02/05/2019
Aéronefs (51)
Quatre films récents avec... des aéronefs :
Les sentinelles du Pacifique de Xiao Feng.
Lancaster skies de Callum Burn
The spacewalker de Dmitry Kiselev.
Hurricane de David Blair
21:20 | Lien permanent | Commentaires (9)
01/05/2019
Sens
Equilibrium (2002) de Kurt Wimmer
The Giver (2014) de Phillip Noyce
Equals (2016) de Drake Doremus
Une régime totalitaire qui chercherait à supprimer tout sentiment entre individus pour mieux les contrôler est un thème récurant dans la littérature et le cinéma. Mais ces tyrannies du manque que l'on croirait héritières de l’ère soviétique ne sont ni crédibles ni viables. Le Système progressiste libéral et libertaire actuel a réussi, au contraire, à bâtir un totalitarisme consensuel autrement plus efficace en saturant l'individu d'émotions pour justement ne pas lui laisser le loisir d'établir lui-même une hiérarchie entre elles. Il préfère manipuler qu'interdire, il apparaît généreux, tolérant et ludique en brouillant les pistes, en dénaturant le sens des mots et en leur donnant une nouvelle acception qui lui sera favorable. Nous rions à ce que l'on nous a appris à trouver comique, à pleurer à ce qu'on nous a désigné comme digne d'apitoiement, à encenser l'acte que les médias ont décrété noble... Nous sommes libres, mais dans l'espace bien défini que l'on nous a accordé, nous ne nous savons pas prisonnier parce que nous ignorons qu'autre chose existe puisque le reste n'est que monstruosité, l'histoire l'a prouvé. En fait ce surdosage émotionnel en arrive paradoxalement au même résultat que l'interdit des mondes insensibles fictionnels ; nous sommes froids, apathiques et égoïstes. Les sentiments ne sont plus montrés que comme des reliques obsolètes du monde ancien et oppressif, tout n'est plus que brièveté, accords entre adultes consentants, contrats dans un monde marchand, parce que la vie est courte, parce que nous le valons bien.
14:11 | Lien permanent | Commentaires (2)
30/04/2019
Y'a plus d'respect ma bonne dame !
Un aperçu de la France de demain où Khaled court après Karim sous le regard pas très neutre de Rachid.
Quand la police ne fait plus la loi d'Investigations et Enquêtes
22:15 | Lien permanent | Commentaires (31)
29/04/2019
Samedi 27 avril
Acte XXIV pour les Gilets jaunes et pas de manifestation pour moi pour cause d'invitation à un anniversaire.
Les Gilets Jaunes à Bordeaux lors de l'Acte 24 par Mediacord Productions Vidéo
20:20 | Lien permanent | Commentaires (15)
28/04/2019
15 bougies dans le yaourt
Aujourd'hui cela fait quinze années que Guerre civile et yaourt allégé occupe un petit bout de la grande toile.
18:40 | Lien permanent | Commentaires (40)
26/04/2019
Samedi 20 avril
Acte XXIII pour les Gilets jaunes et dix-huitième manifestation pour moi.
Le chemin pour me rendre au lieu de rassemblement me fait passer devant l'Hôtel de Ville ; les forces de l'ordre y sont bien là comme chaque samedi, mais pour la première fois sans les barrières anti-émeutes. J'en déduis que les autorités doivent être sûres de leur dispositif qui nous empêchera d'arriver jusqu'ici. Place de la Bourse il y a plus de monde que la dernière fois, les inquiétudes se sont dissipées semble-t-il. Philippe Dubois est déjà présent. Peu après le cortège s'ébranle et pour la quatrième semaine consécutive est obligée de prendre par les quais de façon à nous éloigner du centre ville. On bifurque cours Victor Hugo, libre cette fois-ci, et devant la rue Sainte-Catherine les esprits s'échauffent. Des manifestants forcent le barrage de la police, mais malgré les harangues l'arrivée de renfort et de la BAC n'incite pas à suivre le petit groupe qui a réussi à passer. Quelques coups de matraques et tirs de lacrymogène plus tard le cortège reprend sa route. Je ne vois plus Philippe mais trouve une personne que j'avais perdue de vue depuis des années qui me présente son ami et me raconte sa vie. Nous prenons un parcours inédit qui nous amène sur les boulevards où je m'aperçois que de milieu de cortège je me retrouve presque en queue ; une partie a dû prendre un autre chemin alors que je discutais. Plus loin un barrage de gendarmes mobiles nous empêche de nous diriger ver le centre ville. Alors que je m'approche pour voir ce qu'il en est un tir nourri de lacrymogène rend l'air irrespirable ; je suffoque, j'ai les yeux qui pleurent et la peau du visage qui commence à me brûler, mais dès que j'arrive à trouver un endroit épargné les effets se dissipent rapidement. Abandonnant les boulevards nous rejoignons la place de la Victoire. Arrivé là-bas il est environ 17h00 et je rentre chez moi. En général ma participation dure de 14h00 à 17h00 : je suis une sorte de fonctionnaire de la manif. Nous aurions été 1 500 selon les autorités.
Acte 23 des Gilets Jaunes à BORDEAUX par Mediacord Productions Vidéo
23:13 | Lien permanent | Commentaires (8)
22/04/2019
Peintres
« La Galerie d’art Thulé est un projet né en 2007 en Italie ; elle est organisée par l’association Thulé. Thulé propose des œuvres d’art en galerie, des biographies ainsi que des bibliographies d’artistes proscrits ou ignorés pour des motifs idéologiques ou encore en ligne avec les canons esthétiques qui dominent. La Galerie d’art Thulé se veut une œuvre collective qui s’adresse à tous les amoureux de l’art. Elle prie les visiteurs de participer par l’envoi d’informations et de reproductions d’œuvres d’artistes sur son site. Notre Galerie d’art appelle les journaux, sites internet, magazines et blogs à publier des compte-rendus sur ses activités. »
Sur ce site - malheureusement en italien - l'incontournable Arno Breker côtoie nos dessinateurs mal-pensants Konk ou Chard, le peintre très controversé Herbert Smagon, le dessinateur Mjölnir dont le crayon a tant fait pour le succès du NSDAP à ses débuts, et bien d'autres.
18:41 | Lien permanent | Commentaires (44)