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01/02/2009

Tempus fugit

Parfois, en présence de la beauté d'un paysage ou d'une oeuvre d'art il m'arrive d'être profondément ému à en être au bord des larmes. Ce sentiment paradoxal, cette forme de mélancolie qui perce malgré le plaisir immense de la contemplation m'a longtemps interrogé. J'ai fini par penser qu'à ces moments précis une partie de mon être prenait intimement conscience de la finitude des choses et de l'inéluctabilité de ma propre mort. Derrière la joie de voir la beauté du monde, le désespoir de savoir qu'un jour elle me sera définitivement soustraite.

 

Commentaires

Je connais un astronome amateur qui pleure parce qu'il voit de beaux objets céléstes au téléscope. Je me demandais s'il racontait ça sérieusement mais je constate que d'autres hommes larmoyent pour des motifs similaires.

Écrit par : Ben | 02/02/2009

Il disait sans doute vrai, mais pour moi pleurer est bien excessif, c'est juste une impression.

Écrit par : Pharamond | 02/02/2009

La beauté du monde vous sera soustraite, dites-vous. Vous partez du postulat que, mort, vous serez encore sujet pensant. Ne connaissant pas vos croyances quant au devenir de l'âme, je ne saurais trop que vous conseiller (eh puis pourquoi je fais mon psy, moi, tout à coup?).

Garder en soi aussi éternellement qu'on puisse être éternel un souvenir émerveillant reste sans doute l'essentiel.

Écrit par : Un Fan | 03/02/2009

Soustraite autant qu'elle me l'est quand je dors, je n'en ai plus conscience. Pour mes croyances, j'ai dit quelque part que j'étais un agnostique catholique romain avec toutes les ambiguités que cela comprend. Mais merci pour la tentative de conseil.

"Garder en soi aussi éternellement qu'on puisse être éternel un souvenir émerveillant reste sans doute l'essentiel." Très joli et je suis d'accord.

Écrit par : Pharamond | 03/02/2009

Les commentaires sont fermés.