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26/09/2008

Hô-Chi-Min-Ville

Le printemps dernier, j'ai lu dans je ne sais plus quel magazine que la mode des tongs était passée. J'ai voulu y croire, trouvant le port de cet élément vestimentaire en tout lieu visuellement déplorable et sociologiquement symptomatique du laisser-aller de notre époque. Alors qu'il aurait dû rester confiné aux abords des piscine, aux plages et à l'usage domestique, on peut le voir arboré par des personnes parfois élégamment vêtues aux coeurs de nos cités.

Donc, disais-je, j'avais bon espoir. Hélas, l'été est passé et je n'ai observé aucun reflux de cette déplorable mode, seuls les premiers frimas feront remiser les horribles savates en attendant la belle saison prochaine.

25/09/2008

Complot

Vous voulez une preuve irréfutable que les médias vous cachent des choses ? Oui. Alors la voici : cette nuit, j’ai horriblement mal dormi. Et dites-moi maintenant si un seul journal en a parlé, ne serait-ce qu'en quelques lignes ? Bien sûr que non. J'eus beau parcourir tous les quotidiens que je me suis empressé d'acheter ce matin : rien ! nada ! Il n'y en a que pour ces foutues élections américaines ! Mais rassurez-vous, je saurais bien me venger...

24/09/2008

À qui le tour ?

Ce soir la chaîne franco-allemande ARTE diffuse la première partie d'un documentaire intitulé Terminus Auschwitz - Les chemins de fer européens et la Shoah sur la participation des compagnies ferroviaires à la déportation des Juifs. Des films sur la culpabilité des fabricants de barbelé pour la conception des clôture des camps ou celle des briqueteries pour la constructions des baraquements sont sûrement en cours de réalisation. Et puis maintenant que j'y pense, que faisaient mes grands-parents à cette époque ?

 

23/09/2008

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Saxon-Sion (54)

La colline de Sion et l'article sur Wikipédia

22/09/2008

C'est aujourd'hui le premier jour de l'automne

 

Prairie field Todd Young.jpg

 

Todd Young

Prairie field

Musique (81)

Max Richter

Song

Conscience

20 minutes (décidément je ne m'en lasse pas) publie aujourd'hui une interview d'Elie Wiesel suivit d'une présentation (avec une faute, ''renvoie'' avec un ''t'') de son dernier livre. Elie Wiesel s'exprime en sentences énigmatiques, ce qui est généralement considéré comme une preuve de grande sagesse, tout comme son relativisme sauf quand il s'agit de (supposés) fascistes ou de la survie d'Israël. J'ai eu l'effronterie d'y ajouter mes remarques (en vert) :

 

 

« Littérature Elie Wiesel ne cesse de questionner la Shoah à travers « Le Cas Sonderberg », son nouveau roman

 

« J’ai encore tant à dire, en aurai-je le temps ? »

 

Elie Wiesel

Auteur du Cas Sonderberg

(Grasset).

 

Vous êtes, entre autres, philosophe, professeur et Prix Nobel de la paix. On vous considère comme une conscience du monde…

Mais je ne l’accepte pas [il n'hésite pourtant pas devant interviews et conférences pour donner son avis sur la marche du monde]. Il n’y a pas de conscience par procuration, c’est trop facile ! Je suis ma propre conscience, à chacun sa responsabilité [mais encore ?].

Vous aurez 80 ans à la fin du mois. Quels sont les sujets qui continuent de vous obséder ?

La mémoire, toujours, et la connaissance véritable, celle qui a trait au mysticisme et au sens du sens. Ce livre est mon cinquantième, et j’ai l’impression de ne pas avoir commencé à écrire. J’ai encore tant à dire, en aurai-je le temps ? [exemple de réponse sous forme de verbiage passe partout]

Dans votre nouveau livre, la culpabilité a plus à voir avec ce qu’on est, l’identité, qu’avec le jugement moral…

Pendant la guerre, les Juifs ont été condamnés pour être juifs. Jusqu’alors, on pouvait être condamné pour sa foi, ses actes, sa fortune ou ses mensonges. C’était la première fois que des êtres humains l’étaient pour leur identité [les Arméniens, les Ukrainiens et j'en passe, ça compte pour rien ?]. En ce temps, il arrivait donc que l’identité soit immorale [c'est encore le cas, mais pour d'autres].

Vous êtes né et avez passé votre enfance en Transylvanie. Vous sentez vous roumain ?

J’ai une nostalgie pour Sighet, ma ville natale. La première fois que j’y suis retourné après la guerre, je n’ai pas reconnu l’endroit : rien n’avait changé, tout était là, sauf les Juifs. Je me suis senti en pays étranger [les non-juifs ne sont donc pas ses compatriotes ?].

Comment garder la foi quand on a, comme vous, vécu Auschwitz et Buchenwald ?

Ma passion pour les études et la rigueur de l’enseignement m’ont sauvé de la folie. Mais ma foi est blessée. C’est une fidélité âmes parents disparus, mais je ne crois pas en Dieu [ses discours et interviews sont pourtant parsemés de références aux textes sacrés hébraïques].

Quel regard portez-vous sur les jeunes générations ?

J’enseigne depuis quarante ans, j’aime mes élèves et j’ai pitié pour eux : ils entrent dans un monde pervers. Je voudrais leur enseigner l’espérance. Alors je pense aux victimes qui se mariaient dans les ghettos ou à la Libération. Si ces gens là ont eu le courage d’espérer, comment oserions nous ne pas les suivre [encore une réponse sous forme de pirouette] ?

Recueilli par Karine Papillaud

 

 

Culpabilité

Accusé de meurtre, un homme plaide à la fois « coupable » et « non coupable ». Ce qui renvoit le reporter qui suit le procès à sa propre histoire familiale. A défaut d’être le plus fort, ce cinquantième livre est l’un des plus personnels de l’auteur. »

 

 

J'entends déjà certains se demander si je ne suis pas antisémite parce que je critique une ''conscience juive''. Le réponse est non, Elie Wiesel me fatigue et ceux qui le prennent pour un saint aussi. C'est tout. D'autres diront que je devrais le respecter parce qu'il a été déporté. Je ne vois pas en quoi la souffrance subie fasse de quiconque un être intouchable.