04/12/2007
Le Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique... et moi
En rentrant chez moi après une journée de travail, je découvre lovée dans ma boîte à lettre telle une vipère prête à me bondir au visage une enveloppe estampillée ''Trésor public''. J'ai beau faire partie du dit public et de ce fait être un des heureux possesseur de ce fameux trésor, recevoir une missive de ce genre ne m'enchante guère et pour tout dire a plutôt tendance à m'inquiéter. Donc, tout en montant les quelques marches qui mènent à mon modeste logis je déchire fébrilement l'enveloppe au logo tricolore en m'interrogeant sur la nature de la taxe ou de l'impôt que j'ai étourdiment oublié de régler me croyant libre de dépenser mes quelques euros de réserve en achats de Noël. Et... Ô miracle !... je suis à jour, il ne s'agit en fait que d'une proposition sous la forme d'un dépliant délicieusement intitulée ''Pour ne plus avoir à y penser !'' suivi de l'explication limpide ''Pour vos impôts, choisissez le prélèvement à échéance ou la mensualisation'' et agrémenté de la photo d'un couple se prélassant sur des chaises longues en lisant le journal. Sans doute regarde-t-il avec satisfaction toutes les merveilleuses choses réalisées avec leurs deniers s'étaler en pleine page. Le flyer (c'est comme ça qu'on dit je crois) est accompagné d'une lettre cordialement signée ''Votre Trésorier'' où on m'explique la même chose mais en mettant en caractère gras le fabuleux avantage de trésorerie que constitue le prélèvement à échéance : mon compte ne sera débité que 10 jours après la date limite de paiement. Mon Trésorier est trop bon. Mais comme je suis un mauvais citoyen qui ne sait pas saisir la main qu'on lui tend, je m'en vais envoyer le tout rejoindre les débris hétérogènes déposés dans ma poubelle (car, bien sûr, pour aggraver mon cas je ne trie pas). Mon Trésorier (il me plaît d'imaginer avoir un Trésorier à moi) continuera donc à m'écrire régulièrement pour me réclamer tout ce que son métier lui demande de réclamer en me menaçant de diverses pénalités. Que voulez-vous ? j'aime que l'on s'occupe de moi.
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Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : France
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01/12/2007
Arche

Canaletto
London Seen through an arch of Westminster Bridge
22:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Musique (48)
Helium Vola
22:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dragons
Peut-être tous les dragons de notre vie sont-ils des princesses qui attendent, simplement, de nous voir un jour beaux et vaillants. Peut-être tout l’effroyable est-il, au plus profond, ce qui, privé de secours, veut que nous le secourions.
Reiner Maria Rilke
22:00 | Lien permanent | Commentaires (2)
Grosse cavalerie
Big City est un western tourné quasiment qu'avec des enfants. Pourquoi pas ? Mais à la vision de la bande annonce ça se gâte un peu, Eddy Mitchell oublie de jouer ne serait-ce qu'un peu, et les enfants n'ont pas l'air d'avoir tous la fibre artistique. Soit, essayons d'être indulgent et voyons ce qu'en dit Allociné et là catastrophe, le réalisateur Djamel Bensalah nous dit sans rire : "Sous couvert de divertissement, Big City est une allégorie du monde qui nous entoure. Big City représente l'Europe, la rivière qui entoure Big City, nos frontières de Schengen, et les Indiens, ce sont tous les étrangers qui frappent à notre porte et qu'on ne peut pas ou qu'on ne veut pas accueillir chez nous." et Big City traite également du racisme ordinaire du XIXème siècle "avec d'autant plus de vérité que ce racisme est exprimé par des enfants. Ça rend le discours plus clair et plus violent. Maintenant, la question est : qu'est-ce qui a vraiment changé depuis 1880 ? Malheureusement pas tant de choses que ça. C'est sans doute pour ça que j'ai choisi des Arabes et des Antillais (adultes en enfants) pour incarner les Indiens de Big City. La couleur de peau change, mais les problèmes sont semblables." Le film semble être un condensé nauséeux de tout ce qui plaît au politiquement correct : culte des jeunes, anti-racisme, européanisme béat, ouverture au monde... Vous allez sans doute me trouver bien sévère avec une production destinée aux enfants, mais c'est justement là qu'est le problème, ce genre de propagande est destinée à ceux qui n'ont pas le recul nécessaire pour se faire leur propre jugement. Il n'y a vraiment rien à faire, le cinéma français m'écoeure de plus en plus.
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Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Pirou (50)
21:58 | Lien permanent | Commentaires (0)