01/04/2008
Comme une lumière rose
Ce matin, en me levant, j'ai senti qu'il s'était passé quelque chose en moi. De ces grands changements que l'on ressent parfois sans savoir pourquoi cela se passe maintenant plutôt que demain ou dans dix ans. Comme si l'inconscient avait lentement mais sûrement trié et analysé tout se que l'on vit, entend, voit pendant des mois et des années sans que l'on s'en rende compte pour nous livrer tout à coup une réponse. Il y a des instants comme cela où les choses basculent, où l'on s'aperçoit que ce qu'on avait adoré est vain, que ce qui provoquait un rejet est la vérité. Moment douloureux et exquis s'il en est. Bref, ce matin j'ai compris que j'étais de gauche, que c'est une fédération européenne qu'il nous faut, que la nation est obsolète, que notre salut est dans l'immigration, que la mondialisation est une bonne chose, que l'on ne doit pas rire de la menace de l'extrême droite, que François Mitterrand était un grand président, que j'aurais dû voter pour Ségolène Royal, qu'Olivier Besancenot est un quelqu'un d'exceptionnel, que José Bové est l'espoir de la planète, que Guy Bedos est drôle et j'en passe.
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