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15/06/2011

Le jeu des deux images (111)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette fois j'ai un peu corsé l'affaire...

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14/06/2011

À bicyclette...

Une note lue sur A moy que chault ! (que je recopie ici, son auteur ne m'en voudra pas je l'espère) me rappelle une des miennes écrite il y a plus de quatre ans.

Donc la sienne :

Sociologie des nuisibles

Au coeur de cette vaste matière, le vélocypédiste parisien occupe une place non négligeable. Fièrement assis sur son destrier métallique, porteur de toutes les valeurs citoyennes et éco-responsables, héros et héraut du transport alternatif, il file dans les rues, fier comme un paon protégé par WWF et persuadé de n'être pas assujetti aux règles du code de la route ou même de la simple civilité.

Rien ne doit venir freiner la noble course du cycliste urbain, aristocrate du bitume, tellement en rupture avec la tyrannie du beauf en voiture et la banalité moutonnière du piéton.

De gauche mais rétif à la promiscuité olfactivement et parfois physiquement agressive des transports collectifs, rebelle sélectif à la modernité dont il voudrait conserver l'Iphone mais pas les embouteillages, ami du peuple mais pas des pue la sueur aux camions de livraison scandaleusement garés sur les pistes cyclables, le vélocypèdiste parisien jette des regards haineux à ceux qui pensent pouvoir traverser au vert sans devoir affronter sa roue-avant comme à ceux qui osent contester ses rodéos sur le trottoir. N'ont-ils pas compris qui il était? Ne voient-ils pas qu'il est l'Exemple? Celui qui, vivant à Bastille et travaillant dans une boite de com' du Marais, crache sur la « civilisation de la bagnole » et conspue « l'oppression du métro », le mec trop cool qui a tout pour faire un parfait figurant du prochain long métrage de Cédric Klapisch, la mauvaise conscience incarnée du prolo venant de Pierrefitte-sur-Seine avec son break Peugeot même pas aux normes européennes de respect de l'environnement...

Bien sûr, la petite fiotte à mèche et écharpe blanche est un peu moins flamboyante lorsque, à la sortie de son bar à cocktails, elle ne retrouve qu'un pneu solitaire piteusement attaché au panneau de signalisation du coin de la rue mais ce n'est pas ce genre de petit aléa qui va freiner son épopée urbaine et dès demain elle aura retrouvé une nouvelle monture car le vélocypèdiste parisien n'est pas à 300 euros près (ce qu'on aurait pourtant pu croire au moment de régler l'addition du bar...)...

Et la mienne, qui paraîtra sans doute bien fade, mais tant pis :

Kill bike

Je dois confesser qu’en ville les vélos m’ennuient. Loin de moi l’idée de leur interdire d’y circuler, d’ailleurs je compatis sincèrement à leurs difficultés dues à l’incivisme de nombreux automobilistes qui rend leurs déplacements pénibles sinon dangereux, mais une partie non négligeable d’entre eux se croit tout permis. Elle prend les sens interdits, roule sur les trottoirs, emprunte les voies piétonnes, passe quand le feu est rouge, oblige voitures et piétons à les éviter, se dispense de tout éclairage etc. Encouragé par la mode actuelle toujours prompte à culpabiliser l’automobiliste, potentiellement criminel, évidemment pollueur et supposé nanti (l’oppresseur dans toute sa splendeur) le vaillant cycliste oppose la magnifique figure du déshérité. La ville ne lui a pas fait de voies adéquates, les voitures ne le ménagent pas, ils respirent la pollution des autres alors que lui roule écolo. Qu’il circule à bicyclette par goût (gloire au brave qui risque tant pour ne pas salir la planète) ou par obligation (respect pour l’exclu qui symbolise tous les damnés de la terre) il prend les libertés que lui permet son statut, celui d’appartenir à une minorité. Peu importe que le piéton se voit obligé de l’éviter pour ne pas être bousculé et l’automobiliste surpris de faire un écart pour ne pas le percuter : le cycliste est moralement intouchable.

 

13/06/2011

Toujours plus forts !

