25/05/2011
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : France
L'église de votre paroisse, qu'elle soit chapelle ou cathédrale, humble ou prestigieuse... et en souhaitant que ce ne soit pas un produit de "l'architecture contemporaine".
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Personne
20:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Service compris (4)
DSK a une tête de coupable. Soit, l'enquête n'est pas terminée, sa culpabilité reste encore à prouver et sa condamnation ne dépend pas de moi (heureusement pour lui), mais il a une tête de coupable, c'est comme ça. Déjà, avant l'affaire, je lui trouvais un air de gros renard chafouin se pourléchant les babines en regardant de la volaille s'ébattre dans une basse cour mal gardée. Depuis, les photos le montrent non pas comme un innocent victime d'une monstrueuse erreur judiciaire mais plutôt comme un puissant à qui des fâcheux feraient des tracasseries pour des peccadilles, l'homme d'affaire international dont l'embarquement serait retardé par un employé trop zélé de l'aéroport. On attend un peu crispé que tout rendre dans l'ordre parce que tout rentrera dans l'ordre, bien-sûr, mais en attendant on est irrité par ce sans grade visiblement jaloux et aigri qui cherche évidemment à se venger de sa médiocrité. Surtout ne pas le provoquer, on a déjà perdu assez de temps comme ça, et puis il s'agit forcément d'une méprise ou de quelque chose qui concerne les autres voyageurs et dont on est dispensé. Il arrive cependant que l'employé voit son zèle récompensé et que l'avion décolle sans son prestigieux passager qui constate, effaré, que le monde continue à tourner sans lui.
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24/05/2011
Musique (233)
Ludovico Einaudi
Fuori dal mondo
The Amplifetes
Somebody new
Andrea Rossi
Hypnagogia
19:18 | Lien permanent | Commentaires (4)
22/05/2011
Service compris (3)
"DSK, c’est la gauche bobo, la gauche branchée et vide-gousset. Cette gauche conspiratrice et désossée, d’hommes d’affaires et de descentes aux enfers (ou au Panthéon, c’est selon) dont parle si bien Karl Marx, et qui nous rappelle le fourre-tout socialiste du 10 mai 1981 : « A côté de "roués" ruinés, aux moyens d’existence douteux et d’origine également douteuse, d’aventuriers et de déchets corrompus de la bourgeoisie, on y trouvait des vagabonds, des soldats licenciés, des forçats sortis du bagne, des galériens en rupture de ban, des filous, des charlatans, des escamoteurs, des joueurs, des souteneurs, des tenanciers de maisons publiques, des écrivassiers, bref, toute cette masse confuse, décomposée, flottante, que les Français appellent la bohême. » La Bohême ! Les bobos ! Nous y sommes ! Cette gauche est arrivée au pouvoir le 10 mai 1981, date-anniversaire de l’attaque allemande dans les Ardennes : pour le coup oui, nous pouvons parler, nous les derniers patriotes, des heures les plus sombres de notre histoire. Mitterrand le carbonari est arrivé avec son passé trouble et sa poignée de main souillée, avec son ramassis d’instituteurs illuminés, de francs-maçons frelatés, d’aventuriers antiracistes, avec sa clique de banquiers anarchistes, de chaoticiens bien tempérés et de chanteurs un tiers mondains. Depuis on a compris qu’en France il n’y avait plus ni règle ni Etat sauf pour les tout-puissants. Jean-François Revel rappelait quelque part à quelle vitesse la police française, devenue (et on la comprend) si avare de ses efforts, avait retrouvé en une heure le sac volé d’une ministresse socialiste dans le vieux Paris enturbanné par ses soins et ceux de son parti d’en rire. Pour les socialos, c’est vive les potes, pour les Français c’est prenez la porte. En digne rejeton du mitterrandisme, DSK a déshonoré la France. La France décrétée antisémite et pétainiste par la génération racaille du mitterrandisme, et qui n’ose plus juger les maquereaux qui la gouvernent, et qui, paradoxe de l’histoire agonisante de notre oxydent, envoie ses élites se faire prendre la main dans le sac au pays du puritanisme militant. Après les enfants de Pétain, vive les fils de pub les menottes au poing ! Rendez-vous en mai 2012 tout de même. Nous avons encore une chance de ne pas terminer comme la grenouille de la fable de Welles, s’ils ne truquent pas les érections, pardon, les élections..." Nicolas Bonnal |
Via Zentropa
20:08 | Lien permanent | Commentaires (1)
Histoire... (67)
Extrait du documentaire History of World War II : Hiroshima
Filmer Hiroshima
08:14 | Lien permanent | Commentaires (4)
20/05/2011
Mai
Un courant d'air frais passe par la fenêtre que j'ai ouverte en grand pour chasser la chaleur accumulée pendant la nuit. La journée promet d'être chaude, mais pour le moment le contraste entre l'atmosphère de la pièce et l'air qui y pénètre me donne de légers et délicieux frissons. De l'autre côté de la rue me parviennent les cris intemporels des enfants d'une maternelle. Je met un peu d'ordre sur le bureau, sans hâte, avec l'impression qu'un mouvement ou un bruit mal mesuré troublerait la limpidité de l'instant. Je sais pourtant par expérience que je me dois de faire quelque chose, rester immobile dans mon fauteuil à essayer de saisir plus intensément le sortilège qui s'empare de moi ne le ferait au contraire que s'évaporer plus rapidement. Ce matin, pendant ces quelques minutes je crois bien avoir été heureux.
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