12/05/2016
Le mystère de la chambre verte
Après un concert donné dans l’Oregon (chez les bouseux bas du front, en somme), un groupe punk, témoin d'un meurtre, est assiégé par d'affreux skinheads néo-nazis super violents (je sais c'est un peu redondant, mais on n'est jamais trop prudent).
Green Room de Jeremy Saulnier
23:55 | Lien permanent | Commentaires (7)
11/05/2016
Londres ou ailleurs
L'élection de Sadiq Khan à la mairie de Londres me fait penser à la boutade (?) du sinistre Bertold Brecht "Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple." Nous y sommes et cela semble fonctionner à merveille. Après tout "dissoudre" et "solution" ont la même racine latine.
21:38 | Lien permanent | Commentaires (4)
Boys
Les films américains sur la Seconde guerre mettent dans la quasi totalité des cas des soldats US se battant héroïquement bien qu'étant en infériorité numérique. Quand on connaît le rapport de force réel cela peut prêter à sourire, mais les scénaristes hollywoodiens ont l'art de dénicher les cas particuliers ; commandos infiltrés au delà de la ligne de front, troupes aéroportées parachutées en territoire occupé, unités en pointe de l'avancé ou isolés après une contre-attaque ennemie, etc. Même le symbole de la toute puissance des forces alliées, l'aviation de bombardement stratégique, doit affronter des essaims d'appareils à svastika. Bien que les raids ne furent jamais une partie de plaisir tant du fait de la chasse que de la DCA les alliés prirent rapidement l'avantage sur ce terrain, sans parler de l'agonie du Reich les derniers mois de guerre. En février 45, par exemple, les 13 000 bombardiers qui se relayèrent jour et nuit dans le ciel de Dresde escortés par plus de 700 P51 n'eurent à affronter que... 28 avions allemands et ne déplorèrent que 8 pertes. Mais le film The Mighty Eighth de Rick Jacobson se passe bien sûr en 1942...
19:28 | Lien permanent | Commentaires (23)
10/05/2016
Perverse cité
Pour se pérenniser, cette pornocratie suppose en effet la diffusion permanente de véritables leçons de perversion, c'est-à-dire l'affichage public de comportements « culturels », politiques, économiques ou artistiques pornoïsants.
Il ne faut pas en déduire de la propagation de ces leçons de perversion que ceux qui les subissent quotidiennement en deviennent nécessairement pervers. C'est même là un trait constitutif de notre époque postmoderne : la Cité peut être perverse sans que tous les individus ne le soient, loin s'en faut.
Il est clair cependant que baigner dans une culture perverse n'est pas sans conséquences sur les individus. Premièrement, parce qu'une Cité devenue perverse ne peut alors que mettre en place une « sélection naturelle » des plus aptes à soutenir son idéal. Deuxièmement, parce que les individus restants, même non pervers, seront priés d'adopter des comportements pervers.
Dany-Robert Dufour
La Cité perverse
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09/05/2016
Musique (416)
21:59 | Lien permanent | Commentaires (7)
Parce qu'il ne faut pas oublier.
Dans le Le Voyage de Fanny de Lola Doillon un groupe d'enfants juifs tentent de traverser la France occupée pour rejoindre la Suisse. La bande annonce nous donne à voir l'incontournable ours en peluche, symbole de la déportation, et l'indispensable membre des forces de l'ordre collabo et bien antipathique ; souvenez-vous de l'affiche de La rafle de Rose Bosch. Bien que tout ceci soit d'une brûlante actualité je n'irai pas voir.
17:56 | Lien permanent | Commentaires (12)
06/05/2016
La Bestia
Jean-Claude Bourret, passionné depuis de nombreuses années par l'énigme de la Bête du Gévaudan, nous présente la première reconstitution grandeur nature de l'animal réalisée d'après les témoignages et l'autopsie. Il me semble que l'ancien journaliste s'emballe un peu dans ses théories et les performances meurtrières du toutou, mais la sculpture est magnifique et nous permet de constater que même s'il pouvait être impressionnant de croiser une telle créature au détour d'un bois, surtout si l'on était un enfant, elle n'était finalement ni gigantesque ni réellement extraordinaire. Nous sommes loin des vues d'artistes destinées aux touristes visibles sur place.
La Bête du Gévaudan Part 2
(Je n'ai pas trouvé la partie 1)
15:12 | Lien permanent | Commentaires (12)