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01/12/2007

Arche

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Canaletto

London Seen through an arch of Westminster Bridge

Musique (48)

Helium Vola

Mahnung

Dragons

Peut-être tous les dragons de notre vie sont-ils des princesses qui attendent, simplement, de nous voir un jour beaux et vaillants. Peut-être tout l’effroyable est-il, au plus profond, ce qui, privé de secours, veut que nous le secourions.

Reiner Maria Rilke

Grosse cavalerie

Big City est un western tourné quasiment qu'avec des enfants. Pourquoi pas ? Mais à la vision de la bande annonce ça se gâte un peu, Eddy Mitchell oublie de jouer ne serait-ce qu'un peu, et les enfants n'ont pas l'air d'avoir tous la fibre artistique. Soit, essayons d'être indulgent et voyons ce qu'en dit Allociné et là catastrophe, le réalisateur Djamel Bensalah nous dit sans rire : "Sous couvert de divertissement, Big City est une allégorie du monde qui nous entoure. Big City représente l'Europe, la rivière qui entoure Big City, nos frontières de Schengen, et les Indiens, ce sont tous les étrangers qui frappent à notre porte et qu'on ne peut pas ou qu'on ne veut pas accueillir chez nous." et Big City traite également du racisme ordinaire du XIXème siècle "avec d'autant plus de vérité que ce racisme est exprimé par des enfants. Ça rend le discours plus clair et plus violent. Maintenant, la question est : qu'est-ce qui a vraiment changé depuis 1880 ? Malheureusement pas tant de choses que ça. C'est sans doute pour ça que j'ai choisi des Arabes et des Antillais (adultes en enfants) pour incarner les Indiens de Big City. La couleur de peau change, mais les problèmes sont semblables." Le film semble être un condensé nauséeux de tout ce qui plaît au politiquement correct : culte des jeunes, anti-racisme, européanisme béat, ouverture au monde... Vous allez sans doute me trouver bien sévère avec une production destinée aux enfants, mais c'est justement là qu'est le problème, ce genre de propagande est destinée à ceux qui n'ont pas le recul nécessaire pour se faire leur propre jugement. Il n'y a vraiment rien à faire, le cinéma français m'écoeure de plus en plus.

 

 

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Pirou (50)

Le Château

29/11/2007

Crépuscule

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Gerrie Wachtmeester

Vosseberg

Sont sympas ces Francs tout de même

Les Francs répondent à ces cantiques de mort : ils serrent leurs boucliers contre leurs bouches et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que le vent brise contre un rocher ; puis tout à coup poussant un cri aigu, ils entonnent le bardit à la louange de leurs héros :

" Pharamond ! Pharamond ! nous avons combattu avec l'épée.

Nous avons lancé la francisque à deux tranchants ; la sueur tombait du front des guerriers et ruisselait le long de leurs bras. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes poussaient des cris de joie ! le corbeau nageait dans le sang des morts ; tout l'océan n'était qu'une plaie : les vierges ont pleuré longtemps.

Pharamond ! Pharamond ! nous avons combattu avec l'épée.

Nos pères sont morts dans les batailles, tous les vautours en ont gémi : nos pères les rassasiaient de carnage. Choisissons des épouses dont le lait soit du sang, et qui remplissent de valeur le cœur de nos fils. Pharamond, le bardit est achevé, les heures de la vie s'écoulent ; nous sourirons quand il faudra mourir."

Ainsi chantaient quarante mille barbares. Leurs cavaliers haussaient et baissaient leurs boucliers blancs en cadence ; et, à chaque refrain. ils frappaient du fer d'un javelot leur poitrine couverte de fer.

 

René de Chateaubriand

Les Martyrs