07/10/2008
Mosaïque

Art Werger
Diversity
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une certaine idée du Christianisme
e-deo est un site d'information de sensibilté catholique à des années lumière de la mièvrerie politiquement correcte de La vie, une sorte de complément à l'excellent Salon beige. Que vous soyez croyant ou pas.
20:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Exclusif : Jean-Marie Bigard se produit à Canossa
Jean-Marie Bigard, notre pape de la gauloiserie, aurait ''dérapé'', il y a environ un mois, à propos du 11 septembre. Le terme de ''dérapage'' repris par de nombreux journaux est intéressant, il signifie que l'on perd le contrôle de soi pendant un laps de temps et donc que des choses que l'on ne voulait pas dire sont prononcées. Cela présume que les dites choses sont pensées mais gardées pour soi pour différentes raisons (peur de choquer, d'être poursuivi devant les tribunaux etc.). Le mot était jadis réservé aux personnes suspectes d'être remplies d'idées condamnables ; Jean-Marie Le Pen par exemple, dont la Presse comptabilisait avec délice les ''dérapages''. Voici maintenant qu'il est utilisé pour un individu dont l'analyse socio-politique, à supposer qu'il en ait une, n'était pas, jusqu'à présent, un sujet de débat dans les médias. Il était donc lui-aussi potentiellement porteur d'idées inavouables. J'en déduis que nous le sommes tous.
Mais revenons au 11 septembre. Personnellement, je crois à la thèse officielle sur les attentats car, malgré d'indéniables bizarreries et de questions restées sans réponses, les autres scénarios proposés m'apparaissent encore plus abracadabrants et trop souvent guidés par l'anti-américanisme ambiant, celui de l'horripilant Thierry Meyssan en tête. Cependant, je comprends tout à fait que l'on puisse en douter. Donc, après Marion Cotillard, c'est au tour de Jean-Marie Bigard de donner publiquement son opinion : "On est absolument certain que les deux avions [celui du Pentagone et celui qui s'est écrasé dans la forêt] n'existent pas ! Il n'y a jamais eu d'avion. C'est un mensonge absolument énorme." En verve, il ajoute "C'est un missile américain qui frappe le Pentagone ! Ils ont tué eux-mêmes des Américains !" Certes, l'accusation est grave et libre au Gouvernement américain de lui faire un procès, mais je n'y vois guère de dérapage.
Bref, quelque jours après, à l'instar de l'interprète de ''La Môme'', il revenait sur ses propos, s'excusait et finissait avec : "Je ne parlerai plus jamais des événements du 11-Septembre, je n'émettrai plus jamais de doutes. J'ai été traité de révisionniste, ce que je ne suis évidemment pas". La bêtise le dispute ici à la lâcheté ; il a peur d'être pris pour un ''révisionniste'', anathème absolu s'il en est. L'humoriste qui a fait des histoires sous la ceinture son fond de commerce n'a donc rien dans la culotte ; en psychologie, ça doit s'expliquer.
19:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/10/2008
Monsieur et Madame
Sarkozy est un étron (cette vidéo en apporte une preuve supplémentaire), et ça amuse beaucoup sa femme.
19:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Mauvezin (65)
19:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/10/2008
La brume, sans doute...

Shigeki Tomura
Reflected on water VII
19:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/10/2008
Le syndrome de Capoue
On se souvient qu’Hannibal vit sa bonne étoile l’abandonner le jour où, après une série de victoires, ses soldats s’endormirent dans les délices de Capoue. Nous avons été victimes au XXe siècle du syndrome de Capoue. Nous avions oublié que toute conquête demeure précaire et incertaine. On peut se demander pourquoi. La raison en est la même que celle qui rend impossible la réalisation des utopies; le mal comme diabolos, comme séparation, est inscrit dans notre être même. Aussi la victoire contre lui n’est-elle jamais définitive. La barbarie demeure toujours là, parfois affleurant. Elle gît dans l’humanité profonde, et nous ne pouvons l’extirper: seulement la réduire, la repousser, la bannir momentanément. Il en va de même pour la lutte contre la pauvreté ou l’inégalité. Parce que nous avons oublié la fragilité intrinsèque de l’égalité républicaine, nous avons cessé de la défendre en laissant se développer autour d’elle les corporatismes et les privilèges qui finissent par la miner. Nous avons cru que les trente glorieuses représentaient un palier définitivement acquis. Aussi ne comprenons-nous pas le redéploiement récent de l’exclusion, de la misère, des inégalités, dans un pays où tout indiquait que ces fléaux avaient disparus. Comment auraient-ils pu « disparaître » ? Ils n’étaient que repoussés dans l’ombre; et pour les y maintenir, il aurait fallu ne pas relâcher la vigilance.
Il nous faut réapprendre que tout est toujours à recommencer. Non pas seulement à chaque génération, mais, devrait-on dire, chaque matin.
Chantal DELSOL
Le souci contemporain
19:41 | Lien permanent | Commentaires (6)