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23/02/2008

Encres

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Diane Andrews Hall

Piercing light

Independance day

Vous connaissez sans doute les Teletubbies ces drôles de créatures avec un écran en guise d’abdomen ayant pour biotope une moquette verte et auxquels il arrive des aventures extraordinaires et incompréhensibles aux communs des mortels. Eh bien moi je déteste les Teletubbies ! On va me rétorquer que ce genre d’émission conçu pour les moins de 4 ans n’est pas vraiment destiné à un public adulte. Là n’est pas le problème, dans ''Teletubbies'' il y a ''télé'', et je trouve scandaleux de programmer les enfants à aimer la télévision dès leur plus jeune âge ; déjà qu’ils sont trop souvent mis devant le petit écran pour laisser leur parents tranquilles, cette mise en abîme d’écrans dans l’écran à quelque chose de réellement malsain. Qui plus est, ils sont franchement hideux, ni animaux, ni humains ils me font penser à une avant-garde extra-terrestre chargée de s’occuper des plus jeunes en premier. Je vous conseille la lecture d’un texte plutôt pertinent de l’écrivain Bret Easton Ellis sur le sujet. Et pour finir voici un site défouloir interactif de très mauvais goût mais assez amusant.

La voiture par Nintendo ?

La nouvelle Mercedes Benz SCL600

 

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Lormont (33)

Le Musée National de l'Assurance maladie

20/02/2008

Instantané

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Damian Loeb

Can't you take a joke

Musique (57)

The Moody Blues

The nights in white satin

 

THE slow, et la version française (j'aime bien aussi) :

 

Marie Laforêt

Blanches nuits de satin

 

Le sultan

Dans les montagnes de Cachemire
Vit le sultan de Salamandragore
Le jour il fait tuer un tas de monde
Et quand vient le soir il s’endort
Mais dans ses cauchemars les morts se cachent
Et le dévorent
Alors une nuit il se réveille
En poussant un grand cri
Et le bourreau tiré de son sommeil
Arrive souriant au pied du lit
S’il n’y avait pas de vivants
Dit le sultan
Il n’y aurait pas de morts
Et le bourreau répond D’accord
Que tout le reste y passe alors
Et qu’on en parle plus
D’accord dit le bourreau
C’est tout ce qu’il sait dire
Et tout le reste y passe comme le sultan l’a dit
Les femmes les enfants les siens et ceux des autres
Le veau le loup la guêpe et la douce brebis
Le bon vieillard intègre et le sobre chameau
Les actrices des théâtres le roi des animaux
Les planteurs de bananes les faiseurs de bons mots
Et les coqs et leurs poules les œufs avec leur coque
Et personne ne reste pour enterrer quiconque
Comme ça ça va
Dit le sultan de Salamandragore
Mais reste là le bourreau
Là tout près de moi
Et tue-moi
Si jamais je me rendors.

 

Jacques Prévert