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29/01/2007

Je m'interroge (22)

L'extension des libertés de chacun ne se ferait-elle au détriment des libertés de tous ?

Commentaires

Non...
"Tous" n'aurait de sens que si les 63,4 millions d'habitants de notre pays étaient pareils.
Il n'y a pas de liberté "publique". La grande erreur des politiques est de croire que "public" ou "social" signifie "pour le plus grand nombre"... grossière erreur...

En revanche, la liberté de chacun empêche l'égalité de tous. Ca oui.

Écrit par : wilo | 30/01/2007

@Pharamond: Entièrement d'accord...

Écrit par : CCRIDER | 30/01/2007

Wilo : Je ne saisis pas vraiment : "tous" signifie "tous", quelles que soient les différences. Et si "public" ou "social" ne veut pas dire "le plus grand nombre" qu'est-ce que cela veut dire ?

CCRIDER : Ma question est peut-être réductrice mais je crois que l'on peut se la poser.

Écrit par : Pharamond | 30/01/2007

D'accord avec Wilo :
En revanche, la liberté de chacun empêche l'égalité de tous.

Écrit par : Thierry Manrique | 31/01/2007

"Public" et "social" ne veulent pas dire "le plus grand nombre", mais "tout le monde, dans l'interréciprocité des droits et obligations".
Ainsi, la sécurité sociale est sociale, puisque le droit de tout le monde est garanti par tout le monde ; de même que le système de retraite par répartition ou l'indemnisation du chomage.
En revanche, l'impot, par exemple, n'est pas social : tout le monde ne garantit pas le droit de tout le monde : un tout petit nombre garantit le droit de la majorité.
Notre vocabulaire est encombré de "social" pour désigner tt autre chose : on dira par exemple : "cette femme seule avec deux enfants et au rmi est dans une situation SOCIALE difficile", alors que cette personne est tout simplement dans une situation INDIVIDUELLE difficile. Le règne du "social" aboutit à la négation de l'individu,et donc de la liberté.
Il est d'ailleurs étrange que les gens de gauche, à qui j'en veux énormément pour ça e plaigne de "l'individualisme" dans la société, alors qu'ils ont eux mêmes, sous couvert de "social" créé cette situation...par exemple, à l'intérieur d'une famille, on a des relations "sociales" : papa, maman et les enfants sont solidaires les uns des autres. La gauche a détruit la famille et découvre aujourd'hui le pb des mères célibataires, effectivement victimes d'un individualisme qui pousse papa à aller fourrer sa bite ailleurs...
Par ailleurs, lorsque chirac (par exemple est élu), on ontendra dire "les français ont voté chirac", oubliant les 48% qui ont voté pour l'autre...
Le plus grand nombre de sera jamais tout le monde. Et tant que nous ne serons pas des robots, le "social" ne voudra rien dire.

Écrit par : wilo | 31/01/2007

petite précision thierry, si la liberté de chacun empêche l'égalité de tous, au moins garantit elle l'égalité des chances. A chacun d'en faire ce qu'il veut.

Écrit par : wilo | 31/01/2007

Thierry Manrique : Mais l'égalité est-elle vraiment réalisable voire même souhaitable ?

wilo : Merci pour tes précisions, mais je reste sur mes positions, car on est bien obligé, aussi approximatif que cela soit, de faire avec le vocabulaire disponible. Par ailleurs, je partage tes vues sur la gauche.

Écrit par : Pharamond | 01/02/2007

Les commentaires sont fermés.