15/03/2013
Trimestres
Et toute la France s’en est foutu... J’ai publié sur la Toile le texte d’une conférence intitulée « l’Homme remplaçable ». Je m’efforce d’y montrer que l’homme du Grand Remplacement, l’homme déculturé, décivilisé, désaffilié, dénationalisé, remplaçable à merci, l’homme que produisent en masse l’enseignement de l’oubli et l’industrie de l’hébétude, cet homme-là était celui que voulait l’économisme global, avec son souci d’interchangeabilité universelle. On ne répare plus, on remplace. On a commencé par remplacer les pièces, puis on a remplacé les objets, on en est venu à remplacer les hommes et à présent on remplace les peuples. La dimension économique du remplacisme ne m’échappe absolument pas. Et je suis bien conscient du rôle qu’a joué et continue de jouer le patronat - lequel déjà n’avait pas témoigné dans son ensemble, lors de la dernière guerre, un patriotisme excessif - en faveur de l’immigration de masse, de la contre-colonisation et du Grand Remplacement. D’un autre côté, je proteste de tout mon être et de toutes mes phrases contre l’économisme, la soumission de tous nos gestes, de toutes nos ambitions, de toutes nos pensées, de toutes nos idées de la patrie, et d’abord de la politique, à l’économie, à la seule conception économique de la vie. Songez qu’on a voulu nous convaincre qu’il fallait changer de peuple et accueillir à bras ouverts la contre-colonisation pour sauver notre système de retraite ! Quand il s’agit de l’indépendance de la patrie, je me fous du système de retraite. Et toute la France s’en est foutu tant qu’elle a été une nation et pas une zone d’influence économique, un marché. J’en parle d’autant plus à mon aise que de retraite je n’en ai pas, pratiquement. Ni de capital, d’ailleurs. Mais je refuse de soumettre toute ma vie à l’économie, et la France ferait bien d’en faire autant. Renaud Camus, in revue Éléments numéro 144 |
Source : Zentropa
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