07/05/2009
Ils sont forts ces nazis ! (7)
Il suffit d'aller dans une bibliothèque ou une grande librairie pour le constater : il y a infiniment plus de romans, essais, témoignages, analyses sur les douze années du nazisme que sur les quatre-vingt-dix du communisme. Je dis bien quatre-vingt-dix, car bien que nos ''élites'' voient des résurgences du fascisme dès qu'un portier de night club interdit l'accès à une bande de ''jeunes'' et qu'ils se sont empressés avec le même sens de la mesure d'enterrer le communisme avec l'URSS, la doctrine de ce bon Karl survit malheureusement encore dans quelques états, à la tête sclérosée du pays ou dans les fameuses guérillas marxistes.
Bref, revenons au nazisme, avec lui il y a toujours du nouveau : nouveaux témoignages de vieillards à la mémoire incroyablement intacte, nouvelles découvertes de journaux intimes d'époques miraculeusement conservés, nouvelles théories sur la folie qui se serait emparé de l'Allemagne... Il semblerait que nazisme soit une source quasi inépuisable d'inspiration ; les médisants diront de revenus.
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06/05/2009
Agnostique
Je ne crois pas en Dieu mais l'Homme ne me suffit pas.
19:40 | Lien permanent | Commentaires (7)
05/05/2009
Musique (116)
19:39 | Lien permanent | Commentaires (1)
04/05/2009
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Cherveux (79)
21:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2009
Sous les cieux
21:55 | Lien permanent | Commentaires (2)
28/04/2009
Sont forts ces nazis ! (6)
Pendant la Seconde guerre un orphelin est recueilli par des soldats qui en font leur mascotte. Ce pourrait être le début d'un joli conte, sauf que l'enfant est juif et les militaires des SS. L'histoire nous est raconté par l'historien australien Mark Kuzem, le propre fils du héros de cette aventure, dans un livre intitulé La mascotte. Vous vous demandez sûrement en quoi, cette fois, ces nazis sont forts. Eh bien, ils donnent des hallucinations visuelles ; en effet dans La mascotte on peut lire, au moment où son père lui montre une photo, «Mon regard se porta sur l'uniforme et, pendant un moment, je retins mon souffle. Sur ses revers et sur les manches de la veste à col montant se trouvait l'insigne en forme d'éclair qui permettait d'identifier les SS. Le petit garçon était une caricature du nazi, telle qu'on la représente dans les films de guerre. Et il s'agissait de mon père.»* or, sur la dite image, on ne voit rien de tel ni sur l'enfant ni sur les adultes.

Et d'un, les SS n'ont jamais porté les doubles runes sur leurs manches, et de deux, sur leurs pattes de col on distingue seulement l'emblème des volontaires lettons qui combattaient avec la Wehrmacht.

Certes, l'unité faisait partie de la Waffen SS** - d'ailleurs plus par résistance aux Soviétiques que par idéologie - mais ne voyons pas de runes SS là où il n'y en a pas. De plus l'auteur avoue bizarrement, pour je ne sais quel motif, avoir volontairement changé certains noms et occulté certains faits. On a déjà fait mieux comme travail d'historien.
* BibliObs
** C'étaient le lot de la plupart des troupes de volontaires qui se battaient avec les Allemands.
22:00 | Lien permanent | Commentaires (4)
Cinq bougies dans le yaourt
Voici cinq ans aujourd'hui que je tiens un blog ; avec des hauts et des bas dans l'inspiration, des doutes, plusieurs fois l'envie d'arrêter, d'enrichissantes rencontres virtuelles qui se sont parfois transformées en une forme de camaraderie. Et aujourd'hui, comme à chaque date anniversaire, je me demande si je vais continuer... cette année encore la réponse est affirmative.
19:16 | Lien permanent | Commentaires (10)