12/06/2012
Musique (273)
Audision
Yellow sunset
Saltillo
Remember me
Suzanina
Cry
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2012
Le complexe de Guignol et ses limites ou comment on constate une fois de plus que les fascistes ne sont pas des êtres humains
Nombre de nos concitoyens semblent atteints de ce que j'appellerais le complexe de Guignol. À sa création ce personnage typiquement hexagonal incarnait la revanche du petit peuple sur l'autorité en jouant des tours au gendarme Flageolet qu'il n'hésitait pas à rosser à l'occasion. Il faut dire qu'en ce début de XIXme siècle la société n'était pas tendre avec les petites gens et les membres des forces de l'ordre n'usurpaient pas leur surnom de ''cognes''. Aujourd'hui, qu'un avion veuille ramener des clandestins dans leur pays et des passagers empêchent l'appareil de décoller, que la police viennent chercher une famille africaine à la sortie de l'école d'un des enfants pour les conduire au commissariat et des parents d'élèves se couchent sur la chaussée pour bloquer les véhicules des fonctionnaires, qu'un voyageur sans titre de transport refuse de donner son identité aux contrôleurs et résiste aux forces de l'ordre et voici des passagers huer et photographier ou filmer l'action avec leur portable, qu'un terroriste d'extrême gauche coupable d'attentats meurtriers purge sa peine en prison et tout ce que le pays compte de pétitionnaires professionnels se jettent sur leur stylo pour dénoncer l'infamie et réclamer une sortie anticipée de l'idéaliste... Nos néo-Guignols sont prompts à courir sus aux pandores, à barrer la route à l'injustice, à défendre l'opprimé surtout s'il a la triste figure du délinquant ; derrière le coupable il y a le bafoué, derrière le pire criminel l'être humain que ces bonnes âmes distinguent grâce à leur vue affûtée par une longue pratique. La faute est secondaire, occultée par l'humanité de l'individu. Magnifique principe qui a pourtant ses limites ; derrière l'électeur du FN point de ''petit blanc'' qui craint pour les siens et son pays, derrière le skin-head le résultat d'une histoire de famille sur lequel il serait peut-être bon de se pencher pour essayer de comprendre, derrière le groupuscule pseudo fasciste des personnalités immatures ou désorientés... On ne regarde que la façade car il est indéniable qu'il n'y a rien derrière, hormis peut-être une âme noire et irrécupérable vouée aux Ténèbres.
21:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2012
Un après-midi de chien
Je viens de faire une centaine de mètres depuis le bureau de vote quand j'aperçois un jeune chien genre beagle traverser la rue sans précaution cherchant visiblement une piste qu'il a perdue. Je l'appelle pour qu'il ne se fasse pas percuter par une voiture, il accourt et j'en profite pour regarder s'il n'a pas un tatouage ou l'adresse de son propriétaire fixée sur son collier : rien. Comme il n'est pas question de le laisser errer sur la voirie je me demande ce que que je vais en faire ? L'amener chez moi pour appeler je ne sais quel numéro pour qu'on vienne le récupérer ou plus simplement me rendre avec lui au bureau de vote qui doit comprendre son contingent d'employés municipaux. Je choisis la deuxième option et je le prends dans mes bras, l'animal se laisse faire mais pèse son poids. Arrivé à destination une femme me dit que les chiens ne sont pas autorisés, je lui explique la situation et c'est le branle-bas, l'un téléphone à la mairie, une autre me tient compagnie, on cherche je ne sais trop qui qu'on ne trouve pas et on arrive enfin avec une ficelle pour attacher l'animal à un poteau de basket (nous sommes dans une école) en attendant le service de la fourrière. J'ai eu l'impression que ce petit intermède a été le bien venu dans leur après-midi monotone. Mais point de médisance, tout le monde a été très sympathique et après un petit au revoir au toutou je suis rentré chez moi de bonne humeur.
22:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le jeu des deux images (158)
Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.
21:43 | Lien permanent | Commentaires (11)
Les années lycée
Philippe Chatel
Ma lycéenne
Yves Simon
Diabolo menthe
Michel Sardou
Le Bac G
(Un peu daté, je sais...)
18:29 | Lien permanent | Commentaires (2)
Sale bête !
On croyait Michel Rocard occupé à chercher la place qui lui revient, un suaire sur l'épaule. Mais non, il continue à cracher son venin : « Personne ne le dit, mais il ne peut y avoir d’issue en Grèce qu’avec un pouvoir militaire. » Les juntes c'est affreux et fascistes (pléonasme) sauf quand c'est pour l'euro. N'oublions pas que cet homme a été Premier secrétaire du Parti socialiste.
Mais ce n'est pas tout, Rocard est allé traîner sa vieille carcasse tremblotante et inaudible devant le MEDEF pour y annoncer que « [...] les souverainetés nationales ont dépassé leur stade d'efficacité, elles entrent dans la période de la nuisance. » N'oublions pas que cet homme a aussi été député, sénateur, ministre et Premier ministre de la France. Mais tout ça c'est fini, il ne lui reste plus qu'à racoler chez les puissants de demain pour finir ses jours dans le luxe.
12:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2012
Bribes d'Occident (5)
Dans le série Les grands guerriers du passé, Les fantômes des croisades de Jamie Lee nous décrit les combats de la bataille du Gué de Jacob en 1179 grâce à l'étude des squelettes exhumés.
19:48 | Lien permanent | Commentaires (5)