06/11/2008
Rien sur Barack Obama
Au fait, qu'en est-il de la fusillade de Carcassonne du 30 juin ? Quid des blessés ? du tireur ? de son identité ? de sa responsabilité ? de celle de sa hiérarchie ? Mystère et cartouches à blanc.
PS : on parle ''d'erreur humaine'' ; mais ça existe les ''erreurs non humaines'' ?
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05/11/2008
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Angoulême (17)
21:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2008
L'île au trésor
Barry Hilton
Wainting for the dawn
18:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Animation (5)
17:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/11/2008
Méchant garçon (28)
- J'ai vu une interview de Brel ; eh bien, il était drôlement misogyne !
- Quand tu deviens riche et célèbre c'est presque normal.
- Comment ça ?
- Quand tu vois toutes ces femmes te courir après, tu ne peux pas avoir une haute opinion d'elles.
19:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/11/2008
L'intervention
Mathieu et ses parents étaient attablés autour de quelques tartines de pâté. Ces derniers temps n'avaient pas été faciles, le chômage, la crise, la vie chère... Mais on tâchait de faire front, vaille que vaille, en attendant des jours meilleurs. Mathieu était maintenant assez grand pour comprendre et il comprenait.
Tout à coup, la porte s'ouvrit avec fracas et des hommes en tenue de commando entrèrent dans l'appartement.
- Police ! Que personne ne bouge !
Le père commit l'erreur de se lever, le couteau avec lequel il faisait les tartines encore à la main. Il n'eut pas le temps de dire un mot ; deux balles de fusil d'assaut le couchèrent pour toujours. Avant que Mathieu ou sa mère puissent faire quoi que ce soit, les baies vitrées donnant sur le balcon volèrent en éclats et d'autres commandos firent leur apparition au bout de cordes de rappel. La mère de Mathieu fut arrachée de sa chaise, jetée au sol et menottée. Malgré ses cris, on la traîna vers l'extérieur, le corps de son mari suivit le même chemin.
- Secteur sécurisé, vous pouvez entrer.
Quelques secondes après, un homme en costume cravate entra, suivi de trois hommes portant de gros sacs et d'un photographe. On vida le contenu des sacs au milieu de la salle à manger en essayant de constituer une sorte de pyramide. L'homme en costume cravate prit place derrière le tas de conserves de nourriture et demanda à Mathieu de venir le rejoindre. Celui-ci, pétrifié de peur, n'avait toujours pas bougé de sa chaise et ne comprenait pas ce qu'on lui voulait. Le photographe dut l'accompagner en lui disant de ne rien craindre et que l'on faisait tout ça pour lui.
- Je vais commencer à prendre les photos... Monsieur le Maire, si vous voulez bien mettre votre bras autour de ses épaules.
Le flash crépita.
- Voilà, c'est fini.
Tout le monde sortit en parlant fort, laissant Mathieu seul, debout près de la pyramide de victuailles.
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