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14/06/2018

Aéronefs (50 bis)

Le 18 avril 1943 lors de l'Opération Vengeance s'il n'y eut aucun rescapé dans l'appareil de Yamamoto, dans le second trois personnes dont le vice amiral Matome Ugaki survécurent. Le 15 août 1945, après la capitulation du Japon, il participa à la dernière opération kamikaze de la guerre, mais aucun des avions de sa formation n’atteignit la flotte américaine. L'homme était un belliciste, au moins était-il allé jusqu'au bout de sa logique.

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Matome Ugaki posant sans insigne de grade devant son Yokosuka D4Y Suisei avant sa dernière mission

11/06/2018

Bribes d'Occident (46)

L'artiste suédoise Jonna Jinton chante à sa manière l'hymne non officiel de la Suède Du gamla, du fria, à regarder en pleine écran :

10/06/2018

Aéronefs (50)

Début 43 les revers essuyés par les forces impériales incite l'Amiral Isoroku Yamamoto à faire une tournée afin d'essayer de remonter le moral des troupes. Malheureusement pour lui les Américains ont décrypté le code japonais et monte une opération* pour l'éliminer. 16 P-38 interceptent les 2 Betty et leur escorte de 6 Zéro au-dessus de l'île Bougainville. L'épave auprès de laquelle on a retrouvé le corps de l'amiral est toujours visible et constitue un site touristique bien que peu accessible.

* Il s'agit de l'Opération Vengeance. On se souvient que le bombardement d'Hambourg peu de temps après avait été désigné sous le nom d'Opération Gomorrhe. Le sens de la justice chez les Anglo-saxons...

Un extrait du film Isoroku de Izuru Narushima. En réalité l'amiral fut touché au torse et au visage, la deuxième blessure ne figure pas dans la reconstitution, peut-être par respect.

Une visite au site du crash de nos jours, il est dommage que l'endroit ne soit pas mieux préservé.

09/06/2018

Relais (2)

Le journal Présent risque de disparaître, A moy que chault ! lance un appel à l'aide et en explique la raison.

07/06/2018

Bordeaux vert

À Bordeaux la Mairie a fait des trous dans le trottoir près des murs des habitations pour qu'on y mette des plantes afin que la nature se réapproprie la ville ou un truc du genre. Les plantes n'ont que rarement poussé et pour quelques roses trémières en été on a de jolis trous tout ronds dans le trottoir toute l'année.

La Mairie ne veut plus utilisé de désherbant pour nettoyer les trottoirs alors entre deux passages d'employés municipaux maniant sans conviction un coupe-bordures nous bénéficions d'herbes sauvages sur les trottoirs, aussi un édile à l'esprit fécond a eu l'idée de faire mettre leur nom au pochoir pour instruire le quidam. Mais les herbes meurent et la peinture s'efface ; nous avons depuis des spectres scripturaux indiquant des débris végétaux. Et dire que toutes ces fantaisies ont bénéficié d'études et de budgets...

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04/06/2018

À 100% d'accord

Aussi loin que porte le regard

Tout ce qu’on peut recouvrir du nom de « droite » est voué à perdre, pour la bonne et simple raison que la droite, en France du moins, ne sait rien faire d’autre que regarder vers le passé. Or, s’il est bien une chose dont nous pouvons être certain, c’est que la posture du « c’était mieux avant » a toujours échoué. Toute la contre-révolution, depuis Burke et Joseph de Maistre, et malgré leur intelligence, n’a strictement rien empêché. La restauration monarchique a été un échec lamentable. Les gens qui aujourd’hui se rappellent avec nostalgie les années 60 – ou 40 pour certains – n’aboutiront pas non plus. Peut-être que c’était mieux avant – encore que sous certains aspects, il soit permis d’en douter. Mais le passé est, par définition, passé. La gauche au contraire parvient toujours à ses fins. Il n’y a pas là de sens de l’histoire ou autre force fumeuse issue du cerveau agité d’un intellectuel désœuvré. La gauche a toujours un but et regarde vers le futur. Elle a un projet, souvent néfaste, mais qui a le mérite d’exister. La seule façon de sortir du marasme est de proposer autre chose. Il faut d’ailleurs noter que les seuls mouvements qu’on aime à classer à droite qui ont imposé quelque chose étaient en réalité de gauche et porteur d’un projet, certes contestable, mais indéniablement novateur – vous savez, le genre de projet avec des aigles comme emblèmes, un tantinet agressif.

Pareillement, la posture systématiquement défensive qu’adoptent les conservateurs et autres droitards ne mènera nulle part, car l’action bat toujours la réaction. Il faut être offensif. Mais on en revient au problème précédent : il faut un projet. La difficulté vient de ce que ce projet n’est pas encore mûr. Il est clair cependant que les lubies portées par la gauche vont finir en vaste chaos. Notre démocratie droitdelhommiste, que certains nous présentent comme aboutissement ultime de l’humanité, est évidemment vouée à disparaître. Elle ne pouvait fonctionner qu’avec l’existence de classes moyennes éduquées dans un occident en pleine croissance économique et démographiquement viable face au reste du monde. Tout cela est fini. Les conditions ne sont plus là, cette forme politique va disparaître. Elle est déjà un astre mort. Tout le défi est d’imaginer ce qui va venir après, et il est probable que nous sommes à l’aube d’un bouleversement au moins aussi colossal que celui que fut la révolution industrielle.

Ceux qui s’accrochent au monde ancien seront emportés. Je ne crois pas que ce qui nous attende soit confortable, bien au contraire. Mais nous n’avons pas vraiment le choix, de toute façon.

Source : Paul Fortune le 28 mai 2018

03/06/2018

Nos maîtres

Michel Geoffroy présente son livre La super-classe mondiale contre les peuples sur Radio Sputnik.