30/05/2017
Immortels
"Je ne connais rien de plus grand que l'agonie interminable de ce monde." Depuis que, le 29 mai 1453, les Turcs de Mehmet II sont entrés à Constantinople, il ne reste plus de l'orgueilleux Empire Romain d'Orient qu'une mince bande de terre grecque et chrétienne, là-bas au fond de la mer Noire : Trébizonde – l'empire de Trébizonde. Empire fragile et dérisoire, sur le trône duquel monte, en 1458, David Comnène, ultime rejeton d'une lignée illustre. Le nouveau basileus homme fin et cultivé, philosophe plus que politique, sait que les temps sont proches où la nuit ottomane s'abattra sur sa cité. Il peut bien tenter de gouverner une société en décomposition, fortifier son âme au monastère Suméla, chercher l'alliance de l'émir de la Horde du Mouton blanc, il sait... Les signes sont là : les rats envahissent le palais, les murailles s'effritent, ses proches complotent et trahissent, l'Occident ne répond plus. Un jour de l'année 1461, les Turcs donnent l'assaut... "Il était temps, écrit David Comnène. Encore un peu et nous étions sur le point de nous croire immortels" |
Quatrième de couverture de Trébizonde, avant l'oubli de Joseph Macé-Scaron aux éditions Robert Laffont
23:50 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Damn... Ce roman, je l'avais découvert grâce à la revue *Réaction*.
Écrit par : Blumroch | 31/05/2017
Joseph Macé-Scaron que je n'apprécie pas spécialement avait écrit ici un fort beau livre.
Écrit par : Pharamond | 31/05/2017
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