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15/11/2016

Avec des images dedans

Le magazine L'Illustration a traité pendant un siècle de l 'actualité. Tous les numéros parus sont actuellement en cours de numérisation. Si leur consultation est plutôt coûteuse, le site propose un numéro à découvrir gratuitement, celui du 7 octobre 1933 intitulé "L'Automobile et le Tourisme".

 

14/11/2016

Le jeu des deux images (253)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

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Demain nous appartient ? (bis)

C'est sûrement plus lisible ainsi :

"Demain nous appartient"

14 Novembre 2016, 13:33pm | Publié par amoyquechault.over-blog.com

(Entrevue parue dans le quotidien Présent du samedi 12 Novembre)

Entretien avec Xavier Eman

Xavier Eman, journaliste indépendant, rédacteur en chef de Livr'Arbitres, vient de publier son premier livre : Une Fin du monde sans importance (éd. Krisis). Cet ouvrage compile les chroniques de l'auteur parues dans la revue Éléments et sur son blog A moy que chault. Dans un style drôle et grinçant, on y suit les aventures d'un anti-héros, François, se débattant et résistant, parfois malgré lui, dans un monde moderne, absurde et sans âme. 

– Cette « fin du monde » est-elle inéluctable ?

Peu d’événements sont totalement inéluctables mais il faut reconnaître que la situation paraît fort mal engagée … Je pense qu’il n’y a en effet plus grand-chose à sauver, que la maladie est trop avancée, le corps trop rongé… Nous ne sommes plus au temps de la « conservation », ou même de la « restauration »… Il faut penser et inventer un « nouveau monde ». Pas « ex nihilo » bien sûr, comme dans les utopies gauchistes, mais conformément à notre génie français et européen, un nouveau monde à la fois radicalement différent de celui qui est en train de crever et fidèle à notre plus longue mémoire et nos valeurs chrétiennes… C’est un sacré pari, d’une ambition extraordinaire, mais il me semble aujourd’hui beaucoup moins utopique que de vouloir encore sauver quelques meubles branlants dans une maison fissurée de partout.

 

– La vie de François, votre anti-héros, vous semble-t-elle représentative de celle de ses contemporains ?

De beaucoup d’entre eux, hélas oui. Avec la petite différence que « François », lui, est assez lucide sur l’inanité de sa condition et la vacuité du monde moderne, ce qui n’est pas le cas pour la plupart des zombies ou apprentis zombies qui peuplent notre époque. Il y a fort heureusement des exceptions, mais il faut cependant reconnaître que les « hommes différenciés » se font tragiquement rares... Le rouleau compresseur du mondialo-consurémisme et du divertissement/abêtissement télévisuel s’est révélé d’une redoutable efficacité.

– Que répondez-vous à ceux qui vous rangent dans la catégorie des cyniques ?

Je pense davantage me placer dans la catégorie des réalistes que celle des cyniques. Le cynique jauge de haut, d’un regard extérieur et condescendant, une situation dont il se plaît à ricaner. Pour ma part, je me place au cœur de la critique que je porte sur nos temps obscurs, je ne m’en exempt nullement, bien au contraire. Je crois que nous sommes tous, à des degrés divers, touchés par les maux de l’époque, et que beaucoup, consciemment ou inconsciemment, derrière le masque de « festivus », en souffrent… Je fais partie des gens qui vivent douloureusement cette « fin du monde » et de ce fait, si j’évoque les travers et les ridicules du temps, c’est pour les dénoncer et les combattre, pas pour m’y repaître.

– Essayons de terminer cet entretien avec une note d'espérance...

Vous savez, je ne pense pas que tenter de dire ou de décrire la vérité soit particulièrement « désespérant ». Pour affronter une situation, il faut d’abord poser un diagnostic le plus juste et le plus précis possible, si amer ou pénible soit-il. Je pense qu’on désespère beaucoup plus aisément les gens, et notamment les militants politiques, en les berçant de rêves et d’illusions et en leur masquant l’âpreté et la complexité du réel. Les constats sans fard et le pessimisme qu’ils peuvent engendrer ne doivent évidemment pas être des motifs de démission ou des justifications de l’aboulie, mais au contraire des armes affutées pour affronter nos ennemis et leurs complices. Demain nous appartient ! Mais demain ne sera pas une copie d’hier. Il sera le fruit de notre révolution, intérieure puis collective.

