eus l’idée d’introduire un rite d’initiation pour les nouveaux arrivants. Pour en faire un événement particulièrement mémorable, nous plaçâmes une baignoire remplie d’eau presque gelée dans le bâtiment dortoir. Tous les nouveaux apprirent ensuite que, selon la tradition de la colonie, ils devaient y plonger. Aujourd’hui encore, je revois avec une grande clarté une soixantaine de garçons (dont la plupart étaient beaucoup plus grands que nous deux) qui, après avoir docilement fait la queue, s’immergèrent, l’un après l’autre, dans notre bain sibérien. Tout allait comme prévu jusqu’au moment où le directeur de la colonie passa par hasard. Se remettant vite de sa stupeur, il rompit le charme : il incita les nouveaux à se révolter, en leur faisant remarquer qu’ils étaient soixante contre seulement deux, et les poussa à nous rendre la monnaie de notre pièce. À l’issue d’une lutte prolongée, nous avons reçu une correction bien méritée. Je conserve néanmoins en mémoire l’image de ces deux petits garçons qui, grâce à une détermination et à une force de persuasion hors du commun, réussirent à amener un grand groupe d’enfants à se soumettre à une épreuve extrêmement désagréable." 

Manfred Kets de Vries

Combats contre l’irrationalité des managers

09/11/2015

Ra-ta-ta-ta !

« Sagesse d'un vétéran de la Seconde guerre :

Si vous rencontrez une unité que vous n'arrivez pas à identifier, tirez une rafale au-dessus des têtes de façon à ne toucher personne.

Si la réponse est une salve rapide et précise de fusils ce sont des Britanniques.

Si la réponse est un p** de déluge de feu de mitrailleuses ce sont des Allemands.

S'ils jettent leurs armes et se rendent ce sont des Italiens.

Et s'il ne se passe rien pendant cinq minutes et qu'ensuite votre position est anéantie par un pilonnage d'artillerie ou une attaque aérienne ce sont des Américains. »

Source : ?