statistiques web gratuite

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/02/2013

Musique (299)

L'envoûtante musique du non moins envoûtant Picnic à Hanging Rock de Peter Weir :

 

Gheorghe Zamfir

Doina sus pe culmea dealului

05/02/2013

Sont forts ces nazis ! (38)

Grâce à Philippe Edmond, je découvre ce magnifique article paru dans la rubrique Sciences du journal Le Monde. On ne rigole pas ! ce mélange de la Pravda et de Pif Gadget a valeur d'évangiles (laïques) dans notre douce bobocratie. "Et qu'y lit-on de beau ?" me demanderez-vous, tout frétillants d'impatience. Que les historiens nazis (dans le titre on parle de savants nazis c'est plus cinématographique) auraient manipulé les résultats de leurs fouilles archéologiques avec la collaboration de leurs pairs des pays voisins notamment français (toujours prêts à collaborer ceux-là !) pour inventer une origine indo-européenne à notre civilisation, et que notre culture est encore toute imprégnée de ces horreurs à l'heure actuelle. Là, je marque une pause, c'est trop fort...

Bon, je reprends. Heureusement, le vaillant conservateur-payé-avec-nos-deniers-du-musée-d'archéologie-nationale-de-Saint-Germain-en-Laye, qui n'a que ça à faire, a écrit un livre qui nous dit la vérité vraie et remet les choses à leur place, une sorte de Das Nazis Code. Laurent Olivier, le conservateur en question, en tire un constat évidemment "courageux et amer" vendu pour la modique somme de même pas 21 Reichsmarks... pardon, euros.

Avec tout le respect dû au pisse-copie d'un torche-cul, on pourrait tout de même faire remarquer à Stéphane Foucart, qui n'hésite pas à invoquer les mânes du pauvre George Orwell, que ce travestissement de l'Histoire par des chercheurs serviles et idéologiquement formatés est exactement ce que nous vivons actuellement avec la réécriture en noir de l'épopée occidentale et la glorification subséquente de l'expansion musulmane, des royaumes nègres et des chefs peaux-rouges.

Notre passé colonisé par les savants nazis

Dans son célèbre roman 1984, George Orwell met en scène un fonctionnaire du ministère de la vérité, chargé de récrire l'ensemble des archives disponibles en fonction du présent et, surtout, des projets de Big Brother. C'est une histoire très semblable que raconte l'archéologue Laurent Olivier, conservateur du département des âges du fer du Musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), dans son nouveau livre. A ceci près qu'elle ne relève nullement de la fiction d'anticipation, et plutôt de l'histoire européenne et du "hold-up" de l'Allemagne nazie sur celle-ci.

Nos ancêtres les Germains est le fruit d'une méticuleuse enquête sur l'une des armes politiques du nazisme : l'archéologie. Laurent Olivier montre comment celle-ci s'est très vite structurée, outre-Rhin, comme instrument au service des projets et des idées du national-socialisme. Plus perturbant est le constat que la communauté archéologique allemande a participé très activement à ce projet. Dès la fin des années 1930, plus de 85 % des préhistoriens allemands sont membres du parti nazi. " Cette politisation massive en fait l'un des corps les plus nazifiés d'Allemagne", écrit Laurent Olivier.

LES ARCHIVES DU SOL

Dans ses grandes lignes, l'histoire est connue. C'est celle d'une discipline mise au service du projet conquérant de l'Allemagne nazie, quitte à refonder le passé de l'Europe. Comment ? En cherchant à toute force, dans les archives du sol, les traces d'un peuple "indo-germain" venu du nord, vers le IIIe millénaire avant notre ère, pour déferler sur l'Europe et la faire passer de l'époque encore sombre du néolithique à l'âge brillant des métaux.

Il fallait pour cela, dès les années 1930, que les savants allemands nouent des contacts étroits avec leurs pairs des pays voisins, et en particulier les chercheurs français. Le coeur du travail de Laurent Olivier est une plongée dans les rouages de cette compromission, de cette collaboration intellectuelle et scientifique. Avec ses situations, ses correspondances, ses portraits. Le constat qu'il en tire est courageux et amer. C'est celui d'une communauté largement enrôlée dans le projet.

Y a-t-il un héritage ? Reste-t-il aujourd'hui, dans les pratiques ou dans les esprits, des lambeaux de cette racialisation de l'archéologie entreprise par les savants du Reich, avec le concours enthousiaste de leurs collègues français ? Le réflexe est toujours vivace d'associer une culture matérielle à une identité ethno-linguistique - le terme est moins inflammatoire que celui de "race" - ou de lire dans son expansion celle de populations cohérentes...

C'est à la communauté archéologique de se pencher sur ces questions soulevées par l'archéologue. Son idée à lui tient dans le titre de son ouvrage - un titre à double sens. Lorsqu'il écrit "Nos ancêtres les Germains", Laurent Olivier parle d'un "nous" qui n'est pas la communauté nationale mais bien celle des archéologues.

Nos ancêtres les Germains. Les archéologues au service du nazisme,

de Laurent Olivier (Tallandier, 320 p., 20,90 €).

