18/04/2008
Il me semble (4)
On se trompe en disant que la vie est courte ; au contraire elle est longue, parfois même très longue. C’est la jeunesse qui est courte, le temps d’en prendre conscience, elle est passée.
19:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Caumont-sur-Durance (84)
Le Jardin romain , ici et ici
19:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2008
Florence

Joseph Paquet
Santa Croce Nocturne
22:10 | Lien permanent | Commentaires (4)
Au vent
Enfin sorti de sa chrysalide, il laissa l'air de l'été sécher et tendre ses grandes ailes colorés. Puis, ivre d'odeurs, il s'envola vers les fleurs qui parsemaient les prés et les jardins. Jour après jour, il vécu ainsi, libre et léger, ce que vivent les papillons. Quand son instinct lui signala que l'heure de se reproduire était arrivé il se mit en quête d'une femelle à féconder. Le sort en voulut autrement ; une méchante bourrasque d'orage l'envoya loin de ses congénères. Affaibli et meurtri, il ne put parcourir le chemin inverse et bientôt il fut bousculé et roulé par le moindre souffle de vent. Sa course et sa vie s'achevèrent quand son corps se coinça à l'angle d'un mur et d'une dalle en béton. Bientôt ses ailes s'écaillèrent et sa dépouille se dessécha. Avait-il donc vécu en vain, lui qui n'avait pu perpétuer son espèce ni même servi à nourrir un quelconque prédateur ? Peut-être pas ; le troisième jour de sa courte existence, un enfant l'avait aperçu et l'ayant trouvé beau le montra à sa mère. Quelques instants, ils étaient resté tous deux à le regarder voleter de fleur en fleur dans le jour finissant.
21:56 | Lien permanent | Commentaires (4)
Le petit silence
21:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bulles
Deux fois par semaine, le matin, la personne responsable de l'entretien nettoyait le sol du couloir de mon étage avec un produit parfumé à la fraise. Arôme chimique, bien entendu, absolument semblable à celui des Malabar* de mon enfance, ces chewing-gums dodus et sécables qui permettaient de faire des bulles et de se tatouer avec une image du héros du moment. Aussi, deux fois par semaine, je me réveillais avec un irrésistible envie de Malabar. Depuis quelques mois, le produit a changé : c'est parfum citron.
* : Si je parle des Malabar au passé, c'est qu'ils sont devenus beaucoup moins dodus et que le parfum fraise est concurrencé par nombre d'autres plus ou moins étranges.
19:13 | Lien permanent | Commentaires (4)
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Vaucluse
Le mur de la peste, ici, ici, ici et l'article de Wikipedia
19:11 | Lien permanent | Commentaires (0)