22/12/2011
Depuis hier nous sommes en hiver
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21/12/2011
Le jeu des deux images (141)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette énigme nous est aimablement proposée par Coach Berny.
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Allegro ma non troppo
La pétition pour un Pacte 2012 pour la Justice et d'autres actions de ce genre laissent à penser que leurs auteurs imaginent nos dirigeants comme de braves gens au service du peuple mais malheureusement coupés de certaines réalités sur la justice ou l'insécurité parce que trop occupés à d'autres tâches (on peut d'ailleurs se demander lesquelles) ou sous estimant l'ampleur des dégâts à cause d'une sorte d'angélisme progressiste (en gros ils sont trop gentils voire un peu naïfs). Que l'une ou l'autre de ces suppositions soit vraie serait déjà assez inquiétant en soi et suffirait à discréditer qui en userait - la sécurité et le bien-être des citoyens devant être la priorité des gouvernants, et l'on ne gouverne ni avec des bons sentiments ni avec de l'ingénuité - mais il ne s'agit même pas de cela : leur préoccupation majeure est de trouver le juste équilibre entre la dissolution rapide de la nation, par l'Union Européenne et l'immigration principalement, et l'illusion du maintien d'un état souverain et de droit avec les attributs que l'on s'attend à y voir attachés. Il faut arriver le plus promptement possible à un point de non retour dans la destruction de ce qui fait un pays tout en en gardant le plus longtemps possible l'apparence pour éviter que les Français ne se rendent compte de la tragique duperie et puissent amorcer le moindre semblant de révolte. Voilà le seul casse-tête de nos chers dirigeants, amener les moutons jusqu'à l'abattoir en évitant tout mouvement de panique, une fois les portes refermées sur le brave bétail peu importe qu'il aperçoive les instruments de son supplice, il sera trop tard pour lui.
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Le jeu des deux images (140)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
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20/12/2011
Le jeu des deux images (139)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
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19/12/2011
Tableaux
Bruegel, le moulin et la croix de Lech Majewscki
18:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/12/2011
La charge
La charge Frederico aurait aimé que cette tension douloureuse au creux de son ventre soit de l’excitation, le fruit d’une poussée d’adrénaline qui l’aurait rendu impatient et avide du choc, mais c’était bien la peur qui lui martyrisait l’estomac. Une peur pesante, presque brûlante, qui lui faisait honte mais qui se diffusait progressivement dans tout son corps, jusqu’aux paumes de ses mains agrippées au manche de pioche et qui commençaient à transpirer légèrement. C’était sa première confrontation de rue. Il aurait tant voulu être enthousiaste, confiant, sûr de lui et même un peu bravache… Comme dans les livres. Comme dans les films. Mais la masse hostile, armée et casquée, qui avançait lentement vers eux, glissant dans la rue étroite comme un vers monstrueux, avait eu raison de ses visions romanesques. Le nombre impressionnant des assaillants, leurs hurlements haineux, les boulons et les canettes qui commençaient à pleuvoir quelques mètres devant lui, le caractère désormais inévitable du contact, des coups, de la douleur et du sang, le plongeaient dans un état de panique intérieure dont il redoutait qu’elle soit visible par les camarades alignés à ses côtés. C’est alors qu’il croisa le regard de Massimo, le chef de leur petit groupe de collage. Celui-ci, d’abord dur et concentré, se détendît soudainement pour accompagner un petit sourire en coin qui semblait dire : « Sacré dépucelage, hein, gamin ? ». Massimo s’approcha alors de lui, détacha le casque de moto qui pendait encore au mousqueton accroché à sa ceinture et le lui tendit : « Allez, mets ça, tu as une plus jolie gueule que moi, ce serait dommage pour ta fiancée que tu finisses avec la même tronche délabrée que ceux d’en face… » Cette sentence provoqua un long rire salutaire au sein de la petite troupe dont les nerfs étaient à vifs depuis plusieurs minutes. Car Frederico n’était pas le seul à avoir peur, et c’était bien normal, car le courage n’est pas l’absence de peur mais la domination de celle-ci. Sans peur, il n’y a pas d’héroïsme, il n’y a que de l’inconscience et de l’irresponsabilité. Être courageux, c’est maîtriser sa peur et refuser d’être guidé par elle. C’est ce que commençait à comprendre Frederico en sentant ses jambes se mettre brutalement en action dès que l’ordre de charger fût donné par Massimo. En infériorité numérique, il n’y avait pas d’autre stratégie possible. Aucune conforme à la dignité en tout cas. Et Frederico courrait maintenant avec rage et détermination vers ce qui le terrorisait un instant auparavant. Parce qu’il n’était pas seul, et parce qu’il avait un chef qui courrait en souriant à quelques pas de lui. JesusFranco |
Source Zentropa
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