Stéphane Foucart

 

03/02/2013

Les fantômes

Imaginons un instant que le plan du gang mondialiste qui a le pouvoir réussisse. Quels seraient les résultats de ce Grand mélange tant désiré ?

Un monde multiculturel bâti sur la trame d'une infinité de lois pour que personne, pas un groupe, pas un seul individu aussi marginal soit-il n'ait l'impression d'être en infériorité par rapport aux autres, avec pour corollaire les passe-droits et le clientélisme. Un monde dominé par les membres d'une caste boboïde et apatride sans dieu ni maître (enfin !), et interchangeables quelque soit leurs pays d'origine ; avec au-dessous, ce qui avait été la classe moyenne, maintenant fragilisée à l'extrême et n'aspirant qu'à s'élever en copiant le moeurs de leurs suzerains mais ne faisant de ce fait que s'inféoder un peu plus au système. Une immigration toujours fraîche pour effectuer les tâches ingrates sans faire de bruit, car au bout de quelques années on sait qu'elle s'en ira majoritairement garnir les zones de non-droit où règnent les gangs et l'économie parallèle. Pauvres, riches, manuels ou intellectuels, on se doit de bouger géographiquement, aller là où se trouve l'argent pour les uns et la survie pour les autres ; et au diable les frontières ! Voilà pourquoi la nation doit mourir ! On gardera bien sûr quelques territoires folklorico-touristiques dans chaque pays pour que nous sachions encore que nous nous trouvons en Bretagne avec ses calvaires et ses bigoudènes ou à Cuba avec ses maisons coloniales et ses rouleuses de cigares mais pour le reste, vive l'architecture internationale. Et surtout, moteur de ce lupanar planétaire, que toutes et tous aient l'impression qu'il peuvent accomplir tous leurs désirs, en profiter au maximum, jouir sans entraves, si ce n'est pas ici c'est sûrement là-bas : allez un petit effort et vous y serez, et poussez les autres, s'ils n'ont pas compris tant pis pour eux !

Même si ce monde arrivait à fonctionner il me donnerait déjà envie de vomir, mais rien n'est moins sûr que sa réussite, car elle sous-entend un progrès continu, beaucoup d'argent engendré par une consommation effrénée et sans interruption. Et sinon ? Il ne restera que des individus acculturés, égoïstes et esseulés dans un champ de ruines : et avant que ne se reforment des groupes cohérents, des identités et des solidarités tout le monde se sera joyeusement étripé.

02/02/2013

Mollusque, mon frère

Aliens des fonds marins est un étonnant documentaire de Jérome Julienne et John Jackson sur l'intelligence du poulpe :

 

Musique (298)

 

Blue Foundation

Eyes on fire


 

Slowdive

Machine gun


Delilah

Never be another

31/01/2013

Histoire... (101)

À part quelques soldats allemands forcément fanatiques rarement cités, il a longtemps été dit qu'il n'y a eu aucune résistance contre l'Armée rouge après mai 45. Les populations trop heureuses d'être libérées du démon nazi ont accepté l'occupation soviétique et le pouvoir des états fantoches de l'est dans la joie et la bonne humeur. Pourtant il semble que cela ne se soit pas exactement déroulé comme on le raconte communément à l'image des Frères de la forêt qui combattirent jusqu'au début des années 50 dans les états baltes.

Pour en savoir plus : L'article de Wikipedia (à appréhender avec toutes les précautions d'usage) et une note sur le blog de Nicolas de Lamberterie. 

 

Untsakad

Mehed metsas on ühendanud jõu

Estonie.jpg

Le ciel, la forêt et la neige ou quand la nature dessine le drapeau estonien.

30/01/2013

B.A.

Madame la responsable de la vigilance citoyenne du quartier,

 

Partagé entre mon devoir d'éco-citoyen et l'impression pénible de porter préjudice à mon voisin, j'ai attendu d'avoir la confirmation de mes soupçons avant de vous écrire. Il y a quelques semaines, donc, alors que j'étais occupé à tailler ma haie, mon voisin a sorti sa poubelle pour la déposer dans le conteneur placé au bout de la rue. Il m'a alors semblé entendre légèrement tinter le contenu du sac qu'il tenait à la main, comme s'il contenait du verre. Si la chose n'avait pas été aussi grave, j'aurais sans doute oublié l'incident mais cette potentielle négation du tri sélectif méritait que j'y prête plus attention. Donc, j'ai fait en sorte de me trouver dans le jardin aux heures où mon voisin allait jeter ses déchets, et quelles ne furent pas ma surprise et ma peine en constatant à chaque fois le coupable bruit. Mon voisin paraissait pourtant un homme sérieux et responsable avec qui j'entretenais d'ailleurs de très bon rapports mais les faits sont là : il n'utilise pas le conteneur adéquate pour jeter le verre. Je ne veux de mal à personne et j'espère qu'il saura vous donner une raison valable pour justifier ses actes lors de l'enquête que vous ne manquerez pas de mener, quoique je n'en vois malheureusement aucune.

 

Dans l'attente de la suite de cette triste affaire, je vous prie d'agréer, Madame la responsable de la vigilance citoyenne du quartier, l'expression de mes sentiments respectueux et dévoués.