15/11/2008
Une définition
''Cette France, dont nous sommes les héritiers, s’est historiquement constituée en nation. Il aurait pu en être autrement. C’est un fait, cependant, contre lequel il n’est pas permis d’aller sans manquer à la piété envers les ancêtres. Si, demain, la France cessait d’être une nation, elle cesserait d’être. Aucun d’entre nous n’a le droit de décider que la nation ne sera plus. Le nationalisme français se veut donc uniquement de conservation. Il refuse toute volonté d’impérialisme, tout dessein agressif. Il s’agit pour lui de maintenir l’œuvre des pères. C’est que, effet, dans un pays comme la France, la nation préexiste au nationalisme. Il a fallu, pour la forger, plus d’un millénaire. Pas davantage, il n’est fait de mépris ou d’hostilité envers les autres peuples. Se reconnaître héritier d’une certaine Histoire, c’est admettre qu’il y a d’autres héritages et des Histoires différentes. Pas plus que nous n’admettons d’être dépossédés, nous ne concevons de déposséder. Le respect d’autrui nous conduit à admettre que les nations n’obéissent pas à la même règle de constitution. Une raison unique ne gouverne pas les empires.''
Louis Daménie
17:46 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Je ne suis pas Français de nationalité (je suis né en Belgique de parents Italiens) mais partiellement Français de culture puisque je partage votre langue, et que je tâche de l'écrire sans faute. J'ai lu et admiré Jules Verne, Molière, Boileau, et tous les auteurs classiques de mes anthologies scolaires. J'aime beaucoup certains vieux films de votre cinéma (et presque aucun dans le cinéma moderne), surtout ceux à dialogues spirituels et percutants, du genre d'Audiard. Ma proximité géographique et linguistique m'associe culturellement à la France. Elle a de la grandeur mais se rapetisse avec le socialisme et elle se dénature avec l'immigration délinquante. Je n'aimerais pas que la France soit dissoute. Son peuple a une identité à juste titre délimitée dans ses frontières. Un peuple et son territoire sont un. Préservez-le.
Écrit par : Ben | 16/11/2008
Merci Ben, ce sont des mots qui font plaisir à lire. Je crois savoir qu'en Belgique le problème est autre.
Écrit par : Pharamond | 16/11/2008
si l'identité demeure, il n'en sera pas de même avec ses frontières, nous aurons bientôt à nos portes un ou plusieurs émirats maures et quelques royaumes bantous.
Écrit par : Paul-Emic | 17/11/2008
Il faudrait les deux, l'identité et les frontières.
Écrit par : Pharamond | 17/11/2008
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