statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/12/2007

Solstice

En ce moment j'ai beaucoup de mal à écrire des notes pour mon blog. Les idées sont là mais une certaine lassitude ne m'encourage pas à les ordonner ni à les structurer. Peut-être cela ira-t-il mieux après les congés de fin d'année.

 

Le ciel est par-dessus le toit

 

 

Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

- Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?

Paul Verlaine

 

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : France

Le patrimoine aéronautique

12/12/2007

Le manteau

 
f8d4685d374f7d1940ba093ddac0ab33.jpg

Carl Georg Hasenpflug

Vue d'une ruine de monastère

 

Musique (49)

Try Yann

Pelot d'Hennebont

 

Ma chère maman je vous écris
Que nous sommes entrés dans Paris
Que je sommes déjà Caporal
Et serons bientôt Général

A la bataille, je combattions
Les ennemis de la nation
Et tous ceux qui se présentiont
A grand coups de sabres les émondions

Le roi Louis m'a z'appelé
C'est "sans quartier" qu'il m'a nommé
Mais "sans quartier", c'est point mon nom,
J'lui dit "j'm'appelle Pelot d'Hennebont"

J'y aquiris un biaux ruban
Et je n'sais quoi au goût d'argent
Il dit boute ça sur ton habit
Et combats toujours l'ennemi

Faut qu'ce soye que'que chose de précieux
Pour que les autres m'appellent monsieur
Et foutent lou main à lou chapiau
Quand ils veulent conter au Pelot

Ma mère si j'meurs en combattant
J'vous enverrais ce biau ruban
Et vous l'foutrez à votre fusiau
En souvenir du gars Pelot

Dites à mon père, à mon cousin
A mes amis que je vais bien
Je suis leur humble serviteur
Pelot qui vous embrasse le cœur

Petit théâtre ambulant (4)

Dans le tram une jeune femme vient s'asseoir à côté de moi. Elle est bien plus grande et corpulente que moi, et me voici écrasé contre la paroi, les épaules rentrées, essayant de me faire aussi petit que possible. Malgré la gène, j'imagine le spectacle ridicule que nous offrons tous les deux : elle, imposante, débordant de son siège et moi, l'air penaud, à demi caché par sa doudoune, et il me vient alors une envie de rire que j'ai toutes les peines à réfréner.

 

-

-