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07/08/2009

Je m'interroge (42)

La fin d'une époque ? un repère dans le torrent des jours ? le vide ainsi créé ? ce que nous avons fait avec ? ce que nous n'avons pas fait ? ce que nous aurions dû faire ? les remords ? les regrets ? notre jeunesse ? la fuite du temps ? notre condition de mortel ? ou autre chose ?

Que pleure-t-on à la mort de certains êtres ?

04/08/2009

Je suis un scélérat

Quand il s'agit de dénoncer les fascistes, racistes, révisionnistes et autres déviants ou supposés tels, ils s'empressent de prévenir la justice et demandent que les lois s'appliquent avec la plus grande rigueur.

Quand il s'agit de défendre les délinquants issus de certaines minorités, les clandestins, les ''jeunes'' et autres opprimés, ils n'hésitent pas une seule seconde à enfreindre les lois au nom de la morale.

Comme les autorités terrifiées à l'idée d'être dans le mauvais camp font diligence pour réagir dans le premier cas et tergiverse – c'est une litote – dans le second, cette situation est devenue une forme de norme et on peut logiquement en déduire que la loi est subordonnée à la morale avec la bénédiction de tous, or ils nous assènent depuis des années et par tous les canaux dont ils disposent que la morale est relative.

Comme je n'ai pas la même morale qu'eux, je ne me sens plus liés aux lois de ce pays qui d'ailleurs sont de plus en plus dictées par les lobbies et les organisations supranationales.

03/08/2009

Histoire... (21)

 

Les trains de la misère

 

Une guerre placée sous le signe de l’exode et de la déportation devait naturellement se terminer par de nombreux déplacements de population : retour, rapatriement.

 

L’heure enfin a sonné où les exilés peuvent songer à rentrer chez eux. Dans toute l’Europe on ne parle que de convois, de transports, et la traversée de l’Allemagne en offre actuellement un bien curieux spectacle.

 

Le cadre, c’est la gare allemande, restes écroulés de lourds bâtiments modernes ou gothiques qui dressent vers le ciel des pans de murs, amas de pierres et de ferrailles, rails tordus, ponts qui plongent dans les rivières et que remplace une étroite passerelle de bois.

 

Seuls changent les noms de ces gares. Mais inlassablement aux yeux du voyageur défilent des ruines anonymes qui s’appellent incendie, destruction, châtiment.

 

Seulement, ici, la catastrophe paraît plus récente qu’ailleurs, et bien qu’à travers le brouillard d’une aube terne et la crasse d’un pays minier on puisse voir s’agiter sur le sol, sur les toits, des hommes, des femmes et des enfants qui, en silence, relèvent et se passent de main en main des pierres, le bombardement semble dater d’hier.

 

A droite, un train qui brûla encombre encore de ses carcasses de wagons ce qui fut le quai d’une gare, plus loin, toutes les vitres d’une verrière sont encore écrasées sur les voies. Les fils électriques forment des lassos, et des torches seules éclairent la nuit, ou bien ces feux de bois qu’allument entre quatre pierres les innombrables réfugiés qui habitent ces lieux d’enfer.

 

Je dis bien habitent, car ce sont des stations de dix, douze, vingt-quatre heures parfois que doivent faire dans les gares les trains de civils allemands.

 

Triste spectacle vraiment, et bien assorti au cadre des villes ruinées qui l’entoure, que celui de cette humanité vaincue, transportée dans ce silence et la rancune, spectacle comparable seulement à celui que nous donna durant quelques semaines la France de juin quarante.

 

Je ne crois pas, en cette longue traversée d’Allemagne avoir rencontré un train de voyageurs. Les civils n’ont droit qu’aux trains de marchandises, en surcharge des wagons déjà pleins. Si bien qu’on croise de noirs amas de houille couverts de corps grelottants, transis de froid par l’air humide de la nuit, raidis, s’éveillant avec peine dans le brouillard, ou bien des trains de madriers entre lesquels roulent et s’endorment des corps d’enfants et de femmes vêtues de pantalons masculins, à peine distinctes de leurs compagnons, eux couverts des uniformes verts ou gris de la Wehrmacht « démobilisée » !

 

[...]

 

Anne Jacques

 

Source : Le Monde du 30.10.1945 in ENA

 

01/08/2009

Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Lanvellec (22)

Le Château de Rosanbo

 

31/07/2009

Métro

Franklin Street train Daniel Greene.jpg

Daniel Greene

Franklin Street train

Musique (131)

Clint Eastwood & Jamie Cullum

Gran Torino

 

BO du film Gran Torino

30/07/2009

Méchant garçon (31)

- Quand j'ai appris que Sarkozy a eu un malaise je me suis mis à espérer. Bêtement, je l'avoue, car souhaiter la mort des gens ce n'est pas bien et de toute façon le système est tellement corrompu que l'homuncule élyséen aurait été remplacé par un nouveau président au moins aussi nuisible et vulgaire que lui. Mais bon, on ne contrôle pas toujours ses émotions, et même inutile la disparition d'un malfaisant c'est comme une friandise, on a du mal à refuser.