04/03/2012
Quand le vernis s'écaille (2)
Même si la lecture du blog Le survivaliste fait parfois froid dans le dos, même si on n'a pas encore creusé d'abri ni stocké de la nourriture je crois qu'il ne faut pas prendre le concept à la légère. Le propre des démocraties à bout de souffle comme la nôtre est de faire croire que tout va bien jusqu'à l'effondrement au lieu de nous mettre en garde. N'attendons pas des médias des informations qui viendront forcément trop tard mais regardons simplement autour de nous. On nous dit que l'inflation est maîtrisée mais qu'en est-il de votre pouvoir d'achat ? On nous dit que l'immigration-invasion est un fantasme xénophobe mais qui sont vos compagnons de voyage dans le transport en commun ? On nous dit que la délinquance baisse mais que disent les faits divers ? Il ne s'agit pas de devenir alarmiste, paranoïaque ou pessimiste mais simplement d'ouvrir les yeux, de réfléchir un peu et d'être réaliste. Il ne s'agit de vivre comme un homme des cavernes ou un guérillero mais de sentir les prémisses de changements susceptibles de se montrer mortifères avec le temps afin d'essayer de réagir pour sauver les siens et soi-même. Et s'il ne se passe rien ? Eh bien tant mieux ! nous avons bien un constat à l'amiable dans la boîte à gants de notre voiture sans pour autant espérer un accident de la circulation.
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03/03/2012
Quand le vernis s'écaille
Un témoin décrit les conditions de vie pendant le siège de Sarajevo, si certains éléments paraissent évidents d'autres le sont beaucoup moins. Je vous conseille la lecture de cette interview terrible mais instructive. C'est dans Bienvenue en enfer sur le blog Le survivaliste (via Hoplite).
18:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/03/2012
Le jeu des deux images (153)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
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29/02/2012
Vous voyez une telle scène dans un film français ?
Collision de Paul Haggis
20:32 | Lien permanent | Commentaires (3)
Bribes d'Occident (2)
Le 25 octobre 1415 l'ost de Charles VI affronte l'armée anglaise à Azincourt. Malgré les désastres de Crécy et de Poitier, la chevalerie française se précipite encore une fois pour se faire trucider en beauté.
La bataille d'Azincourt - 1415 - Un vendredi en enfer de Pascal Cuissot et Rob Coldstream
11:09 | Lien permanent | Commentaires (4)
28/02/2012
La paix et la prospérité
Grèce Les orphelins de la crise Selon les services sociaux, les cas d'abandon d'enfants, que les familles ne peuvent plus nourrir, se sont multipliés ces derniers mois. Reportage 12.01.2012 Marilis Margomenou Un soir, Anna était encore à l'école. Et sa maman ne venait toujours pas venir la chercher. Les instituteurs ne savaient pas quoi faire. Puis la petite a sorti de sa poche un papier. C'était une note qu'elle ne pouvait déchiffrer à son âge. "Anna, je ne viendrai pas te chercher ce soir. Je n'ai pas d'argent, je ne peux plus m'occuper de toi. Pardon. Ta maman". La personne qui raconte cette histoire m'en parle comme d'un cas quotidien. "Dans cette situation, que pensez-vous que l'école puisse faire ? Ils ont appelé le juge pour enfants et ce dernier nous l'a envoyé", témoigne Stratos, responsable d'un centre d'accueil pour enfants en détresse. Tout cela n'a rien d'un livre de Dickens. Cela se passe aujourd'hui, dans une banlieue d'Athènes. La maman d'Anna n'est pas folle. C'est une jeune femme qui a perdu son travail et a paniqué. Il y en aurait des centaines comme elle aujourd'hui en Grèce. Des parents, tombés dans une impasse économique et qui ne peuvent plus s'occuper de leurs enfants. "Il y a encore deux ans, 95 % des admissions dans nos centres d'accueil concernaient des cas de mineurs maltraités", explique Marine, qui travaille depuis dix-neuf ans dans un de ces centres. "Alors qu'aujourd'hui, la moitié des demandes vient de parents très pauvres. Huit fois sur dix, ce sont des familles monoparentales qui n'ont pas de parents autour d'eux", poursuit-elle. "Le plus souvent, les enfants viennent avec leur mère. Elle leur montre la chambre, le lit et me présente. Puis elle s'en va en disant 'je t'aime' et l'enfant reste collé à la porte en voyant sa mère s'éloigner", raconte encore Marina, qui succombe à l'émotion en racontant ces scènes de séparation. "Ces enfants ne crient pas, ne pleurent pas. Ils restent plantés devant la porte jusqu'à ce que l'ombre de leur maman disparaisse. Quand il y a des frères et sœurs, on ne peut pas les séparer immédiatement. Surtout le premier soir. On les met dans des lits séparés puis ont les retrouve dans le même quelques instants plus tard, enlacés, pour être certains de ne pas se perdre...". En principe, ces foyers ne sont pas destinés à ce genre de situations. Pour les familles pauvres, il y a les services sociaux. Mais la pauvreté n'arrive jamais seule. "L'autre jour, on a eu le cas de cette petite fille", raconte une assistante sociale. "Elle avait trois ans et elle ne connaissait pas plus de quinze mots. Les médecins l'ont auscultée, elle se portait bien. Son père travaille du matin au soir sur des chantiers, sa maman est handicapée et ils ne pouvaient plus s'occuper de leur enfant. Quand personne ne te parle, comment peut-on apprendre la langue ?". La pauvreté conduit à la destruction du foyer et parfois aux mauvais traitements, témoignent encore les responsables des services sociaux. Ainsi, beaucoup de parents, avant d'arriver à l'extrême déchéance, préfèrent leur confier leurs enfants. "Un jour, j'ai trouvé une femme à l'entrée du foyer, tenant sa fille par la main", reprend Marina. "Elle lui disait : 'Ne crois pas que maman ne t'aime pas. Elle t'adore, mais elle n'a pas de quoi te nourrir. Ici, les gens sont gentils, tu verras'. Que voulait faire cette mère ? Laisser son enfant chez nous et repartir ? Quelque soit le nombre d'années passées dans ce métier, il y a des choses qu'on n'accepte pas. Comme l'image de cette femme qui tient son enfant par la main et lui explique qu'elle va l'abandonner", conclut Marina. |
Source : Courrier International via Hoplite
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27/02/2012
Le jeu des deux images (152)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte. Cette énigme nous est aimablement proposée par PhB.
22:16 | Lien permanent | Commentaires (12)