Propos recueillis par Louis Loprhelin

louis-lorphelin@present.fr

 

 

13/11/2016

Le jeu des deux images (252)

Comme son nom l'indique il s'agit de deux images qui doivent vous permettre par analogie de deviner l'identité d'une personnalité vivante ou défunte.

Cette énigme nous est aimablement proposée par Martin-Lothar.

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12/11/2016

Demain nous appartient ?

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Encore une fois je suis entièrement d'accord avec les propos de Xavier Eman sur la situation actuelle. Ce que nous vivons est inédit, la solution - si elle existe - ne peut être qu'inédite elle-même et toute tentative pour faire perdurer l'ancien monde avec les moyens dits "démocratiques" est une perte de temps. Je ne n'ai pas la réponse à la crise sociétale que nous subissons, mais je crois que c'est seulement en nous affranchissant des anciens schémas que quelque chose de viable et vivable pourra peut-être naître.

 

11/11/2016

Musique (435)

Italie XVIIe

Stefano Landi

Passacaglia della vita 

Tu te trompes
en pensant que les années
ne vont jamais finir.
Il faut bien mourir.

La vie est un songe.
Elle semble si douce,
mais la joie est courte,
il faut bien mourir.
A rien ne sert la médecine,
inutile est la quinine,
l’on ne peut pas guérir.
Il faut bien mourir. 

Rien ne valent les jérémiades,
les menaces, bravades,
que le courage sait bien bâtir.
Il faut bien mourir.
Aucune bonne science,
ne trouve les paroles
pour calmer le désir.
Il faut bien mourir. 

Il n’y a pas d’astuce
pour défaire ce nœud,
à rien ne sert de fuir,
il faut bien mourir.
C’est ainsi pour tout le monde.
Le malin ne sait pas
éviter ce coup bas.
Il faut bien mourir. 

La Mort cruelle
n’est fidèle à personne,
et fait honte à tous.
Mourir, il le faut.
Pourtant, o délire,
o grande folie,
on croirait mentir.
Mourir, il le faut. 

L’on meurt en chantant,
l’on meurt en jouant
la Cithare, ou la Musette.
Mourir, il le faut.
On meurt en dansant,
en buvant, en mangeant.
Avec cette charogne,
mourir, il le faut. 

Jeunes, enfants,
et tous les hommes
en cendres doivent finir.
Il faut bien mourir.
Les sains, les malades,
les courageux, les doux,
ils doivent tous finir.
Il faut bien mourir.
Et lorsque tu
n’y penses pas, dans ton sein,
tout se termine.
Il faut bien mourir.
Si tu n’y songes pas,
tu as perdu ta raison,
tu es mort et tu peux dire :
il faut bien mourir. 

Pérou XVIIIe

Anonyme (Codex Martínez Compañón)

Tonada el Diamante

Anonyme (Codex Martínez Compañón)

Tonada el Huicho

10/11/2016

Lendemain de fête

En fait, la victoire de Trump je m'en fiche un peu. C'est plus la défaite d'Hillary Clinton et la déconfiture des bien-pensants qui m'enchantent. Du vainqueur je n'en attends pas grand chose pour nous. S'il arrive à satisfaire une majorité d'Américains – après tout c'est leur président et pas celui de la planète - et qu'il relâche la pression de l'US Army sur le monde ce serait déjà énorme. Quoi d'autre ? Que cette élection a démontré une fois de plus que les médias sont à gauche et mentent au point de s'intoxiquer eux-même, leurs articles ressemblant plus à des incantations hystériques de fanatiques religieux qu'à du travail de journalisme. Nous le savions déjà. Quoi d'autre, encore ? Que tant qu'une nation en demeure une un sursaut est toujours possible malgré l'abrutissement organisé et l'hédonisme sacralisé. Les USA malgré ses nombreuses fractures viennent de le prouver. Chez nous le Système a bien compris l'immense risque qu'il coure ; bien qu'endoctriné de façon efficace depuis des décennies le peuple conserve toujours cette petite chose en lui, étincelle de lucidité ou peur viscérale, qui le pousse à refuser de se dissoudre dans le néant, cet instinct de survie venu du fond des âges qui lui dit qu'il faut se battre même quand tout semble perdu. Qu'à cela ne tienne, pour écarter le danger il suffit de faire perdre toute homogénéité au peuple en le faisant envahir. En Europe c'est quasiment fait.