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15/11/2008

Une définition

''Cette France, dont nous sommes les héritiers, s’est historiquement constituée en nation. Il aurait pu en être autrement. C’est un fait, cependant, contre lequel il n’est pas permis d’aller sans manquer à la piété envers les ancêtres. Si, demain, la France cessait d’être une nation, elle cesserait d’être. Aucun d’entre nous n’a le droit de décider que la nation ne sera plus. Le nationalisme français se veut donc uniquement de conservation. Il refuse toute volonté d’impérialisme, tout dessein agressif. Il s’agit pour lui de maintenir l’œuvre des pères. C’est que, effet, dans un pays comme la France, la nation préexiste au nationalisme. Il a fallu, pour la forger, plus d’un millénaire. Pas davantage, il n’est fait de mépris ou d’hostilité envers les autres peuples. Se reconnaître héritier d’une certaine Histoire, c’est admettre qu’il y a d’autres héritages et des Histoires différentes. Pas plus que nous n’admettons d’être dépossédés, nous ne concevons de déposséder. Le respect d’autrui nous conduit à admettre que les nations n’obéissent pas à la même règle de constitution. Une raison unique ne gouverne pas les empires.''

 

Louis Daménie

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : France

Les édifices catholiques majeurs (avec liens éventuels) sur le site Giga-Catholic Informations (malheureusement en anglais)

 

14/11/2008

Soldat de fortune

A Condottiere Lord Frederick Leighton.jpg

 

Lord Frederick Leighton

A Condottiere

 

13/11/2008

Rébus très facile

REBUS.jpg

Coucou ! (4)

Comme le titre l'indique, c'est la suite de Coucou !, Coucou ! (2) et Coucou ! (3).

 

Ainsi, après avoir vainement tenté de vérifier si je ne possédais pas un poste de télévision le 4 avril 2006 puis le 17 août 2007, voici que le Trésor Public a récidivé hier en envoyant un de leurs agents à mon domicile. Peine perdue, j'étais cette fois encore absent, m'obstinant à travailler durant la journée. Je ne sais pas si l'avis de passage est similaire à celui de l'année dernière (eh oui, j'y ai droit tous les ans !) mais je vous recopie le texte afin de vous permettre de goûter toute la richesse du style administratif :

 

Madame, Monsieur,

 

Je me suis présenté à votre domicile le 12/11/2008 [Cette manie de mettre ''2008'' au lieu de ''08'' comme si je pouvais croire que ce courrier ait pu resté coincé dans ma boîte à lettre depuis 1908 !] afin de vérifier, comme vous l'avez déclaré sur votre déclaration de revenus établie en 2007, qu'aucune de vos résidences n'est équipée d'un appareil récepteur de télévision. [La phrase est toujours aussi bancale qu'il y a deux ans mais elle a été légèrement modifiée : me voilà nanti de plusieurs résidences potentielles que la visite d'une seule permettra de confirmer ou d'infirmer la présence d'un téléviseur dans toutes les autres, ou un truc comme ça. Notez aussi le magnifique ''comme vous l'avez déclaré sur votre déclaration''.]

En raison de votre absence [Pardi !] lors de ce premier passage [Menteur ! C'est le troisième. À moins qu'il me sous entende qu'il y en aura d'autres bientôt. Diable !], je n'ai pas pu procéder à cette vérification.[C'est bien regrettable.]

Si toutefois vous déteniez un appareil récepteur de télévision [Je vais mieux chercher j'en ai peut-être un caché quelque part], je vous invite [comme c'est mignon] à régulariser votre situation [J'ai l'impression d'être un sans papier tout à coup] en renvoyant la déclaration rectificative ci-dessous complété et signée. Un avis d'imposition de 116 euros [Non ! c'est beaucoup trop] vous sera ultérieurement adressé et, à titre exceptionnel [Ils me font le coup chaque année], aucune amende ne vous sera appliquée [Ces Messieurs sont trop bons], pour la redevance audiovisuelle de 2007.

Si vous confirmez ne pas détenir d'appareil récepteur de télévision, vous devez également renvoyer la déclaration ci-dessous complété et signée. [Et comment que je m'en vais le faire !]

Je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire et vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de ma considération distinguée. [En doutant de ma bonne foi ?]

 

Je vous épargne le coupon réponse et la Note annexe (enfin si ça intéresse quelqu'un, voir ici quand elle s'appelait la Note d'information).

 

À l'année prochaine !

12/11/2008

Où il est question de trains, de Métro, de tram, d'extrêmes et d'explications cristallines

