29/12/2006
Eux et moi
Charles de Gaulle :
Trop jeune pour m'en souvenir.
Georges Pompidou :
Idem. Je me rappelle vaguement ses obsèques.
Valéry Giscard d'Estaing :
Pas grand chose. Seulement le sentiment (trompeur ?) que le pouvoir s'occupait des Français malgré les injustices. Les frontières existaient encore, le Franc aussi et l'Europe n'était qu'embryonnaire.
François Mitterrand :
Le raz-de-marée rose. "Les copains" qui s'introduisaient partout en y prenant toute la place au nom de la liberté. L'impression qu'ils salissaient tout : culture, monuments, langue... Il y a eu Maastricht et les magouilles. J'ai compris que je n'étais pas de gauche.
Jacques Chirac :
Le néant au pouvoir, l'euro dans les porte-monnaie et l'Europe sans limite. J'ai eu la confirmation que je n'étais pas de cette droite-là.
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Légitime défense
Madame C. M. était-elle en légitime défense quand elle a abattu Monsieur K. H. qui s'était introduit chez elle par effraction dans la nuit du 12 au 13 novembre ? Analysons les faits grâce au barème du décret du 28 mars dernier (dit décret Harry Callahan) :
Madame C. M est une femme : - 2 points
Madame C. M. a 71 ans : - 13 points
Madame C. M. vit seule : - 4 points
Madame C. M. est atteinte de la maladie de Parkinson : - 15 points
Madame C. M. a été réveillée en pleine nuit : - 10 points
Madame C. M. était armée d'un 357 Magnum : + 80 points
Total : - 2 - 13 - 4 - 15 - 10 + 80 = 36 points de défense
Monsieur K. H. est un homme : 0 point
Monsieur K. H. a 22 ans : + 17 points
Monsieur K. H. est un voleur multirécidiviste : + 25 points
Monsieur K. H. est toxicomane : - 10 points
Monsieur K. H. est entré par effraction : + 15 points
Monsieur K. H. était armé d'un couteau et d'un pied de biche (10 + 10) = + 20 points
Total : 0 + 17 + 25 - 10 + 15 + 20 = 67 points d'attaque
Les 36 points de défense de Madame M. étant très largement inférieurs aux 67 points d'attaque de K. il est entendu qu'elle a eu entièrement raison et légalement le droit de faire sauter la cervelle de cette petite m... dégénérée !
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Le tour de France des monuments (choix absolument arbitraire) : France
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26/12/2006
Noël

Georges de Latour
La Nativité
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Musique (21)
Mille regretz
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Paix sur la Terre aux hommes de bonnes volontés
Bon, esprit de Noël oblige, je ne dirai du mal de personne aujourd'hui... mais rien qu'aujourd'hui.
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Souvenirs
Ma mère parle avec une vieille dame. Assis dans un fauteuil avec de grands accoudoirs, je reste sans bouger mais je n’écoute pas ce qu’elles disent. Puis ma mère se lève, m’embrasse et me dit de rester avec la dame qui est très gentille, et aussi qu’elle va revenir tout de suite. La vieille dame accompagne ma mère à la porte puis revient vers moi en souriant. Elle me tend la main, sèche et ridée, et me demande de venir avec elle. Elle ouvre une porte et nous entrons dans une sorte de serre. Il y a des plantes partout, certaines sont vertes mais la plupart sont mortes. Au milieu, il y a une petite table en pierre dont le plateau posé sur un pied en colonne représente une rose des vents en mosaïque. Nous la contournons en enjambant des pots renversés par terre. Il y a une lumière bizarre qui passe à travers les carreaux peints de la serre, certains manquent et laissent passer la lumière du soleil qui fait des carrés blancs sur le sol. La vieille dame me dit que personne ne s’en occupe plus depuis que son mari est mort. Elle met un grand chapeau de paille et nous sortons dans le jardin. Nous en faisons lentement le tour parmi les hautes herbes et les fleurs. Elle me tient toujours la main et nous n’entendons que le chant des oiseaux et le bourdonnement des insectes. Elle cueille une cerise et me la donne, elle n’est pas très mûre mais je la mange pour lui faire plaisir. Puis nous rentrons, elle met de la musique, un air au piano, me donne une assiette avec des petits gâteaux et un livre sur les animaux. Elle s’assoie dans un fauteuil en face de moi et reste sans bouger, les yeux fermés, mais je ne crois pas qu’elle dorme. Dans le salon aux volets clos il fait sombre et frais. De longues minutes passent. Enfin, ma mère est de retour, elle demande si j’ai été sage. Puis elle me tourne le dos et parle doucement à la vieille dame. La vieille dame vient m’embrasser, ma mère la remercie, me donne la main et nous sortons dans le bruit de la rue.
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