24/03/2009
Il me semble (27)
Il y a deux manières d’exister : construire ou détruire. Soi-même ou les autres.
08:56 | Lien permanent | Commentaires (2)
23/03/2009
Sarkozerie (2)
"Sarkozy malmène le français" (Le Parisien/Aujourd'hui en France)
"En pleine Semaine de la langue française, le chef de l’Etat a gratifié ses auditeurs de quelques belles fautes de français. Involontaires ou calculées" écrit Le Parisien/Aujourd'hui en France.
"Bonnet d’âne, l’élève Nicolas Sarkozy ? Puristes de la grammaire et amoureux des belles lettres sont mis à la torture. En effet, à force de parler tous les jours, ou presque, le président commet parfois de redoutables fautes."
"Furieux contre ceux qui critiquent le bouclier fiscal, il s’est laissé aller mardi à un joli « télescopage syntaxique » devant des ouvriers d’Alstom, dans le Doubs : « Si y en a que ça les démange d’augmenter les impôts… » Ou, le même jour, à propos des études des élites : « On se demande c’est à quoi ça leur a servi ? »…"
"Sarkozy est aussi fâché avec les négations : « J’écoute, mais je tiens pas compte ! » (Provins, le 20 janvier.) Il prend des libertés avec les accords : « On commence par les infirmières parce qu’ils sont les plus nombreux » (Rambouillet, le 13 mars.) Sans compter quand il mange les mots (« ch’ais pas », « ch’uis », « m’enfin », « y a ») ou s’abandonne à un tutoiement intempestif (« Attends, attends ! »)."
"Sarkozy, ancien avocat, est pourtant un tribun hors pair, virtuose du langage. Le plus souvent, c’est dans les usines qu’il se lâche. Chez les linguistes, on s’interroge : faut-il y voir de l’empathie avec son public ou une stratégie pour « faire peuple » ? « Il s’exprime comme un homme de la rue. C’est un langage de publicitaire, fait pour frapper », déplore Fanny Capel, du collectif Sauver les lettres."
Gilles Klein le 22/03/2009 in Arrêt sur images
20:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2009
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Valognes (50)
23:17 | Lien permanent | Commentaires (4)
20/03/2009
Aujourd'hui nous sommes au printemps
20:11 | Lien permanent | Commentaires (5)
Et la France ?
Dans le magazine d'information du Conseil régional l'Aquitaine n°32, l'insupportable Alain Rousset s'interroge : ''Les régions vont-elles disparaître ?''
- N'ai pas peur, Alain, l'Europe veille sur ton joujou ! La Région n'a jamais eu autant de pouvoir, serais-je tenté de répondre pour rassuré ce grand anxieux.
Mais ce n'est guère nécessaire, il le sait très bien, il geint un peu car c'est dans l'air du temps ; et puis n'est-il pas bon de se faire peur quand il n'y a aucun danger ?
19:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'enclos
La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu'un si grand nombre d'hommes, alors que la nature les a affranchis depuis longtemps de toute direction étrangère, restent cependant volontiers, leur vie durant, mineurs ; et qu'il soit si facile à d'autres de se poser comme leurs tuteurs. Il est si commode d'être mineur. Si j'ai un livre qui me tient lieu d'entendement, un directeur qui me tient lieu de conscience, un médecin qui juge de mon régime à ma place, etc., je n'ai pas besoin de me fatiguer moi-même. Je ne suis pas obligé de penser, pourvu que je puisse payer ; d'autres se chargeront pour moi de cette besogne fastidieuse. Que la plupart des hommes finissent par considérer le pas qui conduit à la majorité, et qui est en soi pénible, également comme très dangereux, c'est ce à quoi ne manquent pas de s'employer ces tuteurs qui, par bonté, ont assumé la tâche de veiller sur eux. Après avoir rendu tout d'abord stupide leur bétail domestique, et soigneusement pris garde que ces paisibles créatures ne puissent oser faire le moindre pas hors du parc où ils sont enfermés, ils leur montrent ensuite le danger qu'il y aurait de marcher tout seul. Or ce danger n'est sans doute pas si grand que cela, étant donné que quelques chutes finiraient bien par leur apprendre à marcher.
KANT
Qu'est-ce que les Lumières ?
18:58 | Lien permanent | Commentaires (3)
19/03/2009
Je connais ce chemin
Je connais ce chemin,
là-bas ce porche où vont des hirondelles.
L’ombre gagne la cour,
les murs se teintent de jaune.
Assis devant la porte,
j’ai trouvé ici, soir d’été,
des raisons de mourir.
Où va ma chanson ?
Vers ton étoile ?
Si j’ouvrais les yeux,
je verrais d’autres printemps
s’écrire dans les herbes.
Mais je me perds dans mes mots.
Et se nouent mes mensonges.
La nuit va venir.
Dans le gris des nuages
je poserai mon âme,
et mon fardeau de paroles.
Il restera un souvenir.
Le vent dans un peuplier
comme un rire.
Dans le reflet d’un abreuvoir
passe une libellule.
JacJac
JacJac tenait, il y une éternité me semble-t-il, un blog intitulé Architecture du silence, je m'y rendais souvent. Aujourd'hui il n'en reste que de maigres ruines. S'il me lit j'espère qu'il ne m'en voudra pas pour cet emprunt poétique.
19:51 | Lien permanent | Commentaires (0)