20/05/2011
Récréation (48)
Le bêtisier des assurances (9)
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20:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2011
« Heinrich ! Sors de ce corps ! »
Tiens, si on parlait de la Croisette ? Non pas pour y débattre de la compétition mais pour noter l'infortune du réalisateur Lars von Trier. Ainsi donc notre artiste qui s'est spécialisé dans le nauséeux bizarre volontiers obscène a affirmé lors d'une interview (je rapporte juste ses paroles pour éviter que l'AFP ne me fonde dessus) :
« Je dis que je comprends l'homme [Adolf Hitler]. Ce n'est pas vraiment un brave type, mais [...] je compatis un peu avec lui. »
« J'ai longtemps pensé que j'étais juif, j'étais très content d'être juif [...]. Mais j'ai découvert que je n'étais pas juif [...], que j'étais nazi, parce que ma famille était allemande, ce qui m'a aussi fait plaisir. »
« Je comprends Hitler. Je pense qu'il a fait de mauvaises choses, absolument, mais je peux l'imaginer assis dans son bunker à la fin. Bien sûr, je ne suis pas pour la Seconde guerre mondiale, je ne suis pas contre les juifs. Je suis avec les juifs bien sûr, mais pas trop... Parce que Israël fait vraiment chier. »
« Ce que je veux dire à ce propos, c'est que j'aime vraiment beaucoup Albert Speer, Même s'il ne fut peut-être pas l'une des meilleures créatures de Dieu, il avait ce talent qu'il a pu exercer [sous le IIIme Reich]. »
Voilà l'objet du délit, le délire provocateur d'un "artiste" voulant faire le malin devant les caméras. Mais voilà, notre bon Lars aurait mieux fait de plaisanter avec le christianisme, l'homme occidental ou avec tout ce qu'il veut mais pas avec le tabou suprême et absolu : le nazisme et donc avec la Shoah. On ne peut pas comprendre Hitler même pour blaguer, on le maudit, point ; ni apprécier le talent de Speer, il a fricoté avec le Bête et a été condamné à Nuremberg, c'est dire. Le verdict n'a pas traîné, Lars peut ranger son smoking et faire ses valises : il est exclu du Festival. On va pouvoir continuer à y faire les marioles et à y bouffer des petits gâteaux entre gens de bonne compagnie.
21:08 | Lien permanent | Commentaires (6)
18/05/2011
Récréation (47)
Le bêtisier des assurances (8)
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21:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Montrésore (37)
21:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2011
Élégante
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Service compris (2)
Non, aucune humiliation, serait-ce celle de mon pire ennemi, me réjouit. Je ne suis pas meilleur qu'un autre mais ce n'est pas dans ma nature, tout simplement. Par ailleurs, je ne vois pas ce qu'il y a d'humiliant à être menotté et incarcéré, il peut même y avoir une certaine grandeur si l'on est innocent ou si c'est pour une juste cause. Ici, l'humiliation vient du chef d'inculpation sordide et de la personnalité du suspect, de l'espèce intouchable en France. Ce qui me fait plaisir c'est la déconfiture du petit marquis et les cris d'orfraie de sa clique qu'on a pourtant connu moins bégueule quand les foudres de la justice s'abattaient sur d'autres :
Martine Aubry (PS). «Heureusement, on est dans un pays où on ne peut pas montrer des hommes et des femmes à ce stade de la procédure menottés. Ça m’a vraiment bouleversée.»
Jean-Pierre Chevènement (MRC). «Le coeur ne peut que se serrer devant ces images humiliantes et poignantes qu’on donne de lui. Un effroyable lynchage planétaire.»
Elisabeth Guigou (PS). «J’ai trouvé cette image d’une brutalité, d’une violence, d’une cruauté inouïe et je suis heureuse que nous n’ayons pas le même système judiciaire.»
20:22 | Lien permanent | Commentaires (6)
Musique (232)
Emmanuel Santarromana
Metropolitain
Schiller
Dream of you
Max Richter
The haunted ocean
(BO du film Valse avec Bachir d'Ari Folman)
19:50 | Lien permanent | Commentaires (2)