Qu'est-ce que j'apprends ce matin en parcourant mon journal gratuit quotidien ? Que les récents sabotages sur les lignes SNCF n'étaient pas dûs à l'extrême droite comme je le pensais, mais à l'extrême gauche, pardon, à l'ultra gauche. Parce que la gauche c'est plus complexe que la droite, voyez-vous. Pour faire simple, l'extrême droite c'est tout ce qui à droite de Sarkozy (certains disent même : à droite de la gauche), on y trouve de Villiers, Le Pen, les Royalistes, les curés en soutane, les Nationalistes, les Identitaires, les Souverainistes, les Skinheads, les Fachos, les Néo-Nazis... Bref, une ménagerie de bêtes féroces, toujours occupées à dire ou faire des horreurs racistes les rares jours où elles ne sont pas trop imbibées de mauvaises bières ou accaparées par leurs tractations destinées à faire cloner le Maréchal par les Raëliens. L'extrême gauche, par contre, c'est ce qui est à gauche du Parti communiste et c'est des gentils : Alain Krivine, Arlette Laguillier, Alain Besancenot... et plein d'associations destinées à nous rappeler que nous sommes tous égaux et frères sur la planète. Et à gauche de l'extrême gauche, il y a l'ultra gauche. Ne croyez pas qu'ils soient plus méchants pour autant, ils sont justes un peu plus énervés. Dans le cas présent, ils ont décidé de détériorer les caténaires de certaines lignes par solidarité avec les cheminots : puisqu'on vous dit qu'il y a une explication. J'imagine aussi que la vue de ces trains circulant en toute impunité dans la campagne leur a certainement fait penser aux heures les plus sombres de notre histoire durant lesquelles d'autres trains roulaient vers l'Allemagne sans que personne ne tente de les arrêter. Une réédition de la Bataille du rail, en quelque sorte. Résumons : là où l'extrême droite est bête et méchante et très souvent les deux à la fois, l'ultra gauche est simplement un peu énervée et en plus, pour la bonne cause. Autre différence notoire : alors que l'ultra gauche ne compte que quelques dizaines de doux-dingues, l'extrême droite a constitué un réseau international infiltré jusqu'aux postes les plus les importants (suivez mon regard).

 

Mais dans l'article sur les trains sabotés, du journal Métro de ce matin, que je lisais dans le tram (vous suivez toujours ?) il y une sublime explication de Christophe Bourseiller qui est spécialiste en tout et qui écrit des livres pour le dire :

 

"Une série d'actes isolés qui s'apparentent à des cris de colère"

La parole à Christophe Bourseiller, journaliste, écrivain, auteur de "Les maoïstes : la folle histoire des gardes rouges français" (Editions Points, 505 pages, 7,60 euros).

 

Que vous inspire cette arrestation ?

Cela prouve qu'il existe aujourd'hui une mouvance "ultra- gauche", qu'il ne faut pas confondre avec l'extrême gauche, et dont certains membres sont en voie de radicalisation. On assiste à une multiplication des attentats depuis environ un an. Cela indique à l'évidence un bouillonnement.

Le ministère de l'intérieur explique suivre cette « montée en puissance » depuis plusieurs mois. Combien de personnes sont visées ?

L'ultra-gauche se situe à la pointe de l'extrême gauche, dont elle critique l'embougeoisement et les compromissions . C'est une mouvance à la fois floue et élastique. En France, cela représente environ entre 300 et 400 personnes.

Tout le monde dans cet univers ne pratique pas la lutte armée. Il n'existe pas de complots, ni d'actions concertées. On devrait pluôt parler d'une série d'actes isolés, qui s'apparentent sans doute à des cris de colère. Face à la crise, il faut, selon eux, une riposte proportionnelle.

Est-ce cette « institutionnalisation de l'extrême gauche » qui explique ces passages à l'acte ?

Il y a toujours eu deux extrêmes gauche. D'une part, une entité « légale » qui se prête au jeu électoral, tient la révolution pour un acte collectif de la classe ouvrière, et de l'autre côté, une ultra-gauche critique, appelant bien souvent à des débordements.

Vous évoquez des petits courants isolés. Qu'est ce qui les lie entre eux ?

D'une part le rejet de l'extrême gauche officielle, le refus du Léninisme, et le fait d'opérer une sorte de critique de gauche de la gauche. L'ultra-gauche ne se prive pas de critiquer l'extrême gauche comme « l'extrême gauche du capital ».

Cette mauvaise publicité peut-elle nuire aux partis politique tel le NPA ou Lutte ouvrière ?

Je ne pense pas car il existe un fossé entre ces deux partis et ces mouvances. Il y a eu dernièrement un débat sur cette question à propos de Jean-Marc Rouillan, qui anoué un dialogue avec Olivier Besancenot. Mais il faut être clair sur le fait que l'extrême gauche et l'ultra-gauche n'ont pas grand-chose en commun.

Faut-il craindre de nouveaux actes isolés en réaction à ces arrestations ?

Difficile à dire, il faudrait déjà être sûr que les personnes arrêtées sont les responsables de ces actions contre la SNCF. D'autres militants seraient-ils tentés d'agir à leur tour ? C'est envisageable. Il est vrai que l'on assiste à une résurgence des actes violents depuis plus d'un an ; et que d'autre part, la mouvance ultra-gauche s'est considérablement rajeuni, la moyenne d'âge oscillant entre 20 et 30 ans. En cela, l'ultra-gauche à su se renouveler.

Selon vous, pourquoi avoir ciblé la SNCF lors de ces attaques ?

Il est difficile de répondre, sans avoir pris connaissance des raisons avancées par les militants concernés . Il est cependant possible que les saboteurs aient voulu en quelque sorte apporter un soutien aux cheminots, dont les revendications n'ont pas été entièrement satisfaites.

Lors de récentes greves à la SNCF, on a vu circuler des tracts appelant au sabotage, pour empêcher la reprise du travail . Des militants extérieurs ont ils voulu manifester leur solidarité ? C'est une hypothèse envisageable.

Le ministère de l'intérieur estime que ces groupes pourraient avoir des accointances avec des groupes d'ultra-gauche Allemands. Votre sentiment ?

Les groupes se connaissent et se fréquentent, par delà les frontières . Internet favorise un dialogue sans bornes . Mais on est fort loin d'un quelconque complot , ou d'un axe france-allemand.

 

11/11/2008

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Lavardin (41)

Le Château, ici, ici, ici et l'article Wikipedia