Vous vous souvenez peut-être de Mamadou N'guéyé qui répare les PC par télépathie ? Mais connaissiez-vous Monsieur N'guélé qui est spécialiste en tout, ce qui permet de gagner du temps, et le Professeur Nounoursin qui s'occupe, entre autres choses, des stades hantés, problème, il est vrai, auquel bien peu de monde s'intéresse ?

 

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Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : France

Le site Patrimoine de France.com

 

Nénuphars

 

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Katarzyna Lappin

Reflections

11/06/2011

Le jeu des deux images (110)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette énigme nous est proposée par L. Chéron.

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J'ai ma petite idée mais je laisse les autres jouer puisque que j'ai une longueur d'avance au niveau du temps de réflexion.

Désolée, j'ai fait erreur...

 

L’ex-résistante avoue 65 ans après

Âgée de 96 ans, l'ancienne résistante néerlandaise a reconnu un meurtre commis en 1946

Après 65 ans, le mystère est levé sur le meurtre en 1946, à Leiden, aux Pays-Bas, de Felix Guljé, un ingénieur néerlandais. L’actuel maire de Leiden, Henri Lenferink, a reçu un courrier en début d’année. "Celle qui a écrit la lettre est une dame de 96 ans, presque 97, qui avoue avoir commis le meurtre de Felix Guljé en 1946", a-t-il indiqué dans un communiqué publié sur le site Internet de la municipalité.

Après deux entretiens avec Atie Ridder-Visser, l’auteure de la lettre, et la lecture d’archives historiques, le maire a confié être persuadé que son récit était véridique, a rapporté l’agence de presse américaine, Associated Press (AP).

Elle confesse tout dans une lettre

Le 1er mars 1946, Atie Ridder-Visser, alors membre des services néerlandais de recherche des collaborateurs frappe à la porte de Felix Guljé. L’épouse de ce dernier se retrouve nez à nez avec la résistante, laquelle prétexte qu’elle doit remettre une lettre à son mari. Se dirigeant à son tour vers la porte, Felix Guljé est aussitôt abattu par Visser, à l’aide d’une arme à feu. L’ingénieur meurt quelques minutes plus tard dans l’ambulance, selon des informations communiquées par l’actuel maire de Leiden, Henri Lenferink.

La victime avait aidé des Juifs à se cacher

Pour justifier son acte, celle qui avait 32 ans à l’époque des faits a expliqué qu’elle pensait alors que l’ingénieur avait collaboré avec les nazis, notamment en réparant un pont détruit par la résistance néerlandaise. Des rumeurs qui se révéleront être fausses. Arrêté à la fin de la guerre, puis acquitté, Felix Guljé était loin d’être celui que Visser imaginait. Celui-ci avait en réalité aidé des Juifs à se cacher pendant la guerre et organisé, chez lui, des réunions clandestines d’une organisation catholique interdite par l’occupant.

Les petits-enfants soulagés

"La famille de Felix Guljé est contente que l’affaire soit classée, même s’ils ne comprennent pas que quelqu’un ait pu faire quelque chose comme ça sans s’informer sur la victime", explique à Europe1.fr, Stefan de Vries, journaliste pour la chaîne de télévision néerlandaise RTL4. Atie Ridder-Visser a pour sa part rencontré deux petits-enfants de la victime, mais n’aurait pas vraiment exprimé de regrets. "Elle a dit avoir fait cette révélation uniquement pour que la famille de la victime puisse fermer le chapitre", rapporte Stefan de Vries.

Celle qui au sortir de la guerre était partie s’installer en Indonésie avant de revenir au pays des années plus tard, ne sera pas inquiétée. Elle ne sera pas poursuivie, son crime étant prescrit depuis 1964. Et même si la législation sur les prescriptions a été durcie par la suite, elle ne s’appliquera pas en l’espèce.

Par Laurent Berbon

In Europe 1 le 10/06/2011 

Il va sans dire que quand les victimes sont juives les crimes sont qualifiés de crimes contre l'humanité et donc imprescriptibles, ce qui nous vaut de voir des presque centenaires impotents traînés devant les tribunaux, mais ceci est une autre histoire...