09/09/2007
La musique

Carlo Saraceni
Sainte Cécile et l'Ange
18:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le flocon de neige
Une mésange s'adresse à une colombe :
- Dis-moi, quel est le poids d'un flocon de neige ?
Et la mésange de répondre :
- Ça ne pèse pas, ça pèse moins que rien.
- Attends, ma colombe, je vais te raconter une histoire. L'autre jour, j'étais sur la branche d'un sapin quand il a commencé à neiger. Tout doucement. Une petite neige tranquille, pas méchante, sans bruit et sans tempête. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je me suis mise à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me trouvais. J'en ai compté 751 972. Oui, je commençais à avoir mal aux yeux et ça s'embrouillait un peu dans ma tête, mais je me rappelle bien : 751 972. Oui, c'est ça. Et quand le 751 973me flocon est tombé sur la branche, même si ça ne pèse pas, même si c'est rien, moins que rien comme tu le dis, eh! bien, figure-toi que la branche s'est cassée. La colombe se mit à réfléchir. Peut-être ne manque-t-il finalement que le geste d'une personne pour que le monde bascule, pour que bien des choses changent et pour que les gens vivent mieux. En lisant cela, vous vous posez peut-être la question :
« Et moi, qu'est-ce que je fais dans tout ça ? Quel poids a ma présence dans telle ou telle activité ? À quoi ça va servir de m'engager plus ? Ce ne sera qu'une goutte d'eau face à une mer de besoins, ce ne sera qu'une prière, qu'un mot d'encouragement, qu'une présence discrète. »
Pensez à ce 751 973me flocon. C'est lui qui a tout changé ! Chaque chose prise isolément a un poids bien dérisoire, mais l'accumulation de tous nos gestes de considération peut faire bouger pas mal de choses.
Source inconnue
18:05 | Lien permanent | Commentaires (4)
Animation (2)
Ma séquence préférée dans le dessin animé ''Ghost in the shell'' de Mamoru Oshii : la balade musicale et sans dialogues dans les canaux de Hong Kong.
17:40 | Lien permanent | Commentaires (5)
Merci Nicolas
L'information a finit par percer : des bandes de ''jeunes'' parfois équipés d'armes blanches (non il ne s'agit pas d'un vilain jeu de mot) s'affrontent dans Paris avec une quasi impunité. Diantre ! Et c'est au moment que ma confiance en notre Président bien aimé commence à légèrement vaciller que je découvre dans mon journal quotidien qu'en fait les RG les surveillaient depuis le début. Ouf ! J'ai honte de mes doutes et tout ça à cause des médias qui tardent à faire leur travail et de quelques commerçants froussards trop prompts à baisser le rideau. Si notre société n'était pas laïque je courrais me faire confesser. Bon, il ne me reste plus qu'à trouver l'adresse de l'Élysée pour envoyer un message de sympathie au mari de Cécilia.
17:25 | Lien permanent | Commentaires (5)
Le tour de France du patrimoine (choix absolument arbitraire) : Maulévrier (49)
17:24 | Lien permanent | Commentaires (2)
05/09/2007
Quadrillage

Liudmila Kondakova
Room with view
21:25 | Lien permanent | Commentaires (6)
Intersections
Quand j’étais serveur dans un café, il y avait un client un peu particulier qui venait de temps à autre. C’était un asocial pathologique qui s’était jadis livré à des attaques à main armée. Plusieurs séjours en prison et en hôpital psychiatrique l’avait rendu docile. En plus d’être alcoolique il était devenu accro aux médicaments, ce qui faisait de lui une parfaite épave. Ne me demandez pas pourquoi, mais cet individu s’était pris d’affection pour moi. Des années après, il me reconnaît encore quand il me rencontre dans la rue ou dans le tram où ces démonstrations de sympathie font invariablement sourire les autres voyageurs. Il y a quelques mois, le voici qui débarque et reste quelques minutes à tenir des propos incohérents au coiffeur qui est en train de me faire une coupe. Je prie pour qu’il ne me voie pas, et miracle, il sort sans un regard vers moi. Le coiffeur un peu gêné, me dit pour se justifier qu’il vient régulièrement, mais qu’il ne faut pas s’inquiéter car il est maintenant inoffensif, contrairement à ce qu’il était plus jeune. Il commence alors à me raconter ce que je sais déjà. Je l’interromps en lui disant que je le connais très bien. Le coiffeur me demande alors le plus naturellement du monde, comme si c’était une évidence :
- Pourquoi ? vous l’avez arrêté ?
Surpris, je bredouille :
- Euh... non.
Je dois avoir une tête de flic.
20:13 | Lien permanent | Commentaires (5)