18/11/2011
Sont forts ces nazis ! (31)
20 minutes nous apprend qu'Hitler est une star sur le net et Sud-Ouest que l'on va créer une chaire pour les génocides :
20 minutes le 18/11/11
Une chaire sur les génocides Un cours optionnel sur les génocides a été ouvert avec le concours de la SNCF. «Le processus décisionnel qui mène au meurtre de masse, ses fondements idéologiques et sa mise en œuvre appellent à une analyse politique. » C'est bien ce qu'Alban Perrin, chargé du cours sur les génocides et crimes d'État, développe à l'Institut d'études politiques (IEP) de Bordeaux. Le jeune homme dispense en effet un cours dit d'ouverture d'une douzaine d'heures aux étudiants de troisième année. Et ils sont quelque 130, sur un effectif de 250, à avoir choisi de faire valider cet enseignement sur l'étude comparée des trois grands génocides du XXe siècle : le massacre des Arméniens par les Turcs, la Shoah et l'extermination des Tutsis au Rwanda. « La demande est venue des étudiants eux-mêmes », reconnaît Vincent Hoffmann-Martinot, directeur de l'IEP, qui a signé le 4 novembre dernier une convention avec la SNCF. L'intérêt de l'entreprise publique s'explique, comme le développe Bernard Emsellem, directeur général délégué SNCF, « par une démarche à la fois de mémoire et pédagogique ». Et de poursuivre : « Personne ne conteste l'utilisation des chemins de fer à travers toute l'Europe dans la Shoah. Mais pour l'éducation des jeunes générations, il faut aussi souligner que certains cheminots résistants ont été l'honneur de l'entreprise. Et nous allons d'ailleurs éditer un ouvrage sur ce sujet. » La convention, signée pour une durée de trois ans, porte donc sur le cours baptisé chaire Joseph Benzacar, du nom du professeur à la faculté de droit de Bordeaux, déporté avec sa femme à Auschwitz, où il est mort à 82 ans. Joseph Benzacar, qui avait été maire adjoint de Bordeaux jusqu'en 1940 (date à laquelle il fut déchu de son mandat en application du statut des Juifs de Vichy), avait créé en 1921 l'Institut d'études et de documentation économiques et sociales, qui fut le précurseur de l'IEP de Bordeaux. Au Mémorial de la Shoah Alban Perrin, diplômé de l'Institut, est en charge de la formation au Mémorial de la Shoah. Dans son cours, il précise dès le début la notion de génocide elle-même. « Le terme, créé en 1944 par Raphael Lemkin, un juriste américain d'origine juive et polonaise, désigne la destruction d'une nation ou d'un groupe ethnique. » L'enseignant ne cache pas que la définition n'est pas sans poser problème. À ceux d'abord qui la trouvent trop restrictive et voudraient que les tueries massives des Tziganes par les nazis, celles perpétrées par les Khmers rouges au Cambodge entre 1975 et 1979, ou la famine organisée par le régime soviétique en 1932-1933 en Ukraine, soient requalifiées. Il y a aussi ceux qui, ensuite, veulent instrumentaliser le terme. « Quand j'évoque la Shoah avec certains élèves du primaire ou du secondaire, il y en a toujours, note Alban Perrin, pour demander si les Israéliens ne commettent pas un génocide contre les Palestiniens dans les territoires qu'ils occupent. » Alban Perrin explique alors : « Comparer n'est pas assimiler. Les génocides sont le produit de situations politiques complexes, irréductibles l'une à l'autre. Et le travail de comparaison vise tout autant à pointer des similitudes qu'à dégager des spécificités. » Ce type d'enseignement, qui intéresse aussi beaucoup les étudiants Erasmus de Sciences Po, « est très peu répandu », signale Vincent Hoffmann-Martinot. Lequel avait inauguré à Bordeaux ce type de cours en janvier 2010 en ouvrant la chaire Jean Zay, consacrée à la laïcité et animée par Jean-Michel Quillardet. Si Joseph Benzacar est à l'origine de Sciences Po Bordeaux, c'est à Jean Zay que l'on doit la création du CNRS. HÉLÈNE ROUQUETTE-VALEINS |
Sud-Ouest le 14/11/11
D'après la définition donnée plus haut la Shoah n'est pas un génocide mais une tentative de génocide puisque les Juifs n'ont pas étaient tous exterminés. Mais je dois me tromper : je n'ai pas de chaire, juste une chaise de bureau devant mon PC.
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Le jeu des deux images (133)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
19:08 | Lien permanent | Commentaires (9)
17/11/2011
Ukraine
Aussi surprenant que cela puisse paraître, je trouve qu'il y a quelque chose de beau dans cette photographie prise pendant l'Holodomor, la grande famine de 1932-1933 en Ukraine. Malgré la faim et son délabrement physique, le plus grand nourrit avec délicatesse le plus petit, peut-être son jeune frère, il est resté un être humain malgré tout, il n'est pas devenu une bête fauve. C'est cette humanité qui a déserté le crane des cadres du Parti qui ont organisé cette horreur et qui est restée chez ces enfants qui m'émeut bien au delà de ce qu'on éprouve légitimement devant la souffrance des plus vulnérables. Naïvement, je souhaite qu'ils aient survécu à cette épreuve.
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16/11/2011
Addendum pour Taggus interruptus
Browning Buck Mark 22LR
18:48 | Lien permanent | Commentaires (9)
Le jeu des deux images (132)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
12:31 | Lien permanent | Commentaires (6)
14/11/2011
Il me semble (43)
Peu à peu on en est arrivé à considérer la décence comme une forme d'hypocrisie ; l'honnêteté n'en a pas progressé pour autant mais l'indécence s'est banalisée.
18:50 | Lien permanent | Commentaires (5)
11/11/2011
Mystères de l'Orient (Moyen)
En consultants mes "stats" je constate que j'ai reçu plusieurs visites depuis Espace détente, poésie, judaïsme et lutte contre la désinformation et JerusalemPlus.tv. J'ignore par quel truchement.
19:50 | Lien permanent | Commentaires (2)