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10/09/2015

Bienvenue à...

La scène d'ouverture de Bienvenue à Zombieland de Ruben Fleischer et ses quelques conseils utiles : 

09/09/2015

La nuit qui vient

Celtic_cross_Knock_Ireland.jpg

Musique (385)

Izzard ft. Oneira

July

Japanese Wallpaper ft. Wafia

Breathe in

Deekla

Make me feel

08/09/2015

Mais aussi...

Accueillir l'étranger

 

12 juin 2015

Le Sacré Cœur de Jésus

 

Saint Benoît prévoit dans la Règle l’accueil des hôtes pour accomplir le précepte édicté par le Seigneur : « J’ai demandé l’hospitalité et vous m’avez reçu. » C’est en effet le Christ que l’on reçoit dans ces personnes qui demandent l’hospitalité. Saint Benoît y consacre un chapitre entier, car il sait que la tentation est grande de manquer à ce précepte de charité. Il est souvent difficile de reconnaître le Christ quand les hôtes sont nombreux et pauvres. C’est pourtant principalement dans les pauvres et les pèlerins que les moines doivent recevoir et adorer le Christ. L’accueil doit être chaleureux afin de signifier cette dimension surnaturelle : « Dès qu’un hôte aura été annoncé, le supérieur et les frères se hâteront au-devant de lui avec toutes les marques de la charité. » Ces signes se font par une inclination respectueuse de la tête ou une prostration de tout le corps, par la promptitude à venir au-devant, par les repas pris ensemble (y compris au cas où il faudrait pour cela rompre un jeûne monastique), par l’eau versée sur les mains et enfin par le geste du lavement des pieds que fit Jésus à la Cène. Et saint Benoît n’oublie pas un bon lit garni pour passer la nuit. L’accueil bénédictin va très loin puisque saint Benoît demande au père abbé d’accepter même les remarques que pourrait lui faire un hôte sur ce qu’il aurait vu d’imparfait dans la vie de la communauté, car c’est sans doute pour cette raison que le Seigneur l’a envoyé.

L’attitude de saint Benoît à l’égard des étrangers est donc foncièrement positive, désintéressée et surnaturelle. Les bénédictins ont donné naissance à « la civilisation de la bonté ». Cluny aux jours de fête nourrissait jusqu’à 7 000 pauvres, et tous les jours distribuait du pain.

Mais saint Benoît exige aussi des moines un peu de prudence. Avant le baiser de paix, une prière en commun est nécessaire afin de déjouer les tromperies du démon. Saint Benoît accueille, et en même temps il discerne les esprits. Et pour ce faire il exige que l’hôte entre non seulement dans les murs, mais aussi dans l’esprit. Il demande qu’après le salut on invite l’hôte à lire quelques passages de l’Écriture. Il ne s’agit donc pas d’accueillir « l’autre en tant qu’il est autre », mais de le faire entrer dans le monde lumineux du Dieu qui s’est révélé et qui a enseigné aux hommes comment se comporter. Cette exigence est telle que, si un hôte se montrait revendicatif et indiscret, on devrait le congédier.

Le discernement doit être encore plus précis si le candidat demande à entrer en communauté. Il ne s’agit plus dans ce cas d’une aide ponctuelle, spirituelle ou même matérielle, mais de vivre ensemble, épaule contre épaule, pour servir le Seigneur Jésus. Et pour cela le candidat doit absolument intégrer tout ce qui fait la communauté. Il doit entrer dans une famille avec sa règle, sa culture, ses mœurs, son histoire, ses membres. Saint Benoît demande qu’on charge un frère sage de discerner si le candidat cherche vraiment Dieu, si celui-ci a du zèle pour l’office divin, l’obéissance et l’humilité. Et on renverra sans trop d’états d’âme un candidat ne correspondant pas à ces exigences. Et si, par malheur, un moine venait à secouer le joug qu’il a autrefois librement accepté, on devrait le chasser après des avertissements. Car saint Benoît sait bien que le vice est contagieux et que tout le troupeau risque d’être contaminé.

En ce temps de la Pentecôte, demandons au Saint-Esprit de nous donner la force d’accueillir les étrangers non seulement en leur donnant un toit et à manger, mais en les faisant entrer dans ce qui fait l’âme de notre pays : la foi catholique. Et demandons au Seigneur de donner à ceux qui nous gouvernent la lumière du discernement.

F. Louis-Marie, o.s.b.,

abbé

Source : Abbaye du Barroux

Merci à Popeye

Et après on joue de la guitare autour d'un feu

MIGRATIONS

La frontière, notion à abattre ?

Oubliez passeports, demandes de visa et files d’attente. Dans le monde envisagé par Antoine Pécoud, professeur de sociologie à Paris-XIII, les migrants se déplacent selon leur bon vouloir, quels que soient leur pays d’origine et leur destination finale. A priori utopique, ce type de modèle est sérieusement étudié par les chercheurs, dont les travaux peuvent constituer des outils utiles aux politiques. Pour le coauteur de Migrations sans frontières - Essais sur la libre circulation des personnes (éditions Unesco), tout dépend du degré d’ouverture et de ce que l’on entend par « frontière ». Faire sauter les barrières délimitant les territoires constitue un premier pas. Mais une « ouverture totale » n’est envisageable que si les migrants ont accès à l’ensemble des prestations sociales d’un État. Un effet d’appel incertain Deux scénarios sont donc envisagés. Dans un monde ouvert, mais sans prestations sociales, la situation des migrants ne serait pas si différente de celle d’aujourd’hui. En revanche, s’ils peuvent travailler légalement, inscrire leurs enfants à l’école, se faire soigner, l’ouverture aurait une plus grande incidence. Dans quelle proportion? Impossible de le dire précisément. L’effet d’appel, dénoncé par la droite et l’extrême droite, n’est pas forcément envisagé. Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche au CNRS, indique que celui-ci ne s’est jamais produit dans des pays aux conditions sociales et d’asile très développées (Danemark, Suède).

Romain Scotto

Source : 20minutes

07/09/2015

Logique progressiste (2)

- Par quel miracle parviendrions-nous à accueillir la misère étrangère alors que nous ne sommes jamais parvenue à résorber la nôtre devenue plus florissante d'année en année ces derniers temps ?

- Eh bien parce que nos pauvre sont pourris gâtés, des pauvres de pays riches en sommes. Rien à voir avec les miséreux d'outre-mer qui savent, eux, ce que c'est que de bosser pour survivre !

 

Circus

Il n'aura fallu que quelques décennies pour arriver à faire réagir sur commande le peuple français tout en lui faisant croire qu'il tenait les rênes de sa destinée.

- Cet homme est drôle : riez !

- Celui-ci est un salaud : haïssez-le !

- Ce qui arrive à celui-là est dramatique : soyez émus !

- La perte de cet autre est une tragédie : pleurez !

- Ce dernier est plus digne de vivre que vous : eh bien, mourrez maintenant !

 

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